jeudi 27 août 2015

Rhogneu gneu!

Se faire insulter au volant est somme toute d'une très grande banalité mais se faire pourrir au téléphone, je ne connaissais pas encore!

Alors voilà, je réponds rarement aux coups de fil de numéro que je ne connais pas, mais les centres d'appel, ces fourbes, ont abandonné depuis peu les numéros cachés, inconnus, en O800 pour adopter des numéros tout à fait ordinaires, en 03 (oh mon dieu, on m'appelle de Normandie!) ou en 05 (oh chic,  j'ai un ami dans le sud qui sent bon le thym, le romarin et chante la cigale ). Une fois sur deux je réponds, en vain!
La lenteur de la connexion signale à coup sûr la fourberie!
Canal +, sondage, EDF, ... cet après-midi j'ai répondu à GDF....
" Allo, ici gaz de France, madame X? ....
- oui ..... 
- bonjour, nous contactons tous les propriétaires de moins de 60 ans....vous êtes bien propriétaire de moins de 60 ans?
- Moi, non j'ai 90 ans ......
- ah?
- ben non, je plaisante, j'ai juste 60 ans (ce qui n'est pas encore la vérité, j'ai juste 41 ans mais je ne donne jamais mon vrai âge, même pas au téléphone, ai encore des humeurs de midinette) 
- Ah tu pues toi, vas te coucher ... 
- ...."

J'ai raccroché sidérée .... bien décidée à ne plus jamais répondre quand je ne connais pas le numéro!
Positivons, le gazier ne m'a pas demandé si je suçais, (rapport à la délicate histoire racontée sur le Facebook d' alors voilà ) ni hurlé au visage que j'avais une tête à noeud (et pas de noeud), comme lorsque j'avais 25 ans, insulte qui m'avait paralysée pour la journée entière, dont la violence proférée m'avait tétanisée.
Le sale mec venait sans doute de se casser le nez une fois de plus sur une supposée propriétaire facétieuse!

mardi 25 août 2015

Ce que ne rien faire veut dire!

Le stress monte, à fond, pour autant je n'en branle pas une: nada, rien, que dalle, que tchi, peau de zob! Ce n'est pas bien, c'est mal, et plus la rentrée approche moins j'ai envie! Je fais un flemmingite aigüe! 
Et demain non plus. 

Je n'ai pas envie d'aller travailler, mais alors pas du tout et encore moins de m'y mettre, là tout de suite. J'ai trouvé plein de bonnes raisons de ne rien faire. 

