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mercredi 16 janvier 2013

Rudi et Myriam Weissenstein


Arte a diffusé lundi soir à minuit un superbe documentaire de Tamar Tal concernant  Miriam épouse du photographe Rudi Weissenstein et de son petit fils Ben Peter:  les épreuves d'une vie,  Life in Stills
Il s'agit de leur combat afin de sauver leur studio et magasin Pri-or à Tel Aviv qui, depuis, a été démoli et relogé dans un quartier chic de la ville.
Au delà du reportage sur leur lutte, les rapports que le petit-fis entretient avec sa grand-mère, 96 ans, sont universels. J'ai adoré tout particulièrement lorsqu'il lui pince la joue qu'elle a toute molle et lui relève la peau du visage, (elle rit), j'aime entendre parler en hébreu, la grand-mère téléphonant à son petit-fils, ou les critiques acerbes dont elle est encore capable.
Les photographies, superbes,  témoignent de la jeunesse de Tel-Aviv et  de la naissance d'une nation. Elles sont remarquables. Le reportage raconte également les drames d'une vie, sa fille Michal, mère de Peter,  ayant été assassinée par son mari qui s'est suicidé ensuite! 

lundi 5 novembre 2012

La crémation


Mon père avait toujours dit qu'il ne voulait pas, une fois disparu, que les vers le mangent. Il s'imaginait grouillant d'asticots se nourrissant de son corps mort. Il ne cessait de le répéter et nous avons donc respecté son choix. Jusqu'à nouvel ordre, notre corps même sans vie nous appartient et on en fait ce qu'on en veut, préférer une température à 1200° pendant plus d'une heure est préférable pour certains à la décomposition lente. Quand on est mort on est mort que je sache! De-là à évoquer une "violence atroce pratiquée sur le défunt "selon  selon Damien Le Guay, auteur de  autour de la mort en cendres- la crémation aujourd'hui, que faut-il en penser? aux éditions du Cerf, cité dans le Ouest-France, il ne faut rien exagérer.
Cependant l'auteur n'a pas tort quand il évoque les violences faites aux familles qui se plient, dans la sidération, à une destruction des traces, parfois expéditive. Il est important d'y réfléchir au préalable afin de  s'adresser à un centre qui a l'habitude et qui ne  bâcle pas la cérémonie. 
Pour mon père, nous avions conscience de respecter son choix. Il y a plus de 20 ans ce n'était pas l'habitude de se faire brûler et il y avait peu de centres, ces derniers prenaient le temps d'encadrer les familles. Cependant,  n'ayant pas réfléchi, nous n'avions rien organisé pendant la crémation, moment très intime au cours duquel j'ai dû subir la présence d'une personne que je n'avais aucunement envie de voir, une musique lénifiante alors que mon père aurait sûrement aimé le son du cor au fond des bois pendant une chasse à cour, évènement auquel il avait dû assister de loin en forêt de Paimpont quand il était jeune. Lorsque le croque-mort est arrivé avec le seau à cendres, j'avoue avoir été surprise. Ne sachant quoi faire, nous avons accepté n'importe quoi,  celles-ci ont été dispersées dans un endroit sinistre, le long d'un mur glauque d'un jardin des morts attenant au crématorium du Mans. Autant dire que je n'ai jamais remis les pieds dans ce lieu et n'y retournerai jamais ....
Plus de traces, rien, l'anéantissement or, moi, j'aime les cimetières, les croix, les chrysanthèmes, l'idée même qu'on puisse encore parler un jour, au mort qui gît sous la pierre tombale, cette bien-nommée sur laquelle on peut pleurer, mettre la main. J'aime chercher des tombes d'ancêtres que l'on sait reposer dans ces petits villages du fin fond de la Bretagne. 
Peu importe le lieu, mais il est vrai que quelques cyprès, une belle vue sur la mer, des petits cailloux blancs, parfois la présence des morts de la guerre 14-18, de quelques aviateurs, le reflet des différences sociales dans l'architecture des tombes, les messages laissés par la famille, les amis, font des cimetières des lieux exceptionnels de recueillement.
Par conséquent, ce à quoi il est fondamental de réfléchir, c'est quoi faire des cendres? Peu importe le corps, mort il est de toute façon, l'enveloppe charnelle n'est rien mais il est important qu'il reste quelque chose du défunt, au moins un lieu symbolique où le retrouver.
Ainsi, au Saint-Sépulcre on fait la queue pour contempler le tombeau du Christ.
 

