dimanche 29 novembre 2015

21 nuits avec Pattie des frères Larrieu

21 nuits avec Pattie est un film "gnan gnan" qu'on peut très bien se passer de voir y compris à la télévision à moins que vous ne cherchiez une bonne raison de vous endormir sur le canapé! J'exagère un peu ... Néanmoins. 

Il est rare que j'aille au cinéma le samedi après midi, à Bénodet de surcroit, encouragée par des critiques dithyrambiques de la presse unanime, voulant échapper à l'atmosphère pesante de la maison, à la pluie,  avec, cependant, une pointe de culpabilité concernant le monceau de copies accumulées sur le bureau! Bref, je me réjouissais de passer un bon moment. J'ai failli partir au milieu du film ce que nous n'aurions pas manqué de faire avec Sameplayer.
Je n'avais pas envie de dormir, pour une fois, ce qui est vraiment dommage!
La presse est soit vendue, soit manque sérieusement de sens critique, il convient comme d'habitude de se baser sur l'avis des spectateurs beaucoup plus modérés. De fait, trois étoiles au compteur côté cinéphiles contre quatre et plus côté presse. Il y avait forcément un loup! J'aurais dû me méfier et faire confiance à ma paresse habituelle qui me suggère régulièrement quand j'ai des velléités de cinéma "reste sur ton canapé"!  
Pour faire simple, l'extrait qui tourne en boucle afin d'attirer le chaland est quasi le seul qui soit vraiment péchu! On s'ennuie ferme les trois quarts du film, les paysages de l'Aude ne suffisent pas à combler l'ennui, ni l'excellence du jeu des acteurs. En gros, Isabelle Carré marche, monte des escaliers, les descend, marche, marche marche ... 
1h55 sans réel érotisme, y compris suggéré, l'émotion ne vient jamais, on esquisse parfois un sourire, sans plus. 
Le film est aussi très conventionnel et moralisateur sur le rapport des femmes au sexe, puisqu'à la fin, tout rentre dans l'ordre, l'amoureuse de la bite se range près d'un vieux (forcément) André Dussolier qui n'est pas de la première jeunesse et la frigide retourne près de son mari... La morale est sauve. 

La moyenne d'âge des spectateurs à Bénodet dépassait largement les 75 ans!

samedi 28 novembre 2015

D'après une histoire vraie de Christian Rizzo

J'aime la danse et notamment d'après une histoire vraie de Christian Rizzo. 

J'aime que le spectacle commence à la manière de Cédric Andrieu, sans musique, juste les pas frottés sur le parquet de plastique lisse, le souffle des hommes pas encore échauffés, et comme une promesse,  les deux batteries sur leur estrade. 
Les hommes dansent, patinés de gris, taupe, jean, teeshirt, pieds nus, ce qui confère la touche de sensualité, pieds agiles, souples qui battent dans l'air. Puis la musique, les sonorités, les percussions se dévoilent, doucement puis dans toute leur puissance, tandis que les danseurs évoquent le sirtaki de Zorba le Grec, j'y ai pensé tout du long sans savoir que l'auteur s'est largement inspiré des danses traditionnelles méditerranéennes, l'enlacement des corps, les bras ouverts, la joie de vivre. 
On passe une heure épatante, le coeur cognant au rythme des batteries. 
Toujours les mêmes à la sortie, les aficionados, les amoureux de la danse, enthousiastes. 
Décidément le théâtre de Cornouailles nous gâte! 

dimanche 22 novembre 2015

Une virée automnale à Paris ...

Décidée il y a quelques temps déjà, je ne pouvais manquer cette virée automnale à Paris! N'est-ce pas résister un peu face à l'adversité? 