6h35 du matin, je suis réveillée sans l'être, avec la furieuse impression de n'avoir pas dormi. Je chausse mes lunettes et malgré elles, j'ai du mal à régler ma vue sur les petits caractères qui s'affichent dans un premier temps sur mon téléphone puis sur mon ordinateur. Il n'est pas rare que je repose les deux pour tenter de me rendormir. En vain, une inquiétude fulgurante me relève aussitôt, appui sur l'oreiller afin de vérifier ce à quoi j'ai pensé (au moins je pense, pas de géniales idées pour autant).  Efficace puisque ma vue est nettement moins brouillée.
Il n'est pas rare que le processus se répète une autre fois puisque je n'ai aucune obligation avant 8h45: courir.
Le petit-déjeuner est tout aussi ritualisé, à quelque chose près, je mets l'oeuf à cuire avant de lancer le café, je bois un verre d'eau, je récupère ma presse dans la boîte, éprouvant la température de l'air; ce matin, un petit 17° au compteur, humide, très humide. Ouest-France constitue ma tasse de thé en plus du café au lait, je me suis même surprise à lire les obsèques et le courrier des lecteurs qui m'indiffère en général, j'ai toujours trouvé sa localisation peu attrayante. Je me tâte au sujet de l'abonnement, rien de bien fondamental, des articles peu fouillés, une pagination pour presbyte, les mêmes rengaines, il ne m'a pas manqué la semaine dernière quand le porteur ne me l'a pas livré!
Ce matin, je me suis préparée à courir, pour une heure tranquille, le bain a lavé la sueur dans une eau à 17°. Depuis je procrastine! Allez savoir pourquoi!
La maison est pleine! 
Six ou sept jeunes en goguette qui peignent la girafe en se demandant ce que sera leur rentrée et où ils iront crècher. Il y en a un qui fait à manger, genre tambouille pour un régiment, et bon en plus. Ils ont la bonne idée de faire les courses la veille et de s'y mettre dès 11h30 (ils sont levés depuis 15), en papotant pendant que le cuisinier s'active! Je n'ai rien à faire, juste à vaguement nettoyer mon frigo dont je viens de casser la vitre du bas, sans espoir d'en trouver une de rechange. J'ai bien essayé le scotch mais ça ne marche pas du tout sur l'humide! Pour le moment je n'ai pas les moyens d'investir dans autre chose qu'une plaque de verre (52 euros) car le réfrigérateur de mes rêves, (moins de 62 cm de profondeur pour 340l) vaut plus de 1000 euros, le problème est que la dite plaque ne se fait plus ... Damned! Pourtant le bougre, 14 ans au compteur, fait de la glace malheureusement pas celle que l'on suce.  
J'ai vaguement lu en comatant après le repas portant une oreille distraite à la litanie des bonnes résolutions de M.,  tandis que les autres tiraient des plans sur la comète sans tenir compte de M. dans ses rêves fous fous (je vais tenter le jeûne*). Depuis j'ai récupéré ma chaise longue et je me suis empafée une bonne heure. Il est 16h, bilan des courses, je n'ai rien fait, rien et je n'ai pas encore l'intention de m'y mettre, ce soir j'ai crêperie. A quoi en fait?
- mes cours à actualiser
- la taille des buissons
- le vide des placards 
- le blog pour lequel je n'ai aucune inspiration
Bref, je procrastine, une fois de plus, à moins que je ne sois déprimée? Serait-ce possible? P'te ben! 
* penser à faire un article sur le sujet du jeûne très à la mode ces derniers temps! Pour résumer, dixit M. "après trois jours, tu as une pêche d'enfer!" Et pour cause, tu manges à nouveau!  Jusqu'à présent, on n'a rien trouvé de mieux afin d'avoir la forme! 

lundi 24 août 2015

Que jeunesse se passe!

Quoi que de plus angoissant que de ne plus se souvenir de sa soirée, au point de pleurer toutes les larmes de son corps:"tu comprends, d'habitude, il y a des moments de la soirée dont je ne me souviens plus, mais en principe, je me rappelle de ce que j'ai fait, globalement, mais là rien!!!!C'est horrible de ne plus avoir de souvenirs!
J'en suis moins sure! 