mercredi 19 septembre 2012

La Mer Morte


La Mer Morte est vraiment morte!
Il n'empêche s'y baigner constitue une expérience à la fois inoubliable et traumatisante.
On y va sous un cagnard à 48°, sans un pet de vent, dans le bleu et le blanc éclatant des concretions salées. 
Des thermes,  un tracteur qui tire une trâlée de wagonnets vous y emmène en maillot de bain, lunettes obligatoires, chapeautés et tartinés de crème solaire.
Il est impossible de marcher sur la croûte de sel, épaisse,  cristallisée en vaguelettes aux arrêtes tranchantes. La plante des pieds cuit à petit feu comme de la couenne de cochon sur le gril. 
L'immersion doit se faire lentement sous peine d'éclaboussures toxiques, une goutte dans le nez ou les yeux piquent tellement que le rinçage doit être immédiat. Sameplayer en a fait la triste expérience!
La densité de sel est telle que  j'ai eu le sentiment d'être dans de l'huile. 
Il convient de se tartiner au préalable de boues ramassées à la main, de sécher ensuite au soleil sur des chaises et s'immerger afin de se rincer. Des Hollandais avaient le bon goût de se rouler dans la flaque de boue, afin de ne rien laisser au hasard, un facétieux a même glissé dans le slip de son camarade une poignée de la précieuse "crème".

La douche d'eau douce est un bonheur indicible et le toucher soyeux de votre peau vous remplit de bonheur.
Ne rien exagérer non plus.... 
Cela dit le commerce des boues de la mer morte est florissant!Je me demande bien ce qu'ils ajoutent en plus car elles ne sont pas brunes mais noires, il est probable que la couleur a un effet thérapeutique indéniable.

Notes pratiques: 
On peut très bien ne pas passer par les thermes. Au pied du kibboutz d'Ein Guedi, se trouve une plage en accès libre avec douches.
Pour les plus fortunés, il est intéressant de passer une nuit ou deux au kibboutz-hôtel qui offre en prime deux séances basiques aux thermes (avec bain dans la mer morte). Il est situé dans un parc botanique magnifique, à l'entrée de la vallée qui vous fait pénétrer dans le désert (pas en été de préférence, trop chaud) et proche de Massada. Le restaurant est excellent, le buffet grandiose, matin et soir. Les jeunes préfèrent l'auberge de jeunesse située tout près.

lundi 27 août 2012

Le mont des Béatitudes.

Adolescente, j'ai lu avec un bonheur intense  l'herbe rouge de Boris Vian. Tout me plaisait, la réputation sulfureuse de son auteur (à l'époque on n'avait pas internet afin de vérifier le bienfondé de ce qui se racontait sur les people), ses poèmes dont le dormeur du Val pour lequel j'avais fait un remarquable commentaire qui m'avait valu un 19  (pourquoi pas 20, je me le demande encore). Je sens encore, l'herbe sur laquelle repose le soldat mort. En fait, le dormeur du Val est un poème de Rimbaud interprété par Réggiani sur une musique de Boris Vian (merci Sameplayer pour votre immense culture... mais il faudra éclairer pour moi cette confusion)