Au programme, j'ai sacrifié à l'excellente exposition consacrée, au musée d'art moderne de la ville de Paris, à Andy Warhol dont il manque pas mal d'oeuvres, mais dont le choix de celles exposées est somme toute épatant et éclectique! Bref, j'adooore! 
Et décidément je pense mieux aimer les artistes contemporains que les classiques! 
L'accrochage y fait peut-être beaucoup. 
A Orsay, pour cette raison, j'ai moins apprécié "Grandeurs et misères. Images de la prostitution 1850-1910". Confinée dans un espace bas de plafond, dans des salles ridicules où l'on joue des coudes pour approcher certaines oeuvres grandes comme un timbre poste, à lire des étiquettes écrites trop petites, l'exposition perd de son charme. Je n'aime pas Orsay. 
Des boudoirs sont consacrés aux images pornographiques, dans lesquels on pénètre en écartant de lourds rideaux de velours rouge, satisfaisant notre goût du voyeurisme coupable. Femmes bien en chair, hommes en chaussures et chaussettes mais cul nu, poses lubriques, partouzes, un mètre linéaire de rapports homosexuels, bref, rien de nouveau sous le soleil, nos ancêtres savaient faire. Globalement elle est instructive et fait le tour de la question! 

Il est toujours aussi agréable de musarder, même par temps de pluie et froid de gueux à la nuit tombée, dans les jardins des Tuileries ou du Palais royal, faubourg Saint-Honoré, place des Victoires, dans le quartier du Marais, de boire un verre en terrasse, à l'étoile manquante, ou rue Montorgueil. Si, vendredi midi, l'ambiance était pesante et lourde, -j'ai rarement vu la place carrée du forum des halles aussi vide et silencieuse-, la vie, la ville se sont animées samedi. Dimanche, les rues étaient pleines! 

Je signale avec jubilation, un musée à découvrir : le musée de la chasse et de la nature! Etrange, "barré", étonnant. La foule en ce dimanche frileux y était tout aussi surprenante que les oeuvres exposées: sculptures, animaux empaillés, appeaux, peintures, vaisselles, photographies, armes, mobiliers, .... . Un concert de musique contemporaine y était produit et mis en scène, de manière totalement ésotérique: acteurs à tête de loup ou de chevreuil, habillés de noir, spectateurs religieusement absorbés, ambiance sombre, on se serait cru à une cérémonie de magie noire. Brrr! 

Terrines 


mercredi 18 novembre 2015

Le silence habité.

Le titre en ces circonstances dramatiques semble bien choisi ... Il n'y a pas que le silence qui fut habité, j'avoue y avoir contribué avec bonheur! 

