jeudi 31 janvier 2013

Modeuse!

J'aime bien lire les billets de Pensées de ronde quand elle écrit sur la mode, j'adore regarder les photographies de ses copines, les looks qu'elles affichent, bien qu' il me semble être, ici, à mille lieues de cet univers!
En fait, les billets invitent au rêve, à l'évasion, mais je me vois mal écrire sur le sujet, ou alors sur quelques aspects un poil déjantés comme mes chaussures graou
Plus qu'être à la mode, je cherche à être bien dans ma peau, pas trop vieille si possible. 
Pour autant, ayant conservé mes antiques fringues d'il y a 30 ans, sans pouvoir les jeter tellement je les ai aimées et peu portées de peur de les abîmer, il me serait impossible de les enfiler aujourd'hui! 
Sniff!
J'ai donc exhumé sans me résoudre à les donner ou les recycler,  les petites vestes courtes à épaulettes, façon "quand Harry rencontre Sally" ou "Working girl ...": joli tissu, velours noir, signé Rykiel, (excusez du peu), pantalon taille très haute bien serrée, bouffant, à pince, étroit au bas, un peu court en laine, Kenzo, les escarpins tressés, Kelian... bref la panoplie dadame avant l'âge mais à l'époque tellement à la mode!
Alors bien sûr quand épaulettes je vois, je pense à ressortir ce qui me plaisait tant, mais hélas, rien ne va. Je sens le déguisement à plein nez, la soirée années 80 sur l'air des Rita Mitsouko! Et là, la grande claque  quand ma fille me dit, "tu as passé plus de la moitié de ta vie...mais je blague"!
Quant au look sac, ou fillette à jupette ou frou-frou, même si j'en ai très envie, je n'ai pas encore la maturité ou la décomplexion pour me le permettre mais j'y travaille!

mercredi 30 janvier 2013

De l'art du recyclage.

Je n'ai pas l'art du recyclage! Un lecteur attentionné me signale par mail que mon dernier billet effacé à l'instant est une "redite". A lire ce message perspicace, j'ai été assaillie par un gros doute. Et si, dans la précipitation du matin pour assurer une continuité, j'avais resservi la soupe? 
Il avait raison. 
De temps en temps, j'avoue recycler des billets de mon ancien blog, fermé afin de ne pas avoir d'ennui avec la profession et afin de rester cachée selon le proverbe bien connu "pour vivre heureux, vivons cachés" ! Parmi les billets qui ont l'occasion de ressurgir, je privilégie les billets de vacances, les bonnes adresses, les tuyaux afin de permettre aux autres un séjour inoubliable.
Il s'agissait, cette fois-ci, d'évoquer mon oncle dont l'accent pied-noir a enchanté mon enfance. Il faut dire que j'ai commencé le dernier ouvrage de Guénassia dont le roman,  le club des incorrigibles optimistes, m'avait littéralement emballé. La vie rêvée d'Ernesto G.  commence gentiment, le héros Joseph Kaplan, juif tchèque, exilé en France dans les années 30 afin de finir ses études de médecine, arrive à Alger la blanche.

Entre temps j'ai laissé tomber, provisoirement, une femme fuyant l'annonce, de David Grossman. Il se lit à petites doses, comme un bonbon sucré. L'auteur a un tel talent pour décrire la vraie vie en attendant le drame qu'il est difficile de ne pas faire en parallèle le bilan de sa propre existence. On ne peut s'empêcher de penser à ses propres enfants, au couple, à la famille, au bilan que cette femme fait avant que l'horreur ne lui soit annoncée. J'ai besoin de légèreté, d'exotisme, de tranquillité!

mardi 29 janvier 2013

Les fonctionnaires.


Quand je pense aux fonctionnaires, je vois une armée de cafards, le dos rond, noirs comme du charbon, qui grouillent dans un couloir entre des cloisons sinistres. L'imagerie du XIXème siècle, née des livres de Balzac ou Zola, se mêlent aux caricatures plus récentes, aux lignes de Kafka, aux films où ils apparaissent parfois. 
Le fonctionnaire est un être haï par une partie de l'opinion publique, je ne sais dans quelle proportion mais qui n'a pas eu envie, au moins une fois dans sa vie, d'étrangler une guichetière bornée, maîtrisant à merveille le pouvoir dont elle dispose afin de vous envoyer paître, vous et vos certitudes, vos demandes urgentes pour lesquelles il s'agit de vie ou de mort?
J'ai l'honneur d'en être et de ne pas me renier! Plus de trente ans dans la fonction publique, je ne vais quand même pas cracher dans la soupe alors que je profite à plein du système ultra protégé dans lequel je vis. Je dirai même plus que j'en suis assez fière! 
Si l'on analyse notre motivation, elle est loin d'être cupide, que nenni, elle relève plutôt de la force intérieure, de la volonté propre, de la conscience professionnelle, et non point des quelques sous que l'on reçoit chaque mois. A cela il faut ajouter une certaine armure afin d'affronter toutes les critiques dont on nous assomme. En effet, nous serions responsables du déficit abyssal du budget de l'Etat, les salariés du privé payant les feignants qui regardent pousser l'herbe, le cul au chaud derrière leur bureau, dans leur salle de classe ou dans les allées du TGV Paris-Brest.
Je n'ai pas le sentiment de ne rien faire et plutôt celui de faire bien ce pourquoi je suis payée, du moins le mieux possible. Je pourrais, compte tenu de la sécurité de l'emploi, ne rien faire du tout, rien: être absente un jour sur deux, ou une matinée par ci par là, papoter en classe, ne pas faire d'évaluation, donner des photocopies de bouquins à apprendre, être en retard, finir tôt, bref, les possibilités que j'ai de coincer la bulle sont nombreuses. 
Il ne tient donc qu'à moi, à nous de travailler, et de cette volonté je suis très fière. 
Pas de carottes, pas de bâtons! Serions-nous les derniers feux d'un système utopique qui a fait long feu, justement?
En attendant, j'ai droit à une critique radicale tous les jours, je me demande même si je ne pourrais pas être collée contre un mur et passée par les armes? Bon, j'exagère comme toujours mais je vous assure il y a de quoi devenir parano!

lundi 28 janvier 2013

Gabart, le grand vainqueur!


J'ai suivi avec intérêt l'arrivée de François Gabart, le grand vainqueur du Vendée Globe, version 2012-2013. Avec intérêt et délectence,  il faut bien le dire, car,  ne gâchons pas notre plaisir, il est beau gosse! Intelligent, sensible, ses interviews sont tout en nuance, ses réponses mûrement réfléchies. D'aucun dirait qu'il s'agit du gendre idéal.
J'aime aussi entendre répéter à l'envi, Port-La Forêt, Meragîtée, écurie de course au large, vallée des fous, voile, mer, vent, tour du monde, Desjoyeaux, et victoire!
Pour autant, je n'ai pas passé ma vie sur internet comme il y a quatre ans, ni débattue au boulot sur le bienfondé de ces courses! (Bien qu'il dise: c'est mon job).
Je suis épatée par l'exploit, admirative pour le dépassement de soi.
Bravo ! 

dimanche 27 janvier 2013

Douceur bretonne!


Heureusement que le pays où je vis est celui de la  douceur bretonne! Ce billet s'adresse donc à tous ceux qui pensent que le temps est pourri en Bretagne! 
C'est faux, archi faux!
Tandis qu'il gelait encore hier matin à Angers et que la neige fondait tout doucement sur les pays de Loire, un petit 11° réchauffait l'atmosphère de Bretagne Sud. Je bénis la météo favorable qui me permet de vivre entourée de fenêtres et sans chauffage depuis plus de 24h... Après les débordements nauséabonds de la tuyauterie, constipée, la panne de chauffage! Plus rien, plus de sol douillet, plus d'eau chaude, plus de bruit, plus de gargouillements, le silence dans une température qui, grâce au soleil, se maintient autour de 19°, ce qui est somme toute très confortable.
Pour le moment et en attendant que le vent se lève, j'ai juste un peu froid aux pieds! Il n'est donc pas question aujourd'hui que j'aille me baigner dans une mer qui atteint ses records de froid, à mon avis 8-9°, un grand classique en janvier, puisque que je ne peux prendre de douche! 
J'attends de pied ferme le chauffagiste plombier, les problèmes répétitifs de chaudière commencent à me  chauffer...

vendredi 25 janvier 2013

Harrods ou le temple du mauvais goût.


Harrods est sans conteste le temple du mauvais goût. Il y a probablement un mot de trop, mauvais ou goût, car le grand magasin, (grand est un euphémisme) reçoit 15 millions de clients par an. Je m'en voudrais de ne pas avoir perçu toute la beauté et la classe du lieu, sans doute la neige et les soldes ont occulté mes facultés d'analyse, souvent percutantes comme vous avez pu le constater.
Je n'aime pas! Pour autant, j'aimerais donner quelques conseils afin de rendre votre visite inoubliable.
A ne pas manquer, l'Egyptian hall qui occupe tout un pan du magasin, chef d'oeuvre de décoration, chargé, très: on réalise soudain ce que l'art nouveau peut avoir de franchement lourdingue.
Si les food Halls surprennent par leurs céramiques également Art nouveau, le rayon poissonnerie, superbement décoré nous a surpris par la qualité faisandée de la marchandise, l'oeil torve d'un maquereau ramolli côtoyait un mulet de belle grosseur! J'en ai rarement vu dans nos poissonneries, compte tenu de la réputation poubelle du loustic même si sa chair est succulente et raffinée. Le vider relève le plus souvent de l'exploit, il faut se munir d'une pince à linge compte tenu de l'odeur d'égout, de vase et de merde qui en émane, (un peu comme dans ma cuisine).
Pendant 25 ans, Harrods a été la propriété du milliardaire Mohammed El-fayed qui l'a vendu à une société d'investissement du Quatar. Celle-ci a conservé ce qui en fait la pièce incontournable à ne vraiment pas rater, le memorial à Diana et Dodi, fontaine dorée,  bague offerte à la princesse scellée dans le socle, dernier verre dans lequel ils ont bu conservé et statues du couple (considérablement aminici) courant au devant de ce qui aurait dû être une vie de bonheur! 