Je m'étais donc lancée dans la lecture de toutes les oeuvres de Boris Vian.
L'herbe rouge m'avait profondément marquée à cause du mot béatitude. Le Sénateur Dupont, le chien que j'imaginais basset de race, reçoit la chose dont il rêve depuis toujours, un ouapiti et connaît enfin la béatitude ... Je tournais le mot dans ma tête, relisant le passage, à plusieurs reprises, racontant comment rempli de bonheur devant l'objet de ses désirs, la bête devenait gâteuse. 
Comment me disais-je le bonheur serait cela? Contentée, on bave à vie couchée dans l'herbe sans rien plus faire? Pourquoi pas! 
A relire, aujourd'hui, les critiques, je me rends compte être passée à côté du bouquin, du moins du reste de l'histoire, ne retenant au final que l'essentiel, la béatitude rend gâteux! 
Pas si sure, pourtant, comme en témoigne la photographie prise cet été sur le mont du même nom .... 
Le Mont  des Béatitudes est une colline au nord du lac de Tibériade site du sermon sur la Montagne où Jésus proclama :
"Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! Heureux les affligés, car ils seront consolés! Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront de la terre! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde! Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car les royaume des cieux est à eux!  Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de choses à cause de moi"     (Matt 5:3-11).
A voir le panneau d'accueil près du monastère qui couronne le lieu, la béatitude n'est pas pour aujourd'hui, ce que j'aime par dessus tout c'est l'énorme flingue dont il est interdit de se servir. On ne sait jamais! Quant à se balader jambes nues pour les mecs ou les seins à l'air pour les nanas, il va de soi que c'est totalement proscrit. 

vendredi 24 août 2012

La piscine olympique de Jérusalem


La piscine olympique de Jérusalem est située dans le quartier dit  la "german colony", un quartier à la mode où j'avais loué un appartement très cosy entouré de verdure, proche des commerces et de l'animation du soir. La piscine qui n'est pas signalée par le guide du routard (ce qui est fort dommage) mérite le détour. Elle est située derrière le petit supermarché, on y entre par un porche qui ne paye pas de mine, il nous a fallu des plombes à minuit le soir pour la repérer, photographier les horaires afin de s'en souvenir. 
Sous le porche en vitrine, on voit une salle de sport où tard ce soir-là, quelques musculeux pédalaient et soulevaient de la fonte. La piscine est au fond d'un couloir étroit, elle offre un vaste bassin olympique à 8 lignes d'eau minimum, un bassin ludique avec un tuyau entouré d'une pelouse, un bar, une garderie pour enfants. 
Ce qui est fabuleux est que certains jours la piscine ouvre à 5h30 le matin et ferme tard le soir, très. 
Nous n'avons pas eu le courage de nous lever si tôt mais nous y sommes allés deux ou trois fois dès 7h du matin avant le petit déjeuner. C'est vraiment extra!
C'est une heure où il n'y a que des vieux et des vieilles, qui nagent le crawl ou le dos brasse, parfois ils marchent dans l'eau une grande frite sous les bras. Le maître nageur roupille sur sa chaise ou joue déjà sur son téléphone tandis quelques hommes de ménage ratissent les papiers gras et les détritus en tout genre, de la veille, qui jonchent la pelouse
Les vestiaires sont collectifs et antédiluviens. Ces vieilles dames se baladent à poil, comme au Danemark. Cet été, question bidoches j'ai été gâtée, j'ai eu une vision de ce qui m'attend dans un avenir pas si éloigné. Je ne saurais répondre à la question qui nous taraude toutes: après 65 ans faut-il faire envie ou pitié? En gros, faut-il mieux cacher les plis sous le gras ou exhiber une silhouette fine en habits mais squelettique à poil? 
J'attends vos avis avisés. Une chose est sure, il faut continuer à bouger et à faire du sport. Militons pour les piscines ouvertes tôt le matin et tard le soir. 

