Il
faisait, à Rome, un froid de gueux. Je ne sais pas si cela explique
l'épidémie qui a pris le bus à rebrousse-poil: toux, fièvres, rhumes,
pleurs, les élèves ont morflé. Depuis le retour marathonien, de la nuit
passée, je ne peux plus parler. J'ai maudit le chauffeur de bus qui
s'est arrêté toutes les heures depuis Paris tellement il buvait (de
l'eau rassurez-vous) et éprouvait le besoin de vider sa vessie
régulièrement, nous réveillant systématiquement alors que l'on venait
tout juste de réussir à s'endormir raides sur des sièges qui s'inclinent
à peine.
Ce matin, j'étais loin d'être fraîche!
Le
programme fut plus que dense, dans la hiérarchie des visites, je mets
Rome en premier, toujours aussi belle et fascinante, je ferai une
mention spéciale pour notre stop and go à Naples, trois petits quarts
d'heures pour donner envie. Le temps était pourri sur la baie mais le
foutoir ambiant, parfumé à la dioxine est plein de promesses à condition
d' oublier ses à-priori!
Et
puis il y a eu Monica, superbe, chaleureuse, radieuse .... les
Italiens, les collègues adorables, serviables, enthousiastes,
merveilleusement sympathiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire