mercredi 29 juin 2016

C'est l'été

C'est l'été, enfin je crois.

Je soumets à votre sagacité cette magnifique photographie publicitaire non retouchée, avec des mannequins presque normaux.
Les deux protagonistes sont cheveux au vent à la proue d'un voilier dont on aperçoit les haubans.
Madame est blonde, monsieur est brun
Madame n'est pas maigre comme le sont aujourd'hui toutes les filles qui défilent.  Elle porte un maillot dont les motifs reviennent furieusement à la mode: graphiques. La forme pudibonde, façon couche culotte reste prude et pas franchement sexy.
Par contre monsieur est un poil maigre des bras, plus que grand que la demoiselle qu'il semble protéger, mais son maillot met en valeur une légère protubérance sous la ceinture tout à fait à son avantage. La ceinture était alors l'élément obligatoire juste au dessous du nombril.
Ils regardent tous les deux dans la même direction, vers le large et l'avenir, sur fond de ciel bleu.
A vrai dire, j'aurais aimé dénicher sur internet un historique de la société qui commercialise ces inoubliables tenues de bain, trouver traces d'un historien fou furieux du vêtement de plage, étayer mon article d'une solide information.
Las! Rien, une vague affiche sur e-bay m'a tout juste renseignée sur la conceptrice, Marcelle Houveneagel, qui fabrique et garantit les maillots Mar-hou pour femmes et les slips Port-Cros pour hommes. Ces maillots de bain haute couture sont garantis originaux, de coloris exclusifs, les tissus sont résistants à l'eau de mer et au soleil pour des "vacances plus belles"…La société a disparu depuis belle lurette comme les marques.
Reste que dans les années 70, la publicité s'adresse clairement à ceux qui ont les moyens de s'offrir des vacances au soleil sur la côte d'Azur.
Bref, je contemple à défaut de connaître l'été, ici. 

dimanche 26 juin 2016

Un mariage

Il me prend des envies de vieilleries, il faut dire que je ne suis entourée que de vieux trucs puants notamment dans la chambre où je me suis exilée afin que ma couette ne devienne pas le lieu de pisse favori du chat. Il y a une porte, elle ferme et je peux dormir la fenêtre ouverte. 
Entourée de vieillerie, disais-je! J'ai exhumé du passé cette photographie de mariage

J'ai trouvé cette magnifique photographie de mariage chez mon bouquiniste favori du temps où je les fréquentais tous les samedis. Elle a été éditée à Pont-Labbé par Charrouin-Méhu.  Elle est étonnante à plus d'un titre.
La plupart des femmes sont avec leur coiffe  bigoudène, pas très haute, quinze-vingt centimètres, elles portent également des jupes brodées. Ce qui différencie la mariée des autres sont les chaussures blanches et le bouquet de fleur qu'elle a dans les bras. 
Les femmes sont beaucoup plus belles que les hommes. Il va sans dire.
Ces derniers ont le regard sombre, les épaules courbées. Ils  semblent ne pas savoir quoi faire de leurs mains. Ils ne portent pas le costume traditionnel, le marin seul  au milieu du groupe se distingue, il arbore fièrement son polo rayé. Deux hommes sont célibataires et deux enfants replets posent à gauche au premier plan. 
Les parents, oncles, tantes, grands-parents ne sont pas sur la photographie ce qui est étrange. Il faut dire qu'il y avait un monde fou aux mariages bretons puisque chacun payait sa part. Peut-être qu'il existe plusieurs photographies du même évènement avec d'autres générations invitées.
La salle où la noce pose, est toute petite, un peu triste. J'ai d'autres photographies du même lieu. Je préfère nettement la prise de vue de plein air où  tous les invités sont présents, mais on ne voit plus les détails.

jeudi 23 juin 2016

La loi des séries

Je crois à la loi des séries, au "jamais deux sans trois". Le problème est qu'on ne sait jamais quand le troisième évènement va survenir et quand il arrive, on se dit "oui mais c'est bien sûr" ..
Jacques Monory à Landerneau. 

