mardi 30 juillet 2013

Capri, c'est fini..

Sur la photographie, au loin, Capri... Dernière soirée très sympathique dans les rouleaux, vent et houle impressionnante sur la plage de sable noir. Nous avons été littéralement lessivés mais dans une eau à 28, cela reste épatant!
Un avant-goût de la Bretagne? Du moins pour ce qui est des vagues, pour le reste un doute m'étreint....

A mes amis Bretons...

Beau, 34 degrés, légèrement venté, un peu de vagues et deux ou trois jolis nuages pommelés .
Bref ...

lundi 29 juillet 2013

Bain et bouffe!

Heureusement que l'on nage et que l'on marche ! ( notamment lorsque le minibus brinquebalant ne passe pas! )
Avons exploré les criques et pointes rocheuses à la recherche d'un fond matin non stérilisé ...
Bref! Bonheur simple, chaleur, repos ...

Marina

Marina ....Que bello!

dimanche 28 juillet 2013

Procida

Arrivés aux aurores sur l'île de Procida, chouette lieu préservé sans les hordes de Capri ... Premier bain sans contrainte sur une plage publique de sable noir !

Chaud bouillant

38 degrés au bas mot...
Mais on voit bien le Vesuve!
Cette nuit avons expérimenté sans climatisation dans un immeuble de 1936 ( 14 eme année du fascisme) au dernier étage .... Chaud et tous les bruits de la ville amplifiés façon caisson....
On a baigné dans notre jus!

samedi 27 juillet 2013

Bacci

Ce que j'aime, ce sont les oratoires que l'on trouve à tous les coins de rues, fleuris, entretenus épisodiquement pour la plupart mais avec une petite loupiote qui grille jour et nuit!

vendredi 26 juillet 2013

Boire

Où boire un verre le soir?
Place Bellini : grosse, grosse ambiance! Y a les riches assis aux terrasses et les moins riches, plus jeunes, la bouteille à la main et le oinj dans l'autre! Musique souvent excellente et chaleur un poil moite ....

Villa de Poppée

Poppée deuxième épouse de Néron morte des suites d'un coup de pied au ventre donné par son mari!
On touche les peintures, on rêve de s'immerger dans la piscine de 50m de long et six lignes d'eau!
Herculanum ...Nous n'irons pas a Pompeï trop chaud trop dégradé...

jeudi 25 juillet 2013

The place to be! Après des jours de pérégrinations , avons enfin trouvé la plage oú se baigner .... Génial mais on ne sait pas comment rentrer au b&b monteoliveto dans le centre historique... 






Vomero

Se perdre dans Naples
Humidité
Chaleur
Expresso....
Espérons bain cet après-midi!

mardi 23 juillet 2013

Naples

Couleurs napolitaines! Une ville très attachante, belle!
Riche!
De multiples quartiers qui ne se ressemblent pas! Et pourtant nous sommes à Naples, ville du sud et de bord de mer!

Mojitos

...chiaia ... Avons fini par trouver un bar branchouille typé vieux beaux friqués avec apéritif en dessert !

lundi 22 juillet 2013

Soir

Un aperçu du cabinet secret , musée archéologique !

Napoli

Comment dire?
Épatant!
Surprenant!
Relativement calme le dimanche....
Avons encore du boulot pour trouver la petite bouffe pas cher et bonne, une plage où nager....
Glacier le Gay Odin à deux pas ....
B&B dans un vieux palais ( mais vieux franchement)
A nous les aventures!
Divines enfants ravies ....