lundi 20 août 2012

Israël, petit bilan (1

Israël, petit bilan
C’est un tout petit pays, à la jonction des continents, Asie et Afrique, il appartient au croissant fertile que l’on étudiait dans nos livres de sixième à travers l’histoire des Hébreux, peuple nomade qui revient en terre promise.
On peut le traverser du nord au sud en suivant la plus longue vallée du monde, le Jourdain, dans le rift qui sépare la plaque arabique de la plaque africaine, (océan en formation), vallée profonde à -424m au dessous du niveau de la mer à Ein Guédi sur la mer morte. C’est d’ailleurs une expérience étrange car on quitte en quelques dizaines de kilomètres les hauteurs de la Galilée, aux terres fertiles, vallonnées, au sommet, le mont Hermon, qui culmine à plus de 2000m, pour le désert le plus aride et le plus chaud ponctué d’oasis où poussent les dattiers (notamment). Le long ruban du fleuve est longé par les tapis verts des cultures irriguées côté israélien, falaises qui le dominent côté Jordanie. Il y fait chaud, très chaud, plus de 40° et il convient de boire beaucoup. On  a du mal à imaginer ce périple si on ne l’a pas vécu. Vers Jérusalem, les températures sont moins chaudes, il y fait plus sec…. Ce n’est pas le cas le long de la côte méditerranéenne, vaste plaine cultivée et urbanisée, occupée depuis des millénaires. En plusieurs dizaines de kilomètres, par exemple, de Jérusalem à Tel Aviv, on devient moite.
J’ai été très surprise par la variété des paysages, des sensations corporelles et par la facilité que l’on a à se promener entre Israël et les territoires palestiniens, nonobstant le mur en construction très visible autour de Jérusalem, épine dorsale sinueuse, serpent bétonné, gris côté israélien (très utile afin d’empêcher les attaques kamisazes entre 2002 et 2011, le nombre de victimes est tombé de 450 à 0) , coloré à l’humour tag, côté palestinien.
L’autre objet de surprise, la variété des religions et des langues. Quoiqu’on en dise, les trois grandes religions monothéistes cohabitent et plutôt pas mal, en s’affichant par des tenues vestimentaires pour le moins caractéristiques…Courir par plus de 35°, en chapeau de fourrure, collants blancs et manteaux de laine vers le mur des lamentations, un soir de Shabbat,  semble friser le ridicule, la tenue est plus adaptée aux hivers froids de Pologne,  à défaut, les Hassidimes font le spectacle.
J’ai adoré cette immersion dans l’histoire, ancienne, antique, prégnante et je dois avouer que nous sommes allés au moins quatre fois faire le tour du Saint-Sépulcre et qu’aucun lieu où Jésus a pu marcher et prêcher ne nous a échappés. Certes il en reste et nous comptons y retourner. L’histoire religieuse, quoiqu’on en dise, quand on a pas reçu de leçons de catéchisme, reste difficile à imaginer. Là j’ai compris ce que signifiait le chemin de croix (d’ailleurs tous les historiens ne sont pas d’accord sur le parcours officiel), le tombeau du Christ, le Golgotha, etc…. mais aussi le mur des Lamentations.
Bref, à ceux qui ont trouvé étrange que j’aille en vacances en Israël, objectant qu’ils n’en avaient pas très envie (sauf en voyage organisé), je conseille vivement la destination, on peut tout y faire : randonner, visiter, manger, se reposer, admirer, se cultiver, causer avec des gens charmants, ouverts, prêts à expliquer ce qu’est le pays pour eux, - qu’ils ont souvent choisi et qu’ils continuent pour certains à choisir-,  bref être en vacances.
Pour se documenter, le guide du routard dont l’aspect peut parfois rebuter mais qui reste quand même une bible, il est rare que l’on ait à le critiquer, Atlas géopolitique d’Israël, les défis d’un démocratie en guerre de Frédéric Encel et Alexandre Nicolas(Autrement 2012), le numéro spécial de l’Histoire sur Jérusalem, de nombreux articles écrits par des spécialistes qui parfois peuvent rebuter le néophyte mais c’est dans cette revue que l’on apprend l’histoire cocasse des trois parcours de Jésus et non pas le seul sur la via Dolorosa…. .
Le guide du routard dont les étoiles sont distribuées lieu par lieu pourrait faire une « récap » afin de nuancer l’enthousiasme. Par exemple, entre le musée de la Diaspora de Tel Aviv et le musée d’Israël à Jérusalem, il n’y a pas photo, le deuxième est assurément à ne pas manquer et est, à ce jour, un des plus beaux musées que j’ai vu. Par contre, le musée d’art Islamique toujours à Jérusalem que le routard porte aux nues n’est rien à côté du musée David de Copenhague, sur le même thème,  qui offre un parcours fabuleux autour d’objets dont les notices et l’histoire sont remarquablement renseignées.
* Billet publié sans photographies et j'en suis désolée, je compte bien me rattraper ultérieurement....