Ainsi donc prise il y a 8 jours d'une folie destructrice, j'ai choisi de démolir l'immense palette à bois, vidée après avoir consommé dans le poêle, toutes les bûches, lors d'un hiver, humide et froid, qui n'en finit pas. Après plusieurs années de tâtonnement, j'ai enfin trouvé la manipulation efficace sans suer sang et eau. Je procède au démontage, façon destruction massive,  à l'aide du marteau d'une grosse hache, je décloute en ahanant au milieu de la pelouse. C'est sans compter, une fois l'oeuvre de déconstruction achevée, sur la fourberie du bazar qui, d'un élan rageur, m'est tombé sur le haut du crâne, m'assommant véritablement. J'avoue avoir vu les étoiles tandis qu'une énorme bosse, sous les cheveux, grossissait à vue d'oeil. J'ai hésité à m'allonger dans l'herbe mouillée de rosée, pantelante, furieuse aussi de n'avoir pas vu le coup venir. Je me suis retenue de hurler ou de pleurer, serrant les dents pour ne pas faire couler, en plus, mon maquillage (je suis cruche). Au bout de 8 jours, sous la montagne de cheveux, la bosse n'a pas encore tout à fait disparu. 
Mercredi, chez ma copine, je me suis relevée brutalement sous l'étagère pointue.... Sans commentaire! " Ah mince me suis-je dit, que sera la prochaine fois. Jamais deux sans trois" ... Puis on oublie .... Bien certaine qu'on ne m'y reprendra plus. 
C'est sans compter les joies du hasard et la loi des séries. 
Ce matin, je me suis donc attaquée à ma boîte aux lettres posée sur le mur, un peu en hauteur, afin de tenter de la glisser dans le trou qui l'attend depuis plusieurs semaines. Pour relever le contenu je dois me mettre sur la pointe des pieds et je ne suis jamais sure de récupérer tout le courrier. J'ai donc attrapé, un poil excitée, la dite boîte, sans vraiment faire attention. Quand soudain, j'ai reçu sur le front un énorme caillou qui a volé en mille morceaux! J'ai le crâne dur! Je n'ai strictement rien vu venir, et c'est en constatant les dégâts sur le granite que j'ai réalisé. 
Je suis depuis affublée d'un oeuf plus gros que celui d'un pigeon, le fruit d'une poule, au moins, et je sens que je ne suis pas loin de développer un énorme cocard bleu, vert et rouge.
J'ai aussi abîmé ma voiture à trois reprises au même endroit jusqu'au choc fatal contre la voiture d'une collègue que j'ai gentiment prévenue par sms "j'ai bousillé ton pare-choc" " Lol" me répond-elle! Bref, depuis l'arrière train de ma voiture est neuf, je suis délestée de 125 euros de franchise mais ayant été exemplaire depuis quatre ans, j'évite le malus. Youpi! Depuis je reste au lit, de toute façon, il pleut des cordes, l'été est fini. Vive l'hiver. 

lundi 20 juin 2016

Home sweet home?

Ce matin, j'ai parcouru ma liste de lecture et j'ai relu avec un plaisir énorme le blog de Jane en roadtrip aux Etats-Unis: Home sweet home ?...
En espérant que Jane ne se formalisera pas pour cet emprunt. Bikers. 

Il y a des jours comme ça, où dès le saut du lit (car je saute un peu en me levant), l'impression du matin reste longtemps, en vague à l'âme ou en toile de fond, à la manière de ces papiers peints d'autrefois, façon toile de Jouy, qui berçait mes soirées au cri des martinets! Calèches et attelages se répétaient à l'infini sur l'arbre dénudé d'un matin d'hiver. Impression noire sur blanc, traits fins, personnages évanescents avec chapeaux à plume, sabots et guêtres, pantalons bouffants avec chemise blanche ceinturée de rubans volant au vent.
Mais les images nées de la lecture et l'impression à lire ce blog étaient plus colorées et beaucoup plus exotiques: bayous de Louisiane, jardin potager, lumière sur la véranda... Les photographies de Jane sont à la fois celles d'un humble blog de voyages mais aussi intimes quand on la voit  égrainer les feuilles de sureau, immortaliser la bande de bikers en vadrouille chez Renée, manger des écrevisses. 
Jane nous raconte la découverte des Etats-Unis en workexchange, la rencontre avec  ses habitants, les visites des quartiers et de leur ambiance.  Son écriture a un je-ne-sais-quoi qui m'a plongée dans une réalité imaginée, une ambiance prégnante qui ne m'a plus lâchée. Il faut dire que la drache le déluge que l'on a eu sur la Cornouaille, ce lundi, a suffi à remplir ma mare et me tremper les pieds. Le soleil qui illumine les paysages américains a comblé ce manque d'été et de chaleur, a contribué  à me faire rêver de voyages. Jane a un don littéraire afin de nous faire partager son expérience, une manière de dire l'intime, de nous plonger dans ses peurs, ses appréhensions et le bonheur de rencontrer les autres, les joies qu'elle a de goûter. Indéniablement elle m'a donné deux envies celle de voyager et celle d'écrire. 
Pourquoi ne pas tout lâcher et partir, à mon âge, comme le font tant de jeunes gens?
A ma fille qui, pendant un an, a vécu deux mois en Nouvelle-Zélande puis 10 mois en Australie avant de finir par plus de trois semaines à Hawaï, j'ai demandé de me dire trois raisons de voyager et de partir à l'étranger. Après un petit moment de réflexion elle s'est arrêtée à cette évidence : l'ouverture d'esprit. Elle rejoint l'expérience de Jane.  Comme cette dernière l'écrit si justement, "la clé est d'arriver à se détacher de ses propres croyances et d'analyser chaque rencontre  simplement comme une expérience". De ma fille, j'attends toujours les deux autres raisons, dont une, la dernière, doit concerner ces pays où elle a vécu.
Il y a donc encore du bonheur à lire les blogs, ils bougent encore! Qu'on se le dise!
(et puis ils ont parfois cela de bien qu'ils donnent envie d'écrire, merci Jane!) 