dimanche 21 juillet 2013

Les mots pour le dire de Marie Cardinal


Je dévore ce livre de Marie Cardinal. Pour qui s'intéresse à la psychanalyse et a des difficultés à lire Freud et consorts, j'en conseille la lecture. Ce récit est autobiographique mais sans doute à ne pas prendre au pied de la lettre (comme j'ai pu lire certaines critiques reprochant à l'auteur de broder), par bien des aspects il relève du roman et de la littérature. L'auteur a un talent infini pour évoquer l'Algérie, ses paysages, ses odeurs, ses fleurs, ses habitants. Elle  témoigne d'une époque révolue, à deux doigts de virer au drame, sanglant.
Marie Cardinal raconte ses sept années de divan qui l'ont sauvée de la mort probable ou de la folie. L'on découvre ainsi à quel point, des évènements vécus par les enfants, qui, aux yeux des parents ou de l'entourage,  sont insignifiants, peuvent se révéler terrifiants et marquer à vie la personnalité de l'adulte, l'enfermant dans des peurs dont il ne peut sortir.
C'est une  découverte à la manière de Matoo, pour les vieux auteurs, le livre de Marie Cardinal est sorti en 1975, il est excellent, se lit facilement. 
En le refermant, j'étais toute émue et regrettait de l'avoir fini aussi vite! Un peu orpheline..

samedi 20 juillet 2013

Ultime taille


Y'avait urgence, une taille côté voisin en l'absence du chien! Je m'y suis donc attelée dès 9h après une tonte de forcenée (la p.. de tondeuse n'est plus auto-tractée) en espérant qu'il ne pleuve pas d'ici les 10 jours à venir.
Taille des rhododendrons, légère, type effleurement sur le dessus afin d'en maîtriser la pousse et type mur végétal très laid pour pourrir la vue du voisin et pouvoir passer cool entre ma haie, son grillage et surtout son chien fou aux crocs acérés.
Bref, complètement pétée, bourrée d'endorphines j'ai fini par caler l'escabeau dans un coin afin de parfaire le dessus .... taaddah !
Et là, j'ai perdu l'équilibre, je me suis vue partir en arrière sans rien maîtriser, lâchant le taille haie (j'ai toujours peur que ce truc s'emballe, ne s'arrête plus et me coupe les jambes) et ma tête a violemment cogné par terre, ainsi que la hanche ... Un instant je me suis demandée si j'étais morte, puis si j'avais un truc cassé et enfin si je n'allais pas tomber en coma.
Et puis non, j'ai fignolé vite fait et déclaré en moi-même que les conneries, ça suffisait!
Demain Paname! 
Dimanche Naples, Napoli et viva Italia!
PS: A suivre .... 

vendredi 19 juillet 2013

Mental neutre


Depuis hier je fais la gueule, ce qui n'est pas dans mes habitudes. Prendre l'air soucieux et contrarié ne signifie pas que je boude, tout au plus je manifeste juste mon mécontentement! Pour moi, faire la gueule consiste à ne plus parler, rester indifférente, vaquer à mes occupations sans m'occuper de qui que ce soit, passer mon chemin, ne pas répondre aux questions sauf par onomatopées après plusieurs sollicitations, partir sans dire où je vais. Je connais ces attitudes dans mon entourage et c'est pesant, très....
Je m'y suis donc essayée toute la soirée et l'on peut dire que ça a marché: j'ai eu le droit à de plates excuses, des bonnes nuits mamoun et autres amabilités....
Pour autant,  une grande spécialiste me dit de préférer le  mental neutre.
Voyons, voyons, qu'en dit Google?
Le premier site affiché est Atlas-yoga.com:
Les deux mots clés renvoient immanquablement à méditation. Autant dire que ce n'est pas ce dont j'ai besoin. Je cherche une réponse simple qui éclaire la pratique du mental neutre, et surtout un mode d'emploi, simple et efficace. Sans doute suffit-il de fouiller le site, j'y trouve cela: 
"Le mental neutre ou méditatif est la mentalité ultime du «gagnant gagnant». Vous regardez le jeu de la vie avec compassion. Le mental neutre évalue la matière que vous envoie votre mental négatif et votre mental positif (ainsi que le reste des 10 corps) et vous donne des conseils dans les 9 secondes qui suivent. Il a une qualité très intuitive et vous permet d’avoir accès à votre âme. Il est l’écho de votre âme. S’il est faible vous aurez des difficultés à prendre des décisions. Vous aurez l’habitude de vous sentir victime de la vie parce que vous ne saurez pas comment intégrer vos expériences et leur trouver un sens. Vous éprouverez des difficultés à voir au-delà des polarités de la vie sur Terre et à vous accorder avec le grand schéma cosmique des choses. Blabla.."
Autant vous dire que je ne suis guère avancée ...
Heureusement il y a wiki ... Selon l'auteur, l'observateur reste neutre et silencieux (le "silence mental") en examinant l'apparition et la disparition des sensations agréables, neutres ou désagréables, sans juger, sans chercher à retenir la sensation agréable ou à rejeter la sensation désagréable. L'observateur fait l'apprentissage du détachement et il se libère progressivement de la matière, de la sensation, de la perception, des conditionnements mentaux, de la conscience. 
Voilà qui est sage, je vais donc m'appliquer à travailler mon mental neutre de manière empirique ... S'il suffit de rester neutre et silencieux... Je peux le faire!
Pas gagné! 
En cadeau, une photographie des Glénan, sur une plage, où la pratique du mental neutre doit quand même être plus facile à réaliser!  

mercredi 17 juillet 2013

En mode chimpanzé

 Florilège d'un éminent stagiaire à la campagne ...

... je ne ferai ni inséminateur, ni paysan, ni contrôleur laitier!
Ils répètent trop, toujours la même chose, plusieurs fois,  pour se convaincre qu'ils ont  pris la bonne décision.
Du méteil.
Enlever les cailloux, les pierres en fait .... donc en mode chimpanzé, (notes du traducteur:  les pierres à bout de bras, ballants, les jambes légèrement écartées, le dos courbé )
Deux palots inexistants qui font de l'ordi et doivent tailler les haies. Jamais je n'aurais fait ça pour mon père ( et la copine d'ajouter, si mais à condition d'être payée)
J'aime quand les vaches s'excitent, elles meuglent en choeur, se répondent, surtout lorsqu'on vient de leur enlever leur veau qu'elles cherchent partout.
Donner à boire aux veaux: poser sur la barrière, ensemble, les deux seaux sinon c'est la guerre entre les deux bestiaux, le plus rapide jarte l'autre puis ils se têtent mutuellement.
Faire la faucille, s'occuper des enclos.

Ami poète, voici le meilleur pour la fin ... 
L'inséminateur est venu, il vide d'abord le cul de la vache, dans le meilleur des cas, il se fait chier dessus. Dommage, il est beau et j'aurais bien aimé le prendre en photo tandis que la vache défèque alors qu'il a le bras dans son cul....

mardi 16 juillet 2013

De l'art ...


Pratiquer le jardin est tout un art, ainsi qu'une drogue.
C'est comme faire du sport, au bout de 20 minutes, je secrète des endorphines, je dégouline littéralement surtout sous la couche d'écran total mais je ne peux plus m'arrêter...
C'est comme l'art, aléatoire, enfin pas pour les spécialistes dont je ne suis pas.
Au printemps j'ai pratiqué la coupe au ras, avec bonheur mais pas avec succès. Si j'obtiens cette été de magnifiques boules de verdure, les fleurs sont aux abonnées absentes: certains buissons donnent trois malheureux boutons alors qu'ils devraient être couverts....
Ne me reste plus qu'à pratiquer dès maintenant la coupe définitive qui durera une année et donnera l'année prochaine de belles fleurs.

dimanche 14 juillet 2013

A bicyclette ....



Je suis revenue en bicyclette d'une petite soirée bien sympathique.... Sur le chemin de terre, je me suis sentie dans les années 50, sur le sentier, sans lumière je n'y voyais rien. La voûte des arbres protégeait de la fraîcheur nocturne.  J'avais mis ma robe graou, il ne manquait que les soquettes blanches dans des chaussures à lacet en semelle de bois. Puis j'ai pris la grand'route, j'ai croisé des groupes de personnes, muettes et d'autres probablement avinées qui m'ont crié de mettre mes feux , puis une voiture de flic qui ne s'est même pas arrêtée.
Il faisait un poil frais, dommage mais sur ma bicyclette rouge, je jubilais, vraiment , le sourire jusqu'aux oreilles , dans la demie-pénombre d'un soir d'été en Bretagne.
Je me sentais dans les films de Claude Sautet, Vincent, François Paul et les autres ou dans les amants, les femmes les maris . .... Allez savoir pourquoi!

Le repas était excellent ....
- moules marinées à l'oignon frais rouge et une pointe de curry
- travers de porc grillés;
- courgettes à la crème
et glace faite maison au beurre salé avec daim écrasé ... Vins excellents et whisky de la cave de Pont-Aven, une adresse à ne pas manquer ...
Bref, je sacrifie à l'expression à la con, que du bonheur!
Mentions spéciales aux cuisiniers, dignes de Cooking out .

vendredi 12 juillet 2013

Brest, la blanche


J'aime la rue de Siam à Brest, je ne m'en lasse pas... et depuis que le tram y passe, elle est grouille de silence! Toujours autant de monde qu'avant, ouf! Le tram aurait pu tuer les commerces (comme à Nancy) mais sous le soleil de juillet et des soldes, il ne semble pas. Celui-ci (le tramway) vert pomme, est rempli, signe de son succès immédiat ce qui n'est pas le cas à Angers, par exemple, où je l'ai vu arriver quasi vide, place du Ralliement, plusieurs fois!
Mes copies de bac ont largement évoqué le succès de ce mode de transport, et tous les avantages qu'il apporte à Brest et ses habitants, ne me demandez pas le lien avec les sujets, il n'y en a  aucun ....si ce ne sont les mots:  développement durable. J'ai ainsi appris que le vert était sciemment choisi afin de montrer la volonté politique écologique de la municipalité.
Arrivées aux aurores sous le gris et dans le froid, on se sent indubitablement Bretagne nord, les nuages se sont levés vers midi mais on pelait en robette d'été... La divine enfant a eu un avant-goût de ce qui l'attend l'année prochaine, quoique, il semblerait, qu'il y ait plus de soleil qu'à Nancy...
Des années de recherche d'appartements nous ont permis d'être efficaces surtout après avoir visité deux ou trois gourbis que les proprios n'hésitent pas à mettre sur le marché à prix d'or: genre, une seule fenêtre donnant sur un mur, borgne et gris,  mezzanine de 70 cm sous plafond en contreplaqué, relents de bouffe et de tabac, humidité. Alors évidement le choix est rapide lorsque l'on trouve, un meublé, neuf, grand, clair, hyper bien situé, tranquille propre même si il est au rez de chaussée surélevé. 
Nous avons sacrifié au repas chez IKEA et au parcours fléché sans grand enthousiasme à vrai dire, je n'ai ni l'oeil ni la patience de repérer l'objet inusable, original et beau dont j'ai besoin!

jeudi 11 juillet 2013

Pourquoi je lis Ouest-France



Je ne lis certainement plus ouest-France pour ses analyses politiques quasiment inexistantes, ni pour les articles fouillés qui ont disparu depuis belle lurette, sauf peut-être sur la PAC (politique agricole commune) ou ceux concernant  les éleveurs de porcs et producteurs de lait, ses pages foot dont je n'ai rien à battre.
Je lis ouest-France par atavisme et par habitude. Il était chez moi, à l'époque, une référence journalistique, je l'ai retrouvé en Bretagne, lorsque, enfin, on me l'a livré dans ma boîte au petit matin. 
J'aimais alors la densité de la page. Depuis quelques années, il s'est considérablement aéré jusqu'à n'être plus que l'ombre de lui-même, un fac-similé du Télégramme, une copie conforme du Courrier de l'ouest que je portais en peu d'estime, voire de République du Centre. 
Je ne lis pas Ouest-France pour ses articles sur la religion et les catholiques ; c'est une règle, chaque jour, il est question du pape ou du nouveau curé de Saint-Breizh ou du pardon de Saint-Nic et si l'actualité ne s'y prête pas, il y a bien une chapelle nouvellement restaurée ou un magnifique calvaire dont il faut faire la promotion touristique  et cultuelle
Je ne lis pas Ouest-France pour son parti-pris école privée, absolument scandaleux, on peut parler véritablement de publicité pour les curés.
Non, je ne lis pas pour le nombre d'articles incalculables concernant les faits divers, les morts, les accidents, les incendies, les tentatives de viol. Il y a quelques années, ce type d'articles ne se trouvait que le lundi, les week-ends ayant été violents et mortifères, depuis le journal fait état d'une litanie de chiens écrasés. 
En vrai, je lis Ouest-France, un peu, pour toutes ces raisons, mais surtout  car il se lit le temps du petit déjeuner, en peu de temps.
Et pour ces merveilleuses photographies comme celle ci-dessus prise à Bannalec pour le pardon de Trébalay! Avouez que l'andouille valait bien un  cliché!

mercredi 10 juillet 2013

Ne poussez pas!



Après toute cette flotte que l'on connaît depuis deux ans, le jardin est une jungle et évidemment c'est quand la canicule arrive qu'il faut tailler...J'ai attaqué au taille-haie électrique les fleurs d'armérie maritime qu'il a fallu ensuite ratisser. Cette plante qui rend les jardins pareil à des tableaux de Monet, est en fait une conquérante qui bouffe tout, graine à qui mieux-mieux. J'ai donc décidé d'arracher tout ce qui avait échappé à la grande faucheuse. Bien m'en a pris, je retrouve ce qui fait l'essence du jardin, ses plages de sable. L'activité est addictive, au bout de 40 minutes, j'ai probablement trouvé un taux hormonal satisfaisant, un lâcher d'endorphines suffisant pour ne plus voir le temps passer. Je dégoulinais de sueur, incapable d'arrêter, à la fois épatée par le résultat et insatisfaite par tout ce qui reste à faire.

La bain, malgré la sueur que je sentais froide, soumise au zef du petit matin, fut salvateur dans une eau claire, limpide, on se croirait dans les îles.

A cette heure, il n'y a sur la mer que les petits bateaux qui relèvent les casiers à la recherche de l'hypothétique homard, ou de la baudroie. Deux petits mecs à bord d'une annexe cherchaient ce matin autre chose que des crabes, ils sont restés un temps infini dans l'eau, en maillot de bain, je n'ai pas vraiment compris ce qu'ils y faisaient.

J'aime la lumière particulière du soleil levant.
Apaisant.

lundi 8 juillet 2013

Rencontre au sommet


Quand Bung cooking  rencontre Cooking out, la première prend une grande leçon de cuisine mais pas que....
Sous le soleil de juillet, j'ai pris des notes très instructives, qu'il me reste à appliquer, d'habitudes afin de rationaliser les besoins et la cuisine. 
Depuis que je fais les courses par internet (ce qui est rapide et économique), j'ai perdu le goût des queues à la caisse, du froid dans le magasin, du bennage dans le charriot. J'aime ouvrir mon coffre,  que quelqu'un dans la minute qui suit,  y mette les sacs remplis scientifiquement. Cependant, il n'est pas facile de trouver tous les produits simples et bons sur une page de magasin qui tente de vous fourguer ce qu'il souhaite écouler au plus vite.
Nous avons donc satisfait à tous les rituels du week-end festif,  de la visite à la poissonnière et au producteur bio à celle  au super marché du coin. Cooking out connaît les prix, sait ce qui est bon et peu onéreux. Mais alors qu'à la caisse je benne dans le plateau automatique, elle range, elle empile, puis remplit un minimum de sacs pour plus d'efficacité: j'y vois juste des minutes en plus dans  un  hangar triste, puant et glacé. Peu importe qu'à l'arrivée je sois obligée de me mettre à quatre pattes pour ranger mon frigo, si tant est qu'on puisse appelé rangé mon réfrigérateur!
Cooking out est une artiste, elle a un don, une énergie peu commune et nous a offert pendant 5 jours toute une gamme de saveurs épatantes que plusieurs générations d'ancêtres bretons abrutis en chapeau rond n'ont pas su me transmettre, sortis de la galette saucisse, du beurre salé et des patates!
Je n'en citerai qu'une dans ce billet : tremper ses langoustines dans une mayonnaise à la coriandre fraîche!
J'ajoute cette magnifique photographie d'une salade de sardines marinées sur un lit de courgettes jaunes et d'oignons rouges frais, avec groseilles et coriandre....


samedi 6 juillet 2013

C'est l'été


C'est l'été, enfin, et les journaux se font écho des tenues estivales à adopter pour une allure branchouille. Cependant, je ne conseille pas le port du maillot de bain une pièce sous un short façon tee-shirt sauf à adopter un coton de très grande qualité.
Effectivement, l'hygiène de la foufoune ne peut pas se contenter d'un lycra qui favorise la fermentation, la sudation, la champignonade, l'élevage en batterie d'une couvée de candida albicans
De la même façon il convient de se changer après le bain, afin d'éviter que la chaleur humide ne débouche sur des démangeaisons inélégantes qui vous plombent à tous les coups une allure à la mode!
Au moulant du maillot une pièce, préférer la robe légère en lin, la soie vaporeuse, la maille aérée et le bon vieux slip en coton.
C'était les conseils bien avisés du Breton, pure souche, qui finalement craint le trop chaud. 