Mmm, il y a, devant autant de désespoir, de quoi se faire des cheveux blancs....
Le père était prêt à aller chez les flics pour porter plainte contre les immondes personnages ayant   drogué abusivement la pauvre chérie, la chair de sa chair,  la mère pour courir chez le gynéco afin de vérifier l'état de virginité, puisque elle avait bu la drogue du violeur.  L'échange a bien failli finir en pugilat, contribuant à faire redoubler les pleurs de l'impénitente, stressée de les entendre imaginer le pire! Dans cette boîte du trou du cul du monde, les indigènes sont forcément des brutes épaisses, uniquement occupées à fourguer des drogues dures et violer les oies blanches! 
La solution la plus raisonnable, avant de se lancer dans des procédures où à coup sûr on aurait perdu son temps, était  de contacter les copains, qui feraient le récit de la soirée; si tant est qu'ils aient eu quelques éclairs de lucidité et qu'ils répondent au téléphone à midi! Pas gagné puisqu'aucune réponse  n'arrivait à la suite des milliers de sms envoyés afin de déterminer quel emploi du temps la petite troupe avait suivi! 
Finalement Mathieu, supposé avoir ramené la fêtarde dans son lit, qui faisait le mort, profondément endormi après une nuit de sauvetage, fut réveillé de manière intempestive par sa soeur, sollicitée sur le téléphone fixe (dieu merci cela existe encore). Le récit qu'il a fait de la nuit, parfait dans sa chronologie, n'omettant aucune zone d'ombre, fut édifiant.
"Non, non rassure toi, rien de grave, je ne l'ai pas quittée de vue de la soirée, sauf quelques minutes, (là le sang ne fait qu'un tour.... il peut s'en passer des choses en quelques minutes) elle a juste trop bu! Le dernier shot a été fatal. Elle était tellement soûle qu'elle dormait sur la moquette ce qui n'a pas plu aux videurs qu'ils l'ont transportée dehors juste au moment où j'arrivais. Je me suis donc chargée d'elle et j'ai pris la voiture puisque c'est moi qui étais SAM, je l'ai ramenée chez vous sauf qu'elle voulait vomir tous les 100 mètres et que le retour a pris des plombes. Arrivée devant la maison, elle criait à qui voulait l'entendre qu'elle préférait le confort de ma voiture à son lit. Ne vous a-t-elle pas réveillée?
Ensuite je l'ai forcée à sortir mais elle restait assise hurlant que sans doute 350000 personnes étaient aussi debout qu'elle, qui était assise. Couchée dans son lit je suis retournée en boîte pour récupérer les autres
".
De fait, elle a fini tout habillée sur le plumard, porte grande ouverte, à moitié comateuse, râlant la bouche ouverte,  créant la panique chez l'invitée, ayant tenté une sortie de la chambre pour aller uriner, se carapatant aussi sec en entendant, je cite:  "comme un bruit de bête en rut, une profonde respiration semblant ne jamais finir"
Au fur et à mesure que le récit prenait forme, l'alcoolique retrouvait la mémoire tandis que tous riaient aux éclats. Mauvais, mauvais, l'affaire aurait pu mal finir .... 
"Ah mais ce soir je ne bois pas!"
La bonne nouvelle!
L'été est ponctué de fêtes qui s'enchaînent les unes après les autres, toutes aussi déjantées, elles restent de bons souvenirs si on sait se tenir!

lundi 17 août 2015

Barcelone, j'aime ! (mes adresses coups de coeur)

J'aime, j'ai aimé, j'aimerai... à Barcelone !

J'ai aimé le rire de la belle M. marchant façon tatane flip flop flip, les chaussures ayant lâché au tout début de la journée mais zen jusqu'au bout ;  M. se réfugiant sur le canapé, le chien Yogi devenu un poil agressif surveillant les babines retroussées en grognant un poil,  son bout de baguette ; M.  cool après qu'on ait fait trois fois le tour d'une pseudo place à la recherche de notre parking qu'on a fini par trouver par hasard ;  M. ravie de goûter les tapas et autres petits plats ; M.  riant qu'on ait laissé le ventilateur tourner à fond de train dans la chambre sans fenêtre, en cognant sur la table, s'étonnant qu'il ait fait toute la nuit un bruit de tracteur ! 
J'ai aimé l'ombrage des rues, la préparation des cinq jours de fête de notre quartier, Gracia, pour la Sainte-Marie, chaque rue se pavoisant des couvertures les plus cocasses qui soient!
J'ai aimé la plage, à perte de vue, bondée.
J'ai aimé les mojitos bus dans les bars branchés, je pourrais presque dresser une liste des dix meilleurs. Le niveau sonore est impressionnant.
J'ai aimé le calme de Montjuic, sous le cagnard après les bruits de la ville.
J'ai aimé voir le port de commerce, les bateaux se chargeant de camions tout doucement avant de partir, au soir, vers Gênes.
J'ai aimé crever de chaud dans les rues de Barcelone, cette sensation est si rare chez nous qu'elle est bonne à goûter pendant les vacances. A aucun moment je n'ai regretté de ne pas avoir la climatisation dans la chambre. J'ai séché.
J'ai aimé manger des pimientos de Padrone. Ici je dois en acheter 5 kg afin de satisfaire ma gourmandise.
J'ai aimé les aubergines frites  à la mélasse, les petits légumes grillés et les cafés au lait consommés en terrasse, la tortilla et ses deux petites tartines imbibées de tomates et d'huile d'olive, les quelques verres de vins blancs ou rouges.
J'ai aimé les quartiers de Gracia et de la Barceloneta.
J'ai aimé redécouvrir Bordeaux, tellement belle!  
J'ai aimé les vacances tout simplement!

Voici quelques adresses à ne pas manquer, véritables coups de coeur, pour boire un verre, manger des tapas ou plus! 
Ambiance garantie .. 
Café Adonis 1940, Carrer de Bailèn, à la limite du quartier de Gracia,  Barcelona
* Rebelot Cocktail & Food Carrer del Baluard, 58, dans le quartier de la Barceloneta. 
* Nou Candanchou Plaza De la Vila de Gracia, 9 Quartier de Gracia 
* Sabor cubano Sabor Gracia Carrer de Sardenya, 405, quartier de Gracia, pour écouter de la musique cubaine et danser la Salsa sur la minuscule piste de danse 
* Cal Papi carrer Atlantida, la Barceloneta, fréquenté par les locaux, queue de taureaux, et morue panée, dans un cadre sympathique, de la cuisine mijotée dans une ambiance familiale, pas cher du tout et pourtant à deux pas des plages. 
Ne pas hésiter à consommer le matin dans les cafés fréquentés par les locaux, ne payant pas de mine, le petit déjeuner est très sympathique. 


Gracia, préparation de la fête. 


vendredi 14 août 2015

Une virée à Barcelone.

Ayant quelque peu abusé des voyages ces derniers temps, un poil dispendieux mais pas tant, j'ai, cette fois-ci, expérimenté le voyage roots à Barcelone
C'était drôle !
Récit ...
Barrio de Gracia, Barcelone. 