En ces périodes de soldes, la foule était dense, j'ai préféré le charme discret de Fortnum &Mason, voir le très bruyant M&M's world!

jeudi 24 janvier 2013

Merci!


Merci!
Quelques jours après mon retour de cette parenthèse enchantée, je me sens comme une actrice éperdue de reconnaissance, remerciant son staff après la remise d'un Oscar! J'ai reçu à Londres le prix d'interprétation et je remercie en vrac:
- mon metteur en scène, pour the club et l'organisation sans faute (et notamment sans faute de goût) du séjour! Par ricochet, j'ai une reconnaissance éternelle pour F. qui a permis quatre nuits au club alors que je ne le connais qu'autour de quelques tapas à Madrid mais dont je suis les aventures depuis très très longtemps.
- metteur en scène mais également GPS, pour sa connaissance de Londres, y compris "à bisto de nas", il a su nous guider afin de trouver la boutique d'Ottolenghi, le pub improbable "the red lion" fréquenté par les employés locaux devant un verre de Guiness, ou le restau japonais référencé dans Time out, Tokyo Diner, (2 Newport place) sobre aux sushis et soupes typiquement japonaises dans l'enclave chinoise, Chinatown.
- mes coachs amies, soufflant sur mes états d'âme afin que je profite pleinement du moment, "détendue du gland", passez moi l'expression mais c'est celle qui convient le mieux à ce que j'ai ressenti et ressent encore! 
- la ville, toute blanche, grattée, ravalée, liftée qui s'offre aux touristes quelque soit la saison, 
- les chauffeurs de taxi, les serveurs et serveuses, so british, 
- le calme et le flegme des Londoniens, 
- la bière et la ginger beer, 
- le bon goût britannique qui fait toujours rire, les marques des boutiques franchisées que l'on trouve partout ailleurs, mais qui ont, dans leur vitrine,  le pire de ce qui se fait, en matière de forme et de couleur!
- les parcs, les horses guards, leur cheval, et les feux rouges qui signalent quand cyclistes,  piétons ou cavaliers peuvent ou non s'engager sur la chaussée, 
- les musées londoniens, tous gratuits, avec une pensée spéciale pour la maison de Wellington (Aspley house). Ce dernier, héros de Waterloo, organisateur de la conférence de Vienne qui lamina l'empire, était  tellement obsédé par Napoléon, que le petit tyran trône à poil dans l'entrée, tel un héros antique, armé d'une lance, une feuille de vigne -dont on se demande si elle a été rajoutée- sur les parties intimes qu'il a visiblement couillues, il symbolise  la victoire de la perfide Albion sur les froggies. Le duc avait l'habitude de recevoir les ambassadeurs du monde entier sous la sculpture, témoin de sa victoire.

- mention spéciale à la Saatchi gallery, pour sa remarquable exposition gratuite : gaity is the most outstanding feature of the soviet union et notamment  les photographies de Boris Mikhailov.

mardi 22 janvier 2013

24h chrono dans les moyens de transport!