Depuis vendredi, les sorties et voyages scolaires sont annulés, y compris en province dont c'est mal connaître la vie trépidante. Les autorités craignent sans doute l'effet de masse, le transport en bus, pour une après-midi au cross départemental ou au spectacle au théâtre voisin! Or tous nos élèves arrivent en foule au bahut en transport en commun, dans d'énormes cars qui déversent chaque matin, des hordes d'adolescents endormis, le ventre creux, sentant bon la savonnette (quand ils n'oublient pas de changer de fringues)! Pour suivre la logique, il aurait fallu supprimer tous les transports  cette semaine! Par conséquent fermer le lycée! 
Ainsi donc, c'est presque seule, hier soir, que j'ai assisté à un spectacle de musique contemporaine, avec une poignée de jeunes filles, curieuses de tout, déterminées à se rendre à Quimper coûte que coûte, au vieux théâtre aux murs égratignés, aux fauteuils de velours rouge, éculés mais néanmoins confortables. C'est là que le bâts blesse puisque la tendresse d'un confort ne peut que me conduire à vivre mon péché mignon: dormir! 
Il faut dire que le spectacle s'y prêtait grandement. Je n'ai rien compris à "coq rouge dans jour craquelé" ni à "sérieux gravats" et ce malgré les explications d'un haut niveau intellectuel. La phrase,  "à l'extension de la dynamique à des situations extrêmes" si l'on en croit le fascicule sensé m'en révéler la subtilité, ne m'aide guère à en saisir le sens! Bref, je fus cruche, insensible aux dynamiques les plus restreintes c'est à dire à peine audibles. Point de dynamique selon l'expression consacrée  mais tout son contraire, une furieuse envie de dormir!
Friande de musique contemporaine que j'aime voir et écouter sur scène, j'y allais curieuse, enthousiaste! C'était sans compter sur le compositeur, grand amateur de son épuré, de souffle évaporé, craché, léché, pshitté, plutôt dans les aigus et largement répétitifs, ponctués de silences pesants, forcément habités, inspirés,  au beau milieu desquels, épuisée par une longue journée et une semaine stressante, j'ai poussé un énorme ronflement qui m'a réveillée, celui que l'on pousse la bouche ouverte, totalement relâchée, gorge libérée, celui qui vient des tripes, libérateur, salvateur mais puissant, juste avant de recevoir de mes voisins, de concert, deux sérieux coups de coude!  J'avais commis une extension de dynamique!
J'ai donc largement participé à une oeuvre d'exception assurée que toute la salle quasi vide a entendu l'affront aussi fort qu'un moteur  mobylette. 
Immédiatement, j'ai été prise d'un fou rire inextinguible, irrépressible, m'imaginant ponctuer le frôlement de l'archer sur le bois du violon (ah oui, le compositeur n'utilise les instruments que pour ce qu'ils savent le moins faire....), d'un ronflement puissant et bienfaisant. 
J'ai ensuite reniflé sans pouvoir me moucher,  gigoté puisque j'étais alors bien réveillée. 
Autant vous dire que la salle (du moins ce qu'il en restait ) n'a pas demandé son reste, mais mon voisin, vieux ronchon qui tapait sur sa femme à coup de programme car elle n'écoutait pas, n'a pas manqué de me dire " vous n'avez pas été sage, entre les ronflements, les fous rires et les reniflements, sans cesser de gigoter" ....

lundi 16 novembre 2015

Hauts les coeurs!

J'hésite entre rester muette et écrire ce qui m'étreint, submergée par l'émotion!
Ces personnes assassinées auraient pu être mes enfants, si heureux de "boire des coups" en terrasse à refaire le monde, un soir de douceur sur Paris, dans l'insouciance de leur jeunesse. 
Cette image en moi est prégnante depuis vendredi, tant j'aime musarder dans ce quartier, de la joie qu'il y a,  à être entre amis ou tout simplement à partager notre douceur de vivre, ensemble. 
Faisons barrage à la barbarie. 

vendredi 13 novembre 2015

Une virée à Bréhat.

Parce que il y a des jours où je me sens chafouine, sans grande envie d'écrire sur ce blog et surtout sans vraie inspiration. Il me plaît alors  de me rémémorer mes 24h à Bréhat.