vendredi 17 juin 2016

Lazuli aka Lili


Des nouvelles de la chatte, Lazuli aka Lili. En ces temps tendus, je n'aborderai que ce sujet qui constitue la cerise sur le gâteau de la liste des emmerdements maximums....


Après avoir conciliabullé plusieurs jours, l'ado rebelle et moi avons décidé que "Bernadette" était nase et  que donner un prénom humain à une bête (merci Didier) ne convenait pas, pas plus que Nadette d'ailleurs. L'atlas de géologie, mis à contribution, a permis de nous mettre d'accord sur Lazuli, sachant qu'au final, la bestiole ne capterait que Lili!
Sinon pour les nouvelles, c'est la merde et ce n'est rien de le dire!
Le monstre n'a rien trouvé de mieux que de déféquer sur mon lit un jour de litière sale. Du moins c'est ce que je pensais pour justifier cette errance fécale. Que nenni, puisque voilà trois jours qu'elle pisse sur mon lit! Rien ne justifie cet acte malodorant, puisque ce matin, j'ai bien pris soin de la mettre dehors le temps qu'elle vide sa vessie. Résultat? Elle est restée le nez dans le frais du petit jour hésitant à filer comme à l'accoutumée sous la vigie,  puis elle est tranquillement montée faire ses besoins sur ma couette toute propre! J'avoue que j'ai hésité à lui tordre le cou.
Pour le reste, ma foi, j'adore quand elle se lève le matin et qu'elle court comme une dératée dans la coursive, prenant le virage à la corde, dérapant sur les pattes arrières en petits bruits de coussinet.
Elle explore le jardin sans vraiment aller bien loin sauf si on l'accompagne, elle est fascinée par les poissons de la mare, j'attends avec impatience le plouf libérateur mais en vain. Par contre elle n'aime ni la pluie ni le vent, et ne supporte pas qu'on la laisse, seule, dehors. 
Elle se jette sur nous pour jouer n'hésitant pas à sortir les griffes, scarifiant la jeune fille propriétaire (de loin) de la bestiole.
Globalement, avec ses grandes oreilles, ses hautes pattes, elle semble hardie, curieuse de tout, féline, téméraire au point d'aller tâter le terrain du chien du voisin. Elle joue volontiers, se dressant sur ses pattes arrières à la manière d'un suricate, elle réclame les caresses, la chaleur du cou, une présence permanente. Je redoute la correction des copies, elle adore le papier, le jeu du crayon, jouer avec les cables, se coucher sur mon bureau, sous mon nez, courir, sauter, miauler.
Quand je fais la sieste, elle m'accompagne, avec un bruit régulier de moteur qui me berce, un ronronnement doux et paisible en mode saucisse molle. 
Une vie de chat peinarde!

samedi 11 juin 2016

Les noces d'or de Raymonde.

Ma "loute" en vrai (je ne l'ai pas encore vu), ou le p'tit quinquin, plus sûrement. Jeudi soir, c'était bal aux noces d'or de Raymonde. 

Invitée par ma copine qui prépare hardiment la fête de la musique, je me suis donc rendue sur le coup de 21h au K.C, je me suis poussée, devrais-je dire, tellement ma fatigue et mon spleen me retenaient fermement sur le canapé. 
En arrivant, j'ai constaté avec surprise que le parking était plein, gage à n'en pas douter de l'excellence du spectacle! 
Ma copine m'attendait à la porte "Je te préviens c'est spécial
J'ai compris qu'elle avait ménagé la bourgeoise que je suis, anticipé sur une réaction inappropriée de ma part, provocatrice! 
A la porte, je suis restée sans voix mais hilare, franchement. 

