vendredi 2 décembre 2016

La virée d'hiver à Paris.

Paris c'est à mon avis l'univers en raccourci, tout ce qui est original, frais, léger et pas banal ... que l'on chante en anglais, en russe, en japonais, en nègre, en espagnol ou même en javanais, si c'est joli, drôle et charmant, spirituel et élégant, et même si on n'a pas compris, on s'écrie" ça c'est Paris" (Georgius, encore Paris, 1930) 

Il est des voyages qui augurent bien, notamment lorsque l'avion est à l'heure, n'est pas détourné ou tout simplement annulé. Je mets alors, de ma Bretagne profonde, moins longtemps qu'en train pour me rendre à Paname! Vous allez me dire, normal, tu voyages en avion! Pas évident à comprendre! J'explique.
Qu'on opte pour le fer ou les airs, il faut toujours prendre sa voiture pour la gare ou l'aéroport. Certes, celle de Rosporden, qui n'a plus de gare que le nom, est la plus proche, mais il ne faut pas se traîner derrière un tracteur ou une moissonneuse batteuse au risque de rater le train, on n'a donc pas d'autre choix que de partir assez tôt, afin de se laisser une marge de manoeuvre. Compter tant que le TGV n'arrive pas à Rennes (2017), 6h porte à porte, 6H vous avez bien lu!
En avion, si on enquille le trajet voiture jusqu'à Brest, un vol serein le temps d'une sieste, le VAL et surtout le RER à Anthony à 3 minutes d'attente, compter 4h45..... Certes la différence peut paraître pichenette à bien des Parisiens, mais, que nenni, cette grosse heure gagnée au temps qui passe, ravit le provincial, il en profite pour se baigner, buller ou corriger des copies.
En ces périodes de froid, il convient d'éviter l'aéroport de Quimper qui meurt doucement et celui de Lorient, pas mieux, avec leurs avions à hélices, sur trois pattes, tellement petits qu'un grand doit marcher courbé dans les allées du zingue.
Bref, la Bretagne mérite bien le nom de Finistère, de marge de l'Europe, de périphérie, expression chérie des livres de géographie. Rêver de l'arc atlantique flatte notre imaginaire, mais juste l'imaginaire, il ne nous rapproche pas des centres et des pôles, des centres, des hubs et des carrefours qui vont bien pour un saut dans les îles de Méditerranée ou les capitales européennes, le temps d'un week-end.
Partir en voyage reste compliqué et il faut s'armer de patience, compter ses sous, le trajet pour Paris est bien souvent un voyage en soi, il coute un bras, voire deux.
Donc quand tout va bien, que tout roule comme sur des roulettes, le Breton est ravi. Il est benaise comme on dit en gallo.
Voler avec Air France de l'aéroport de Brest, il a tout d'un grand 

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