Du pain, du vin...

Et du camembert normand sur fond de verdure.
Le français éprouve un réel plaisir à retrouver des nourritures du terroir au retour des contrées lointaines! Si les premiers jours du séjour hors sol natal sont marqués par la jubilation à tremper la pita dans le hoummous,(et le gavage à ne pas savoir s'arrêter), les derniers jours sont marqués par la lassitude, on se met à chercher des restaurants plus subtiles comme Goocha (voir plus bas).
On finit par rêver entrecôtes, saucisses, jambon, rillettes, bref cochon, pig, porc, goret, schwein, gros cochon, Porky, Porcinnet, pourceau, miss Piggy la cochonne!
J'ai jubilé en mangeant du chèvre chaud sur tartines grillées, lardons, roquette et pommes dimanche midi.

dimanche 19 août 2012

Caroube... Suite et fin

Tandis qu'en Israël, la jolie et jeune douanière a gentiment et amoureusement empaqueté nos pots de confiture, la sécurité à Paris a été nettement plus intransigeante! Ça ne passe pas et comme vous êtes prévenus, c'est direct à la poubelle, ce que je veux bien croire compte tenu de l'aspect ragoûtant et de l'odeur!
Il n'en fut probablement pas de même pour mes boîtes de sardines millésimées au départ de Brest! Elles ont dû régaler plus d'un rude et fier breton.

samedi 18 août 2012

Au revoir Israël

Retour en France... Sommes arrivés trois heures avant l'embarquement à l'aéroport Ben Gourion mais on a bien failli ne pas partir!
À rouler sans vérifier la carte afin de repérer l'aéroport, sommes partis pour le Neguev, droit devant, 30 bornes, au bas mot, aller-retour ; sans compter qu'au préalable on a roulé vers le nord de Tel Aviv dans l'espoir de trouver une boutique de valises, ouverte un jour de Shabat!
À l'arrivée, on a dû rendre la voiture à perpèt, la navette allait partir quand l'adolescente écervelée s'est rendue compte qu'elle n'avait plus son passeport laissé probablement dans la voiture! Course sous le soleil, fouille en règle de l'habitacle, passeport entre une tablette de chocolat fondue et la banquette! Ouf!
À l'arrivée, tous nos bagages sont passés au détecteur, trois passagers ont eu le droit à une fouille approfondie, notamment le boy friend à qui on avait fourguer un certain nombre de souvenirs dont un qui avait éveillé la perspicacité des douaniers ....le sublime pot de miel de dattes ou de caroube avait coulé sur les chemises abercrombie les pourrissant d'une odeur caractéristique à faire accoucher une couvée de singes en plein vol!
Le pot a été sauvé avec amour, mis dans une énorme boite en carton après plusieurs couches de plastique. La bonne option aurait du être de laisser le pot en cadeau à l'armada de douaniers mais je n'ai pas su m'exprimer et visiblement la jeune femme préférait l'envoyer en France!
Au final, nous n'avons pas poireauté, point positf! Je n'ai même pas pu envoyer mon billet d'Israël.

Où es-tu allé à la plage cet été?

À Tel Aviv!!
Trop classe!

vendredi 17 août 2012

Tel Aviv ...

Nous sommes logés dans un hôtel de charme, très chichi pompon, gay friendly: Eden house TLV. Les chambres sont petites mais neuves, au décor floral et façon toile de Jouy, très bien tenues. Le personnel est charmant et très serviable. L'hôtel est surtout situé à deux pas de la plage Aviv beach..sympathique, propre car nettoyée tous les matins au tracteur ratisseur.
À midi nous avons fait bonne pioche en déjeunant chez Goocha: calamars, moules et crevettes sur un lit de purée et comportée d'oignons et de courgettes , le tout cuit à la plancha.
Revenir ensuite sous le cagnard par le bord de mer venteux ou le long du boulevard à l'ombre des ambassades et des grands hôtels.
Deux langues sont entendues l'hébreu ou le français!