En 24h chrono, j'ai testé tous les moyens de transport!
Dimanche soir, une ou deux heures avant de partir pour l'aéroport, j'ai reçu un sms fort aimable d'Air France, m'annonçant que mon vol était annulé, et que, sans autre forme de procès, il me fallait les contacter afin de trouver une solution à mon problème. Celui était grave car l'Angleterre, la perfide,  reste une île, il n'était donc pas question de louer une voiture pour rentrer chez moi comme j'ai pu le faire lors d'une dernière annulation pour cause de brouillard sur un vol Paris-Brest (depuis ce problème récurrent de mon aéroport préféré est réglé ). 
C'est donc dès potron-minet (6h du matin) que nous nous sommes présentées au guichet des réclamations pour apprendre que " non non, nous n'étions pas inscrites sur le vol du soir qui était plein des voyageurs de la veille ayant eu la bonne idée de venir négocier et des hommes d'affaire habituels - je dis hommes car c'est frappant de constater que les messieurs en costume-cravate restent largement majoritaires-". Par conséquent il ne nous restait plus qu'à trouver un autre vol ou à aller camper en salle d'embarquement et de faire le forcing à chaque départ. Nous n'avons pas voulu opter pour Amsterdam, craignant d'y être coincées, en attente d'un hypothétique départ pour Nantes. 
C'est donc pour Paris que nous sommes parties vers 14h sur un fokker de 50 places, en principe plein,   mais où douze places sont restées vacantes! Les voies du seigneur sont impénétrables! La gestion d'Air France reste bien fort obscure ! Un chocolat de qualité nous a été offert à bord ainsi que des biscuits salés et sucrés, afin de se faire pardonner. Sont bien aimables ces gens de Air France, tout  comme le mail dont voici un extrait de bon goût: "Due to operational difficulties, you were unable to travel as planned. Please accept our sincere apologies for any inconvenience this may have caused.The situation you encountered was not in line with the high levels of service we aim to provide. We assure you that in such circumstances, we do everything possible to limit any inconvenience and relay timely updates as soon as new information becomes available."
Après avoir testé le cab so british, nous avons pu apprécier :
- le shuttle
- le RER
- le métro (mention spéciale à la parisienne pure jus PPJ qui connaît le métro comme sa poche, en principe ...mais qui a bien failli nous envoyer à Châtelet...)
- le TGV
- le taxi et finalement récupérer la voiture à Nantes! 
C'est puante et rêvant d'une douche salvatrice que je suis arrivée vers minuit, légèrement affamée après une journée de quasi diète,  utile, toutefois, afin d'éliminer les agapes très britanniques de quatre jours de festin! 
 

lundi 21 janvier 2013

London city AirPort!

Il y a une justice, divine, sans doute! Vous tous, qui avez bavé d'envie sur ce magnifique séjour à Londres que j'ai décrit sans aucun scrupule, devez-vous dire : bien fait!
Après le bonus, le malus consiste à garder l'œil vissé sur les écrans de départs de l'aéroport en espérant que le vol Paris Londres va bien partir !
Pas gagné!
Je connais les toilettes par cœur, je devise benoîtement avec ma camarade et mon voisin de Biarritz qui travaille dans la logistique rugby avec l'accent!
Il ne neige plus.
Y a pire dans la vie!

samedi 19 janvier 2013

Ottolenghi

Super déjeuner chez Ottolenghi et découverte de la ginger beer! Les réservations étant prises jusqu'en février dans les restaurants de Londres, nous avons opté pour la boutique 13 Motcomb street à Belgravia : une seule table commune de 8 places pour lesquelles nous avons attendu près de 20 minutes. Mais cela en valait largement la peine! Délicieux, vraiment ... J'ai acheté l'ouvrage commis avec son complice Sami Tamimi, arabe, Jérusalem .
Londres sous la neige!
Ne pas manquer la Saatchi galery!

Discret!

Le charme discret de la bourgeoisie!
Cette photographie qualifie à elle seule la magnifique journée à Londres: le top du top étant, sans conteste, la national galerie! 
Sous la neige avec un vent d'est qui pince le visage, s'infiltre sous le manteau. 
Je ne connaissais pas Londres!



vendredi 18 janvier 2013

Calme, luxe et volupté

Finir la soirée dans les profonds fauteuils en cuir rouges devant le feu de cheminée tandis qu'un humble membre vous apporte quelques nourritures spirituelles sur un modeste reposoir à livres très fonctionnel, en sirotant un pimms !

jeudi 17 janvier 2013

Où vais-je?

Nord de l'Europe
Pas dans la zone de l'Euro
Une  démocratie mais la fête des chapeaux: rose pâle, vert tendre et à poils
Adeptes du thé
Roulent à gauche

Vous l'avez deviné, je m'offre une escapade dans la capitale britannique, un petit week-end prolongé pour une étude de terrain, en vue de mon expédition de février avec mes élèves. Je vais travailler en fait, enfin, ....non, oui, prendre des notes, explorer, re-découvrir une ville que je connais à peine puisque j'ai dû y aller à 12 ans puis à  17 ans, une seule journée à chaque fois, il y a très longtemps.... Je n'en garde quasiment aucun souvenir sinon quelques photographies en noir et blanc, floues et tristes à pleurer, de Big Ben et de Westminster qui m'avaient paru bien ternes.
En attendant je vous conseille la lecture de ce magnifique article qui décrit l'endroit où je vais être hébergée: le Club. 
Je jouis d'avance du plaisir de goûter trois nuits durant, au luxe feutré et humble d'un auguste bâtiment à deux pas de Buckingham palace. Mon hôte, qui me permet cet illustre hébergement, n'est pas sans flipper un max puisque, depuis le début, il ne cesse de nous rappeler d'élémentaires règles de savoir vivre, m'inondant de mails écrits en caractères gras afin que j'imprime vraiment ce qu'il faut faire et ne pas faire. Il est certain qu'il peut avoir peur, puisque provinciale, et bretonne de surcroit, je suis capable de lécher avec mon doigt mon assiette lorsque je me régale, (ou mon couteau),   que je lui ai conseillé par le passé de péter discrètement dans la "silent library" et que je peux "m'écouaquer" spontanément devant tant de luxe et de britannitude la plus authentique. Je prévois d'emporter tout ce que mon armoire compte de fringues bon chic bon genre,  sans ostentation, façon vieille bique, mais je renonce aux sabots avec de la paille. Par contre, j'aurais la chance sans doute de voir mon amie " en jambe", elle, que je n'ai jamais vue qu'en pantalon, elle a précisé qu'elle se fendrait d'une jupe plissée bleu marine. J'ai hâte! 
En pièce jointe, et ci-dessous, la traduction de ce qu'il y a de plus essentiel à retenir pour nous Bécassines, de Quimper Corentin, ainsi  que les consignes en anglais.