Assez bien !

Avec 7 en math mais des notes au dessus de 12 partout ailleurs (sauf en français passé l'année de première) la divine enfant est bachelière! Je suis surtout très fière de son 12 en philo, allez savoir pourquoi!
Bref, une excellente journée sous le soleil, que vouloir d'autres?

vendredi 5 juillet 2013

La veille ...


Demain ce sont les résultats du baccalauréat, je n'ai jamais été aussi stressée et aussi  zen, après un repas aviné au Nautile (les derniers feux du cuisinier étoilé avant son départ) en bonne compagnie.
La divine enfant flippe mais ne montre rien et, à minuit, se fait un plat de pâtes alors que je m'apprête à mettre la viande dans le torchon (excusez du peu, mais je me sens tout de même d'humeur primesautière). Avec 7 en math et des notes identiques à celles du bac blanc, elle est devient bachelière!
Demain j'en saurais plus: soit je me couche et me planque sous l'oreiller de manière à ne pas faire rougir ma face aux yeux du monde, soit je bois le champagne dès potron minet, (9h du matin, d'aucuns diront que minet est déjà recouché!)
Bref .... tadaah ....

mardi 2 juillet 2013

Londres

Pour conclure, j'aurais voulu écrire un long billet chiadé sur Londres.... mais copies obligent, après un week-end de cinq jours chez la perfide Albion. Je dois m'y coller avant la date et l'heure fatidiques, jeudi soir à 17h. J'ai la hantise du blocage du site, et si je ne souhaite pas être la première à rentrer mes notes, j'ai trop peur de rester coincée sur une page qui ne s'ouvre pas! 

Cependant, il me semble garder le goût ignoble d'une soupe japonaise ingurgitée dans un restaurant, (une gargote), qui, en janvier, était génial, ni trop cher, ni trop basique où j'avais adoré les herbes fraîches qui aromatisaient mon plat, le thé servi à volonté, la simplicité du lieu et sa chaleur par un froid de canard! Las, cette fois-ci la petite adresse pas bégueule conseillée par le routard (et à juste titre) a perdu de son panache! Soupe insipide pour ne pas dire, ayant un goût de m..., service pitoyable, une tasse de thé et encore, Tokyo dinner est à fuir.... Après un plat inachevé qui au final nous a servi d'entrée, nous avons échoué chez Momo,  25 Heddon street... à ne pas rater! 


Ambiance chaleureuse, musique marocaine, lumière tamisée, fête d'anniversaire, convives agitant leur mouchoir au dessus de leur tête en improvisant une danse du ventre et un groupe de mecs sublimes accompagnés de mannequins d'au moins deux mètres .... 
Mais ce sont surtout les trois entrées et les deux desserts qui nous ont fait oublier la merdasse japonaise: pastilla comme là-bas, salade de pois chiches aux oignons craquants marinés (un mystère à éclairer malgré l'enquête menée par le maître), crêpes au miel et mille feuilles aux fruits rouges avec un rosé excellent qui m'a rincé la bouche! On assiste au balai ballet des trois cuisiniers derrière leur comptoir, leur souci du détail avant de servir l'assiette, la beauté du résultat. 
Bref, c'est repu (et pour cause) que nous avons passé notre dernière soirée d'été à Londres. Car, depuis, ici, c'est l'hiver, l'arrivée à Brest est un choc, le froid et l'humidité prennent la tête comme dans un étau, la petite veste légère ne suffit plus, on se gèle les miches ...

J'adore

Avant de plus longs billets, voici une photographie d'un de mes coups de coeur, le long de la Tamise, un chanteur, là, tous les jours de l'année: en manteau l'hiver, sur une chaise longue l'été ....
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