Tel Aviv

J'ai aimé Jerusalem, j'aime Tel Aviv: moins de bébés, peu de religieux mais quelques-uns, musulmans en rupture de jeûne ou hassidimes sur les remblais-pelouses le long des plages.
La ville est en chantier, disparate.

jeudi 16 août 2012

Suzanna

Sommes en soirée dans un restaurant d'un quartier branché de Tel Aviv... Suzanne comme dans la chanson: gai, joyeux, amical, bonne cuisine, friendly...
Les femmes sont sublimes, les hommes aussi! Nous aussi, forcément. Avons sorti nos belles robes et buvons du rosé!
La vie est belle !!!!

Tel Aviv

Bain dans une mer à 30.... Chaleur moite ... Ville surprenante!

Mahane yehuda

Hier matin ce fut l'expédition au marché du mercredi, très animé: saveurs orientales, fruits et légumes à profusion et gros bordel ambiant. Nous sommes revenus entre deux visites culturelles goûter les plaisirs des gargotes.
Les personnes âgées sont aussi nombreuses que les enfants, les vieilles alertes trempant avec un infime plaisir leur pita dans la sauce. Les vieux sont plus rudes, au visage qui s'éclaire lorsqu'on leur demande un renseignement et qu'au détour d'un étal, on les croise à nouveau.

mercredi 15 août 2012

Israël muséum

Israël muséum est assurément, selon moi, un des plus beaux musées que j'ai pu voir jusqu'à présent: muséographie moderne, informative, collections superbes, rares, remarquablement mises en valeur, architecture intéressante.
C'est un tel régal que nous y retournons demain pour la troisième fois!

Israël

Colorés c'est le moins qu'on puisse dire!
Nous baragouinons quelques mots en hébreux (je me vante), en anglais surtout et il est très fréquent qu'on nous demande d'où nous venons et pourquoi nous sommes là: en vacances ou si nous habitons!
Le pays fascine et attire des migrants européens ou américains. Ils sont très nombreux dans le quartier où nous logeons: la colonie allemande. Piscine olympique, restaurants, bars, cimetières, et végétation luxuriante...à conseiller!

mardi 14 août 2012

La moitié du monde

Sur cette photographie, il s'agit du tombeau de David, du moins la part réservée aux femmes, celle pour les hommes est un poil plus grande...Le monde est ainsi divisé, les êtres impurs mais utiles à la reproduction d'un coté et le mâle viril qui prie et pense.
Dans les synagogues, les femmes sont à l'étage, cachées derrière un voile, les hommes en bas, plus près de dieu et de ses rites et objets sacrés. Les hommes en noir, ultra orthodoxes, sont divisés, certains aimeraient mettre en place une ségrégation des sexes, trottoirs, bus, magasins, pour homme ou femme!! Ces dernières se consacrent à l'enfantement. Notre record, 9 enfants ..que des filles que d'aucuns ne considèrent pas comme tel (enfant) puisque elles n'ont pas de pénis entre les jambes! Poussettes et enfants pullulent, ils grouillent et sont drôlement sages!

lundi 13 août 2012

Trois religions

... Et toutes leurs variantes!
Communautés imbriquées mais séparées, à l'histoire commune mais faite de confrontation.
Chacun y va de sa tenue vestimentaire, exhibe des signes religieux de manière ostentatoire, dirait-on en république. Ici on identifie: j'aime les vieux coptes encapuchonnés, les chapeaux en fourrure des ultra orthodoxes, les perruques de leur femme.
Le pékin moyen n'a pas de code vestimentaire, il patchworke....
Alors et la photo?
Rien à voir il s'agit de notre dame de la dormition sur le mont Sion: la vierge dort mais son corps repose en bas du mont des Oliviers ou à Ephèse!
On a vu les deux tombeaux par précaution.

Nourritures terrestres







Avant /après
Repas frugal dans un petit restau très sympathique conseillé par le routard dont je suis fan: Tmol Shilshom (titre d'un livre de Shmuel Yosef Agnon Israelien, prix Nobel de littérature en 1966) dans un cadre intime et chaleureux, dans le dédale de rues de la nouvelle ville. La shakshouka (genre piperade) se mange à même l'assiette.. Cooking out n'a rien laissé!

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