Miladies,

Afin de rendre toujours plus agréable votre séjour au .... Club, voici quelques règles simples et, finalement, de bon sens qu’il convient de porter à votre connaissance. Il n’est pas mentionné que les crachats sur le sol sont à éviter dans toute la mesure du possible, ainsi que le sacrifice d’animaux (y compris dans les salles de bains). Vous noterez en revanche que les costumes nationaux ou folkloriques sont acceptables, ce qui est vraiment cool.

Sincerely yours

F.



Rules and Regulations
Guests are welcome at the Club and every effort is made to ensure that your visit is enjoyable. However, as in every Club, there are a few rules to be observed and in order to avoid any embarrassment we ask that you respect the following:
Dress Code
While more liberal in this respect than many other London clubs, a traditional dress code is intended to maintain the Club’s atmosphere and ambience. Guests may interpret this with a quantity of common sense but as a general rule gentlemen using the public areas must wear a jacket and tie and ladies are expected to dress with commensurate formality. Before 11.00am on weekdays and 6.00pm at weekends more casual dress is acceptable, including jeans but not shorts, t-shirts or trainers.
In certain circumstances, providing they are wearing a long-sleeved shirt fastened at the cuff, gentlemen may remove their jackets. This applies in the Business Area and Silence Library and during periods of exceptionally hot weather when a notice to this effect will be posted in the Front Hall. Jackets may also be removed while playing billiards, board games or cards but must be replaced when leaving the table of play.
The dress code does not apply in the Squash Bar or to anyone wearing National Dress or a uniform or costume appropriate to their office or vocation. Otherwise Front Desk staff will be happy to provide jackets and ties for guests requiring them.
Mobile phones
The ring tone of mobile telephones must always be switched off on entering the Club house. Mobile telephones may be used without restriction in the bedrooms and in rooms hired for private functions. Elsewhere in the Club house their use is restricted. With ring tone off they may be used:
• in the telephone booth adjacent to the Blomfield Room
• in the Business Area and,
• but not for voice calls, in the Front Hall.
In the other public rooms, in corridors and on stairways their use is not permitted.
Photography is not permitted in the clubhouse.


mercredi 16 janvier 2013

Rudi et Myriam Weissenstein


Arte a diffusé lundi soir à minuit un superbe documentaire de Tamar Tal concernant  Miriam épouse du photographe Rudi Weissenstein et de son petit fils Ben Peter:  les épreuves d'une vie,  Life in Stills
Il s'agit de leur combat afin de sauver leur studio et magasin Pri-or à Tel Aviv qui, depuis, a été démoli et relogé dans un quartier chic de la ville.
Au delà du reportage sur leur lutte, les rapports que le petit-fis entretient avec sa grand-mère, 96 ans, sont universels. J'ai adoré tout particulièrement lorsqu'il lui pince la joue qu'elle a toute molle et lui relève la peau du visage, (elle rit), j'aime entendre parler en hébreu, la grand-mère téléphonant à son petit-fils, ou les critiques acerbes dont elle est encore capable.
Les photographies, superbes,  témoignent de la jeunesse de Tel-Aviv et  de la naissance d'une nation. Elles sont remarquables. Le reportage raconte également les drames d'une vie, sa fille Michal, mère de Peter,  ayant été assassinée par son mari qui s'est suicidé ensuite! 

mardi 15 janvier 2013

Une femme ...


J'ai regardé sur la 5 un reportage concernant Jacqueline Maillant. Cette dernière est une grande actrice que j'ai adorée petite dans toutes les blagues potaches qu'elle a pu commettre avec ses copains Jean Yann et autres, tout comme Micheline Presle dans les Saintes Chéries.
Chantal Lauby à qui l'on demandait ce qu'elle aimait chez les femmes comiques et notamment chez Jacqueline Maillant a répliqué que  c'était de ressentir de la fierté en la voyant, sous-entendu elle fait des trucs de mecs ...