Allez à Bréhat! 
Cette île est un écrin où le temps semble s'être arrêté. Sa constellation d'îlots et de rochers abritent encore de petites maisons basses tapies derrières leurs murs de pierres sèches où poussent les mousses et les fougères de mon enfance. 
On y fait le tour en une journée même si l'option choisie passe par la grève (3,5 km sur 1,5km). Trop de propriétés ne permettent pas l'accès au chemin côtier alors inexistant. Il est possible toutefois d'en traverser, en catimini, puisque souvent désertées hors saison par leur habitants. La chaîne d'un chien probablement énorme traîne parfois devant la porte mais il n'est pas là, lui non plus. On enjambe la grille, on pousse le portillon qui permet de descendre sur la plage. 
La grève est explorée, entre le schorre et slikke, un tracé, lisible à distance, permet le cheminement sans trop s'enfoncer dans le sable et la vase. Il faut également veiller à ne pas glisser sur les algues brunes, partager son regard entre la vue magnifique sur les rochers de granite rose et la nécessité de placer son pied au bon endroit. Je conseille l'aventure. 
A marée haute, ne sont accessibles que les chemins aujourd'hui goudronnés entre les champs désertés par les troupeaux et les vergers qui offrent comme autrefois leurs pommes acidulées. De phares en amers, la promenade est apaisante. Elle peut aussi se pratiquer en vélo, mais alors pas question de passer de l'île du nord à l'île du sud, à gué, expérience pourtant jouissive. Bréhat m'a réconciliée avec mes agapanthes que j'ai décidé de soigner davantage. 
La lumière est superbe, à toute heure du jour et particulièrement belle  à la nuit tombée. 
Mes adresses:
Compte tenu des nombreux commerces du village, alors quasi tous fermés, il est probable que l'île soit bondée l'été. 
- de nombreux gîtes et chambres d'hôtes couvrent l'île, il n'y a que l'embarras du choix entre bicoques au décor maronnasse des années 70 et celles au charme infini
- nous avons opté pour un nuit sur le seul hôtel de l'île à Port-clos, l'hôtel Bellevue, face à l'embarcadère. Les chambres sont rénovées avec goût, parfaitement isolées. On peut y dîner pour assez cher et préférer alors les autres crêperies et auberges du village. (ce que nous aurions dû faire). Le petit déjeuner est toutefois très complet et tout à fait breton (beurre, miel, crêpes, rillettes faites maison, far )! 
- pour 10 euros, la traversée se fait en dix minutes. Hors saison mieux vaut se renseigner sur les horaires, les départs sont nettement moins fréquents, il est possible de s'offrir en prime un tour de l'île!

vendredi 6 novembre 2015

Donner son sang ..

La première  fois et la dernière fois où j'ai donné mon sang... Aucun risque que je m'y colle une deuxième fois! 
(Je sais, c'est mal)

Etant en phase "je n'ai le temps de rien", je n'écoute ni la radio, ni ne regarde la télé, ni ne lit autre chose que le sacro-saint Ouest-France et encore, le plus souvent, juste, les gros titres, tant le contenu se fait insignifiant. Je n'ai plus guère le temps de m'approfondir sur les délires de Dédé venu ouvrir une entreprise d'électricité, nouveau sur le marché, dont le visage réjoui s'affiche entre la dernière défaite des juniors au match de foot et la battle à la salle des fêtes au centre des arts (oui, le hip hop est arrivé jusqu'à nous)! Je parcours vaguement la rubrique des obsèques, m'épatant que tant de vieux et même très vieux passent l'arme à gauche. Je jette un oeil à la météo, sur la petite flèche indiquant le sens et la force du vent (question d'habitude),  pour le reste, rien de nouveau,  nous abordons les mois pluvieux, et ce n'est rien de le dire! 
J'ai appris "l'affaire" du don du sang, par Facebook et mon abonnement au Huffpost dont les titres et sous-titres accompagnés  d'une pertinente photographie suffisent à informer la feignante que je suis. Pas tant,  puisque sur le coup je n'ai pas tout compris .... Puis, (me suis-je dit), pour les curés catholiques, il est déjà difficile d'être certain de leur abstinence, pensez donc, des homos abstinents? Et des hétéros? Ah ah !!! 
(merci à L. pour la bonne blague). 
Je me suis fendue du commentaire sur le FB d'Alors voilà, excellent blog, immédiatement liké par de fervents lecteurs, pas peu fière!  
Aucune question à me poser,  puisque je n'irai pas donner mon sang, non pas que je ne sois pas pleinement consciente des difficultés des centres de transfusion sanguine à stocker des litres suffisants,  mais par trouille. 
Hormis le fait que je sois A+, ce qui est d'une banalité des plus courantes, je suis tétanisée. La seule fois que je m'y suis collée, j'ai fait un malaise vagal et j'ai cru qu'on me saignait comme un porc, qu'on me vidait de tout le précieux liquide, m'ayant oubliée sur la table de prélèvement, tandis que la bouteille agitée s'emplissait d'au moins 5 litres. Je criais stop intérieurement, je n'avais qu'une envie, arracher l'aiguille, m'enfuir, mais je me suis retenue rien qu'à l'idée que mon sang aille s'écouler sur le sol plastique du camion. Il n'aurait plus manqué que cette impulsion me conduise à mourrir exsangue sans avoir été utile! 
Bref, je suis restée toute chose, la journée entière, je n'en ai tiré aucune gloire! 
On subissait déjà un questionnaire dont le contenu aujourd'hui m'échappe, y parlait-on déjà de cul?! 