J'avais décidé que Barcelone serait mon voyage le moins coûteux! Il fallait par conséquent adopter des moyens moins onéreux que ce que j'utilise d'habitude! Oublier l'avion! 
En bagnole, musique à fond dans l'habitacle, la plupart du temps sur une radio dont je tairai le nom. L'avantage fut d'opter pour une halte dans les Pyrénées ariégeoises chez J. 88 ans, qui nous a nourries au lait de ses excellents petits plats, afin de compenser les dénivelés avalés dès potron minet: paella, salade aux herbes du jardin, tajine, haricots verts tout frais et langoustines bretonnes. 
Superbes sommets et bain dans les lacs, seules ou quasi! 
Rouler ensuite vers Barcelone par le col du Puymorens (tunnel fermé) nécessite beaucoup de patience, beaucoup d'abnégation derrière les camions et les touristes qui filent vers Andorre: une heure pour faire 44 km entre Ax-les-thermes et Bourg-Madame. en virages et défilés. Par contre l'arrivée sur Barcelone se fait comme dans du beurre, places, avenues, rues, quartiers tout est indiqué. La place de parking achetée sur le net permet de ne pas stresser afin de se garer (quasi impossible dans cette ville de trouver sur la rue). Avec parclick, on paye sa place pour la durée souhaitée dans un parking de son choix,  en arrivant le gardien vous échange votre facture contre une carte qui ensuite permet de stationner dans tous les parkings publics de la ville! 
En Airbnb, chez Hannah, à partager toilette et salle de bain, canapé et cuisine, dans une chambre sans fenêtre, refroidie au ventilateur par 38°, sans pouvoir ouvrir pendant la nuit car Yogi le chien peut sauter sur le lit.  
Le chien:  je n'aime pas les chiens et pourtant, j'ai choisi l'appartement de ce couple (Hannah et lui)  séduite par le décor, les quarante merveilleuses recommandations (je ne manquerai pas d'ajouter la mienne à la liste tant Hannah est craquante) et le quartier, Gracia. Le chien, -disais-je-, genre cinglé, enfin juste ce qu'il faut, nous regarde avec des yeux de chien (normal pour un chien) battu pour qu'on lui ouvre, grince des dents et grogne un poil afin qu'on lui balance la baguette de pain (française rescapée du voyage) avec laquelle il joue, il vous renifle le cul, lèche les pieds et la sueur qui dégouline!  Yogi a deux ans, commence tout juste à obéir, notamment, lorsque sa maîtresse, en désespoir de cause, (elle a tenté la grosse voix), pointe sur lui un pistolet à eau en toute simplicité!!!! Là, il a très peur et se couche par terre à plat ventre! Je suis assez fière d'avoir supporté la bestiole, et même ri de ses bêtises, de ses galopades à fond de train dans le couloir, du regard idiot à travers la vitre. Hannah nous a reçues avec chaleur, appréciant le petit verre sur le balcon, le débriefing à pas d'heures sur le roof Top, l'échange des expériences, en anglais (pas peu fière de commencer à comprendre). 
En pique-nique ou pas. Surtout lorsque l'on rencontre des amis au panier bien garni, sur une aire d'autoroute filant sur le Portugal, sous le seul arbre d'une aire bucolique, blindée de monde. Se nourrir à Barcelone ne revient pas vraiment cher, le petit déjeuner du matin et son café au lait, un délice, au terrasse des cafés permet de prendre le goût du quartier entre les maçons qui prennent une pose et les quelques tatoués revenus de la nuit. On peut déjeuner ou dîner de quelques assiettes de tapas, ou de plats préparés exposés dans les frigos sur les comptoirs, agrémentés de légumes grillés, de gaspachos à la pastèque, de piementos de pedrone, de morue panée, ou de queue de taureau mijotée longtemps dans la casserole de la grand-mère. 
En déambulant dans les rues, longuement, longtemps, de quartier en quartier: Gracia le nôtre, village dans la ville, parsemé de places vivantes et ombragées,  La Barceloneta si proche de la mer, la longue promenade, le long des plages, partagée avec les vélos rend bien fade les fameux remblas des quartiers historiques grouillant de touristes, Montjuic si paisible dominant le port de commerce et ses milliers de conteneurs, ses grues comme des échassiers, hautes sur pattes attendant les monstres des mers, leurs silhouettes gigantesques oscillent et vibrent dans les brumes de chaleur. 
En visitant, la sagrada familia, inachevée mais en bonne voie pour 2026 après avoir dûment réservé mon entrée sur internet, ce que j'aurais dû faire pour le parc Guell que nous n'avons pu qu'effleurer.
En shoppinant, ...impossible de résister au plaisir des boutiques, nombreuses, variées et intéressantes. Par contre le mercado de la Boqueria, fourmillant de monde n'est plus un vrai marché, vivant comme l'on peut encore trouver dans certains quartiers ou  à Istanbul ou en Israël ; près des remblas, il est devenu une foire à touristes mais reste  une curiosité où tous les stands ou presque vendent des boissons fraîches de fruits les plus variés, ou sont transformés en restaurant. Les quelques bouchers ou charcutiers qui restent à vendre leurs pattes de poulets semblent les derniers résistants face à ce tourisme de masse.
Nous ne sommes pas restées assez longtemps, trois nuits sur place juste assez pour prendre le pouls de la ville en marchant beaucoup, le nez en l'air. J'ai très très envie d'y retourner, j'aime ces villes de bord de mer, elles sont pleines de promesses

Diviser le monde 

Dévorer les tapas 

Jouer avec Yogi

Ce ne sont pas des grues 


Marcher sur les nuages 

Se baigner dans les lacs 

Bronzer les doigts de pied en éventail 

Aimer Gaudi le nez en l'air

Mater les mecs sur la plage 


mardi 11 août 2015

Contrôle technique ...

Vis ma vie au contrôle technique! 