Aparté : que c'est étonnant, pourquoi ne demande t-on jamais à un homme ce qu'il aime chez les comiques hommes? Pourquoi poser cette question à la con, on ne se permettrait jamais de demander à quelqu'un ce qu'il aime chez les comiques noirs, juifs ou homos sous peine de se voir traiter de raciste, d'antisémite ou d'homophobe. Mais quand il est question d'une femme, ça va de soi, c'est tellement rare sans doute, d'être femme et comique, d'être femme et de faire quelque chose!
Ces interrogations sont construites par les journalistes et la société, car en fait petite, jamais je ne me suis jamais posée la question du sexe de celui qui me faisait rire! Jamais je ne me suis dit: mais c'est une femme, oh, mon dieu comme c'est étonnant! Bien sûr que non, et pourtant, les femmes étaient peu nombreuses, quoique ...il y avait Sophie Desmarets, Sophie Bedos, Mireille Darc dans certains films, finalement elles n'étaient pas si rares.
C'est aujourd'hui qu'on pose la question... Etonnant non?

dimanche 13 janvier 2013

Le chienchien à sa mémère et à son pépère...


Je poursuis la quête de produits miracles afin d'assainir l'air ambiant de ma cuisine, du cagibi et accessoirement de la salle de bain. Cette recherche s'apparente à la quête du Graal. Je passe donc un temps infini dans les rayons de Bricomarché à potasser les produits magiques qui transformeront mon intérieur en champs de fleurs de jasmin et de chèvrefeuille en pleine floraison. 
Ce n'est pas gagné...
Au passage j'expérimente d'autres produits aussi miraculeux comme le pschitt à supprimer les moisissures noirâtres qui grimpent le long des vitres de la douche, quasiment inatteignables à l'éponge. J'ai injecté le précieux liquide qui a dissout le noir, dégagé une forte odeur de soude ou d'eau de javel, détruit mes empreintes digitales, empuanti la douche. 
J'ai aussi testé le purificateur de canalisation: un produit bio dont l'étiquette vantait l'innocuité pour la  fosse sceptique, le rôle stimulant sur les bactéries bienfaisantes, bouffeuses de merde, l'efficacité à toute épreuve de la nature, tripotée sainement afin de stimuler les agents odorants vivant dans les  conduites, exterminateurs de remugles. Le produit met 4h à agir et il faut renouveler chaque jour la médication pour un effet salvateur. 
Pendant que j'y étais, j'ai acheté de l'antimite, du détacheur pour goudron, de la terre de Sommières (produit béni contre les tâches de graisse sur n'importe quel support), un paillasson et je me suis penchée sur la peinture pour revêtement en béton vitrifié afin de repérer si le chauffage par le sol était compatible avec ce type de produits sans que l'on soit victime dans la foulée d'émanations toxiques lentes, nous tuant à petits feux ou responsables d'une grave détérioration de notre cerveau et de nos capacités physiques.
Pas évident. Il est fortement conseillé de les utiliser dans les caves, les garages ou les pièces un peu froides et je subodore que le chauffage par le sol ne se marie guère avec....
A la caisse, une queue, longue comme devant un magasin moscovite sous Staline, permettait d'examiner l'étalage de bricoles à la con dont on a toujours besoin mais auxquelles on ne pense pas, quand j'entends ..." mais oui mon chéri, ne t'inquiète pas c'est bientôt fini" ... Et là je me retourne et voit pépère et mémère s'adressant à un chien dont je n'ai pas su distinguer le museau du trou du cul, à poils longs, blancs parfaitement lissés et permanentés. J'aurais parié qu'il couchait dans leur lit, entre eux ...
Comme quoi on peut faire un billet avec n'importe quoi.


