vendredi 13 novembre 2015

Une virée à Bréhat.

Parce que il y a des jours où je me sens chafouine, sans grande envie d'écrire sur ce blog et surtout sans vraie inspiration. Il me plaît alors  de me rémémorer mes 24h à Bréhat.





Allez à Bréhat! 
Cette île est un écrin où le temps semble s'être arrêté. Sa constellation d'îlots et de rochers abritent encore de petites maisons basses tapies derrières leurs murs de pierres sèches où poussent les mousses et les fougères de mon enfance. 
On y fait le tour en une journée même si l'option choisie passe par la grève (3,5 km sur 1,5km). Trop de propriétés ne permettent pas l'accès au chemin côtier alors inexistant. Il est possible toutefois d'en traverser, en catimini, puisque souvent désertées hors saison par leur habitants. La chaîne d'un chien probablement énorme traîne parfois devant la porte mais il n'est pas là, lui non plus. On enjambe la grille, on pousse le portillon qui permet de descendre sur la plage. 
La grève est explorée, entre le schorre et slikke, un tracé, lisible à distance, permet le cheminement sans trop s'enfoncer dans le sable et la vase. Il faut également veiller à ne pas glisser sur les algues brunes, partager son regard entre la vue magnifique sur les rochers de granite rose et la nécessité de placer son pied au bon endroit. Je conseille l'aventure. 
A marée haute, ne sont accessibles que les chemins aujourd'hui goudronnés entre les champs désertés par les troupeaux et les vergers qui offrent comme autrefois leurs pommes acidulées. De phares en amers, la promenade est apaisante. Elle peut aussi se pratiquer en vélo, mais alors pas question de passer de l'île du nord à l'île du sud, à gué, expérience pourtant jouissive. Bréhat m'a réconciliée avec mes agapanthes que j'ai décidé de soigner davantage. 
La lumière est superbe, à toute heure du jour et particulièrement belle  à la nuit tombée. 
Mes adresses:
Compte tenu des nombreux commerces du village, alors quasi tous fermés, il est probable que l'île soit bondée l'été. 
- de nombreux gîtes et chambres d'hôtes couvrent l'île, il n'y a que l'embarras du choix entre bicoques au décor maronnasse des années 70 et celles au charme infini
- nous avons opté pour un nuit sur le seul hôtel de l'île à Port-clos, l'hôtel Bellevue, face à l'embarcadère. Les chambres sont rénovées avec goût, parfaitement isolées. On peut y dîner pour assez cher et préférer alors les autres crêperies et auberges du village. (ce que nous aurions dû faire). Le petit déjeuner est toutefois très complet et tout à fait breton (beurre, miel, crêpes, rillettes faites maison, far )! 
- pour 10 euros, la traversée se fait en dix minutes. Hors saison mieux vaut se renseigner sur les horaires, les départs sont nettement moins fréquents, il est possible de s'offrir en prime un tour de l'île!

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