Je n'aime guère revenir de vacances, en général, on se prend les soucis plein la poire! Lave linge en panne (ça n'a pas changé depuis la dernière inondation façon mare dans l'entrée et le cagibi), montagne de linge accumulé pendant mon absence, courrier en suspend, plus de pain, plus de café, frigo vide, poubelle pleine à craquer que personne n'a pensé  mettre sur la rue, bordel localisé mais bordel quand même, pelouse à tondre, vacuité et cerise sur le gâteau le sacro saint contrôle technique à faire en urgence! 
Revenant à fond de train de Bordeaux, ville magnifique, je me suis avisée soudain que j'avais omis de faire le faire en juillet comme il se devait! Pourtant l'étiquette collée au pare-brise indiquait clairement à qui voulait le voir, et surtout à la maréchaussée, que j'avais laissé passer le délais de plus de 10 jours! 
Finis le temps où je pouvais gratter allégrement six mois, le législateur a fini par piger que le Français roublard dépassait largement la date buttoir au risque de se tuer ! 
Je prends donc rendez-vous par téléphone, le bonhomme, pas aimable pour deux sous, me donne un rendez-vous pour 14h30 mais tient à préciser qu'il faut que je vienne à 14H20.... Cherchez l'erreur! 
Je dépose donc la bagnole à l'heure dite, nous n'échangeons pas trois mots et je m'arme de patience avec musique et bouquin dans le gourbis qui sert de salle d'attente, préférant ne pas entendre les tests qu'il fait subir à ma voiture, plus de toute première jeunesse, mais  que je bichonne un poil! 
 Trente minutes plus tard, le verdict tombe ... Je me demande s'il ne jubilait pas... "Jeu important ou anormal rotule et/ou articulation -INFD INFG".
- Et? Euh (je m''interroge),  qu'est-ce que cela veut dire? 
- Vous pouvez perdre une roue en roulant, mais vous avez deux mois pour faire les travaux 
- Je peux avoir un accident? C'est urgent? " 
Je dois être bouchée, puisqu'il me regarde  avec un air condescendant, rempli de lassitude: " vos roues peuvent se détacher mais vous avez deux mois, délai légal".  En gros, si je comprends bien, j'ai deux mois pour mourir! 
Oh joie! 
Le contrôle s'appelle sécurité ... Cherchez l'erreur! 

L'affaire a provoqué l'hilarité de mon garagiste préféré à qui j'ai dit tout le mal que je pensais de son voisin peu aimable et qui a conclu, philosophe : "heureusement qu'il n'est pas dans le commerce" ... 

lundi 10 août 2015

Et viva Espana!

Après  New York, Berlin, Porto, je rentre d'un petit séjour à Barcelone
Bientôt le récit de mes nouvelles aventures .... 
Pour patienter deux photographies! 


Barcelone

Ville magnifique

mardi 4 août 2015

dimanche 2 août 2015

Tondre ou faire la sieste?

Pourquoi un choix s'imposerait-il? Pourquoi ne pourrais-je pas tondre et faire la sieste? Pourquoi choisir et ne pas tout faire? 



Tondre ou faire la sieste
Courir ou  faire la grasse matinée
Peindre ou faire l'amour, ce n'est pas moi qui le dis.
Lire ou butiner sur le net.
Boire ou conduire
Manger ou chipoter dans l'assiette
Glauquer sur le canapé ou marcher sur les sentiers côtiers
Rêver sa vie ou la vivre pleinement
Corriger ou procrastiner
Traiter ou arracher les mauvaises herbes
Râler ou jouer l'indifférente
Laisser faire ou trouver des solutions
Ranger ou vivre dans le merdier, la soue à cochon, le pas propre, le qui-pue, le nid à souris
Travailler ou buller
Nager ou faire la planche
Cuisiner ou piocher à l'aveugle dans le frigo
Se taire ou parler
Rire ou pleurer ou les deux
Aimer ou haïr
Contempler ou voyager
Vivre ou mourir
Décider
Choisir ou ne pas choisir
Désirer ou rester de marbre
Ruminer ou vivre dans le présent
Fantasmer l'avenir ou toujours vivre dans le présent
Partir ou rester
Parler ou être muette
Tailler ou caresser les buissons
Ratisser ou laisser pourrir sur place
Courir ou rester au lit
Choisir
Ah que c'est difficile!








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