    samedi 12 janvier 2013

    AA

    Il est des addictions terribles. 
    L'alcool en est une.
    On peut très vite prendre l'habitude du verre ou des verres sirotés chaque soir, du goût de l'ivresse que l'on imagine maîtrisée, juste ce qu'il faut pour se sentir flotter, faire passer un coup de blues.
    Le problème est que chaque soir, l'envie devient de plus en plus irrépressible, jusqu'à penser ne plus pouvoir s'en passer, être obligé de lutter afin de ne pas craquer pour finir par craquer!
    Pas beaucoup, juste un peu, mais tous les jours, l'activité interpelle. 
    En soirée, c'est très vite fait de se lâcher, au point, qu'une fois désinhibé, on dit n'importe quoi. 
    Le vin, c'est bon! 
    Mais qu'aime-t'on? En boire ou la sensation qu'il procure? On commence, je pense par le goût comme on savoure un chocolat, une sucette, mais, alors qu'on sature très vite avec un bonbon, des huîtres ou une bonne tartine de rillettes, cette saloperie s'infiltre pour vous suggérer de remettre ça: encore un verre, et encore un, jusqu'à plus soif. Juste pour la griserie, le flottement, l'espèce de bien-être qu'on a l'impression de ressentir. En fait, il n'en est rien, on est juste resté stone sur le canapé, à ne rien faire.
    L'excellent téléfilm ce soir sur Arte, un singe sur le dos,  de Jacques Maillot,  décrit cette descente aux enfers, qui plonge l'alcoolique dans la violence puis la déchéance. L'acteur, Gilles Lelouche, qui pour une fois n'en fait pas trop, interprête avec retenue Francis, devenu clochard. Les seconds rôles, Carole Franck en tête, Marc Chapiteau, semblent tous plus vrais que nature, ils rendent les personnages, beaux lors de leur réunion aux Alcooliques Anonymes,  terriblement humains,  sevrés et fiers d'eux, conscients que cette maladie ne peut jamais guérir. Ils sont alors capables de tendre la main à leur frère, leur soeur afin de les soutenir dans leur volonté de s'en sortir. 
    Dans leur regard, on sent les vacillements de leur âme, toute la fragilité de leur existence suspendue au verre plein qui traîne sur un comptoir, aux chocs affectifs qui les touchent à nouveau. Le metteur en scène n'explique pas pourquoi ils sont "tombés" dans l'alcool, ce n'est pas le propos, mais il montre leur résurrection, leur volonté de s'en sortir, pour eux d'abord puisqu'ils sont souvent toujours très seuls, ayant tout perdu. Je préfère largement ce téléfilm au film, le dernier pour la route avec François Cluzet, plus artificiel.
    Sans alcool, ils se reconstruisent  comme Louis qui,  après 10 ans d'abstinence, remonte un groupe de rock et interprête la ballade des pendus de François Villon.
    Frères humains qui après nous vivez
    N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
    Car, se pitié de nous pauvres avez,
    Dieu en aura plus tost de vous merciz.
    Cette semaine, j'ai également vu Shame concernant l'addiction au sexe, et j'ai appris que cela pouvait être terrible et destructeur: un film de Steve McQueen (2011) avec Mickaël Fassbinder (physique superbe) et Carey Mulligan.

    vendredi 11 janvier 2013

    Soleil ...


    Il semblerait que depuis le début de l'année, ce vendredi soit un jour béni des Dieux. Il fait "soleil", certes un petit soleil voilé de nuages légers mais si clair qu'il éblouit, met du baume au coeur et fait espérer des jours meilleurs.
    Il donne envie de travailler au jardin où la douceur des jours passés a incité les mauvaises herbes à pousser.  Elles ont su se glisser dans des endroits improbables, et je mesure l'ampleur du travail à accomplir. Je pratiquerai à dose homéopathique, point trop n'en faut. Tout est très humide.

    J'ai vu le beau temps en montagne et c'est donc l'esprit ensoleillé que j'ai repris le travail, bien que percluse de douleurs étranges aux bras, de bleus sur les jambes du plus bel effet et de crampes lorsque je me mets sur la pointe des pieds. Je vous ferai grâce du bleu de la fesse droite, de la fesse gauche, de l'arrière du mollet, bienheureuse que l'on n'ait pas à se mettre jambes nues!

    jeudi 10 janvier 2013

    Gastro: mode d'emploi ...


    Les signes avant coureurs :
    - grosse fatigue
    - visite des toiletttes un peu plus que d'habitude
    - flattulence qui ferait accoucher une couvée de singes en plein vol
    - légers maux de ventre 
    Les vrais signes:
    - plus faim (ça c'est un vrai symptôme) même si tu n'as pas la gerbe
    - tu as franchement mal au ventre au point de vouloir t'allonger n'importe où, sur lui, (ton ventre) afin de le calmer (c'était le remède miracle de ma mère qui a rarement été efficace) mais qui permettait, je suppose, de ne plus nous voir et nous entendre geindre et pigner
    - tu n'as plus envie de voir les gens, tout ce qui te reste comme bonheur dans la vie, c'est de fermer les yeux (ça tombait donc bien que l'on t'envoie  au lit petit)
    Te soigner : 
    - il n'y a pas grand chose à faire
    - ça va passer parfois au bout de 5 jours .... 
    - le spasfon devient super efficace  pendant moins de deux heures mais il te permet de bien dormir 
    Au final, tu es crevée, tu as perdu quelques kilos (mais je te rassure ce n'est que transitoire), la pièce que tu as le plus fréquentée sont les WC que j'espère tu as douillets et chauds, siège en peluche, musique douce, vue sur la mer et parfum Dior ....
    Tu mets plusieurs jours à t'en remettre d'autant plus qu'il reste quelques douleurs latentes qui ne demandent qu'à s'exprimer davantage .

    mardi 8 janvier 2013

    Nuisance ....