mardi 3 novembre 2015

A la manière de … J'aime l'Ariège

Depuis que ce blog existe, 2008,  chaque Toussaint, je radote sur mes vacances en Ariège!  Pourtant, je n'hésite pas à sacrifier une fois de plus à ce panégyrique.


J'aime me réveiller le matin avec une vue sublime sur les cimes, une fois arrivée à destination,  me vautrer dans l'herbe et contempler! 
J'aime me baigner dans les lacs, tous les lacs même gelés, sauf s'il fait un vent à décorner les boeufs, il calme nos ardeurs! 

J'aime me gaver de charcuterie, à ne plus pouvoir en avaler davantage une fois rentrée. 
J'aime monter lentement, plusieurs heures, en faisant quelques pauses afin de se retourner sur le chemin parcouru, suer à grosses gouttes et ahaner comme un boeuf. J'aime les chemins bordés de grosses pierres, là depuis plusieurs siècles. 

J'aime la bière du retour assise en terrasse, la fraîcheur du soir, au village, la découverte des produits exotiques de l'épicerie, baver sur les tonnes de saucissons qui sèchent à la charcuterie, réfléchir aux grillades du midi, au repas du soir, acheter des petits pots de miel et du savon au lait d'ânesse et au patchouli! 
J'aime les soirées festives qui se terminent au lit à 10h (au plus tard) rincée par une journée de plein air et quelques petits verres de vin, rincés, eux, par une tisane apaisante faite pour hydrater! 
J'aime les vacances quand elles durent, en bonne compagnie. 

Je n'aime pas les dix heures de voiture pour se rendre dans mes chères montagnes. 

Je n'aime pas que mes chaussures de randonnées explosent en vol! Pas du tout!
Jusqu'à présent je pensais que seuls les téléphones étaient victimes d'obsolescence programmée, théorie qui par bien des aspects, relève aussi du complot ….Je ne suis pas loin de changer d'avis!
Après un bain dans l'eau glacée d'un lac à plus de 2000m d'altitude, (et quand je dis glacée, je pèse mes mots, elle ne devait pas dépasser 6°), je me rhabillais, benoîtement, sans frissonner, posée sur mon rocher, quand soudain, "oui ah oh, mince …." j'ai constaté que mes chaussures de randonnée bichonnées depuis 6 ans étaient mortes! Plus de semelles, nada, le vibram, cette merveilleuse invention sensée vous protéger de toute chute tant elle adhère bien aux rochers, explosé littéralement!
Ma chance, si je puis dire, fut que les semelles étaient restées solidaires du chaussant.  Je n'ai pas eu à descendre en faisant flop flop, comme ce type,  croisé cet été, ses meindl neuves s'étant fendues juste sous le sommet et tant bien que mal, les ayant nouées d'un joli cordon noir, il ralliait la vallée à petits pas!
Première hypothèse, les Chinois fabriquent de la merde et notamment dans les plastiques! Vrai!
Deuxième hypothèse, il n'est plus vrai que les chaussures ne s'usent que si on les utilise! Des chaussures qu'on met peu s'usent plus vite que celles portées tous les jours, voilà la troisième paire en six mois qui est bonne à jeter. La chaussure se porte, tout de suite, jusqu'à l'usure, il ne faut pas hésiter sinon elle cuit doucement dans sa boîte et quand vous la retrouvez elle explose dans la semaine sans plus d'espoir de réparation! De toute façon mon cordonnier dégoûté, m'a dit un jour "regardez, ce n'est que de la merde, à jeter"!
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