    Que préférer: vivre au côté d'un aéroport ou près d'une aire à porcs (une porcherie pour faire simple et oublier ce jeu de mots tout pourri)?
    L'avantage des avions est qu'on peut toujours dormir en se bourrant les oreilles de cire, d'autant que  certains ne sont pas toujours très fréquentés la nuit, par contre je me vois mal, le nez fourré de persil afin de ne pas respirer  la pestilence qui règne toujours chez moi.
    Beurk, beurk, beurk!
    Depuis mon retour, je traque les mauvaises odeurs, que je sens partout y compris dans mon bureau et compte tenu de la configuration de la cuisine, je crains fort d'être obligée de vivre longtemps avec cette pestilence sauf à péter à coups de masse le plan de travail. La fragance colle à la peau, imprime les narines, et le parfum des bougies que j'allume dès potron minet ne vient pas à bout des relents nauséabonds qui refluent à chaque fois que l'on ouvre un placard.
    Cependant, je ne m'explique guère pourquoi le cagibi exhale également un fumet proche du remugle d'égout, comme si, la décomposition avait atteint également les coins les plus improbables de la maison. Le cri du coeur de l'ado au retour de l'école était à cet égard éloquent "mais ça pue aussi dans le cagibi !". Je venais pourtant d'éradiquer toutes les sources possibles d'exhalaisons douteuses, jeté les chiffons éculés, les serviettes de toilette élimées ayant servi à éponger la merdasse, fait un peu de vide, car, je ne sais pourquoi,  l'odeur accentue l'effet bordel désordre. J'ai l'impression de vivre dans le malpropre, le sale, le pas rangé, le croupir.

    dimanche 6 janvier 2013

    Intacte!


    Il est difficile d'imaginer, pour l'aficionado du ski, ce que peut représenter finir la semaine sans s'être pété le genou, la cheville, les ligaments croisés, voir la colonne vertébrale. Jusqu'au dernier moment, j'ai flippé afin de ne pas me rétamer les quatre fers en l'air sur la glace et rentrer en vrac. Je compte aussi le remplissage du coffre au moment de partir sur un parking glissant comme une patinoire. 
    Du coup, ma pire journée, si l'on met à part les galères de matos et la réadaptation  nécessaire le premier jour ainsi que chaque matin, fut le vendredi. Le jeudi, journée magique où j'ai skié comme une déesse (enfin moins crapaud que d'habitude), nous avons eu la chance de monter en cabine avec un petit jeune qui a raconté les accidents de ses deux copines à un couple de potes: la première a eu la bonne idée, après une heure de ski, de tomber à l'arrêt sur une piste bleue et de se péter les ligaments croisés, la seconde, dans des circonstances quasi similaires a mis son épaule en vrac. Les deux ont donc passé la semaine au lit et j'espère que la dénommée Adeline va pouvoir se faire opérer. A mon âge, ce serait exclu sauf à négocier sévère avec le chirurgien en arguant du fait que je suis une sportive hors pair.
    C'est donc le cul serré que nous avons skié le dernier jour, d'aucun dirait, encore plus raides que d'habitude et presque flippés.
    Bref, je balance entre fierté de skier à mon âge canonique alors que je n'ai appris qu'à 20 ans, sans espoir d'acquérir les réflexes qui font que, même sans style avéré, mes enfants descendent n'importe quoi parce qu'initiés jeunes, et trouille bleue de bousiller mon quotidien sportif.
    Pour moi, la première proposition est encore pleinement satisfaisante, ce pourquoi je m'acharne à suivre les uns et les autres ; il faut ajouter le bonheur d'avoir eu un temps sec, du soleil, d'avoir vu des paysages magnifiques et d'être hébergés magnifiquement bien, d'avoir passé en famille les derniers jours de l'année 2012 avec des enfants heureux d'être là accompagnés de bons amis.
    Mon boulot rentre également intact, je n'ai pas touché une seule copie, je les ai pourtant emportées avec la ferme intention d'en terminer la lecture.

    jeudi 3 janvier 2013

    Grand beau

    Temps absolument fabuleux sur la montagne! Les trois vallées permettent de grandes randonnées fabuleuses sur des pistes quasi vides ... Avec embouteillages aux remontées de 5 minutes ou 10!
    On se croirait partout ailleurs en Europe sauf en France .. Et surtout en Russie, des touristes blindés de tunes, suréquipés en iPhone et itech, aux yeux bleus Poutine en acier, ventrus avec poupées siliconées, très fines et élégantes !
    Des géants teutons, des Espagnols et des Italiens irascibles..

    mercredi 2 janvier 2013

    Les menuires

    Expédition aux Menuires, c'est le cas de le dire : deux heures pour arriver à l'extrémité du domaine entre sangles cassées, remontées, œufs, descentes dans le brouillard et père peinard sur les pistes! On est à pointe de Masse ...vin chaud . Bonne année à mes très chères lectrices et très chers lecteurs !

    mardi 1 janvier 2013

    Mont-Blanc

    Je me demande si je ne préfère pas l'ambiance moins proutmachère des deux-Alpes! Ici, Britanniques, Russes et coke.....

    Courchevel....

    Ce n'est pas inoubliable .... C'est même franchement laid! Cependant les pistes sont superbes et les commerçants aux petits soins et c'est rien de le dire .....
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