J'imaginais un cabaret joliment décoré, un bar en bois avec de gros abats-ajours verts en faîence offrant une douce lumière, de solides tables en bois et des chaises de bistrot, une ambiance échauffée, des sifflets, des rires, des applaudissements nourris, bref,  un truc à l'Irlandaise, festif, déjanté. 
Que nenni, ambiance scrabble à la maison de retraite, sans le scrabble, moyenne d'âge 68 ans... à la louche. 
Imaginez une salle des fêtes avec des rubans de mariées au plafond, des tables de mariage derrière lesquelles sont installés les spectateurs d'un âge canonique. Une scène sans estrade, une officiante qui tient la liste des chanteurs et/ou,  des musiciens devant se produire. Les salles sont cracra, des traces de verre sur les tables dressées, des ouatères dégueus, un décor à pleurer, une vue sur la déchèterie! Heureusement il n'y avait plus de relents de tabac. Le patron passe plus de temps sur son ordi à la recherche du timbre rare que la serpillère à la main!
Jeudi soir, c'était bal triste chez Raymonde mais cela m'a mise en joie!
Sans véritable temps mort, les chanteurs et musiciens, seul ou à deux défilent sur la scène. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les prestations sont inégales. Entre deux chansons, l'officiante tente en vain de fermer la fenêtre ou de l'ouvrir, je n'ai pas bien compris la manoeuvre!
J'ai particulièrement apprécié un barbu à la bedaine proéminente, avec guitare, qui chantait faux dans sa barbe. Il n'était pas le seul. Pour le reste, ma foi, y a de tout et pourquoi pas! L'exercice demande qu'on s'y prépare, afin d'honorer dignement les spectateurs, pas bégueules pour deux sous et surtout bon public puisque les applaudissements sont nourris après chaque prestation. 

La chanson de ma copine, à la jolie voix,  mettait un peu de joie avec " les jardins d'hiver" d'Henri Salvador . Oui, je sais il y a plus gai comme chanson mais l'ensemble était musical, encore heureux!



mardi 7 juin 2016

Bernadette, aka Nadette...

Bernadette a des poils, des oreilles de fennec, court comme une dératée dans la  coursive, dort sur les vêtements entassés dans la chambre de son frère, de préférence sur le pull, joue avec sa queue, se gratte, dort, dort et dort toute la sainte journée: Bernadette est une chatte.

L'ado rebelle qui commence à vieillir (21 ans début juin) m'a eue à l'usure: "Mamoune, tu verras elle est trop mimi, et puis je m'en occuperai, je te promets, c'est juste pour l'été puisque je l'emmènerai en septembre, d'ici là,  tu ne seras plus seule". 
Bref, à titre d'essai,  la bestiole est arrivée samedi soir, j'ai vérifié qu'elle était molle à la soupeser, elle est restée. Depuis, elle ne me lâche plus d'une semelle, puisque la petite maîtresse n'est pas à la maison et vit sa vie (note à moi-même gros doute pour septembre). Quand elle dort à la maison je me fais un malin plaisir d'ouvrir délicatement la porte de la chambre dès 8h du matin afin qu'elle puisse être réveillée en fanfare. L'opération est efficace, j'entends "ah non, pas ça!"bien que ça ne fasse que deux jours de pensionnat.  La chatte saute sur le lit, piétine, s'adonne à une série de galipettes endiablées à la poursuite de sa queue: mieux qu'un réveil! 
Elle aime bien venir avec moi bouquiner ou jouer autour de mon ordinateur. Pour le moment, elle est si petite qu'elle peut se vautrer à peu près partout. 
Elle affectionne particulièrement un petit tabouret d'esclave aux pattes trapues, les décodeurs canal+ et leurs fils, les mouches, les bobines, les cartouches, des trucs étranges dont je ne soupçonnais même pas l'existence.  
Bref, il y a une chatte à la maison que je n'ose pas encore lâcher dans le jardin! J'espère qu'elle vivra en bonne intelligence avec les oiseaux, par contre je l'autorise à massacrer les gras mulots qui vadrouillent sur mes terrasses. 

jeudi 2 juin 2016

Les soirées magiques du mois de juin!

J'aime les soirées magiques du mois de juin. Je ne suis pas la seule même si je goutte pleinement cette solitude du soir, apaisée, cette tranquillité de fin de journée à nulle autre pareille! 

Les grillons dont le chant semble vibrer au soleil encore chaud du soir
La mer d'huile au delà du jardin.
De temps en temps, un souffle de vent, venu de la terre, agite les têtes des papyrus, perlées de fleurs de chiendent, si fragiles, si pâles, blanches, presque roses. 
Au loin, sur l'horizon barré par Cap Coz, on devine quelques voiles blanches qui rentrent au port de plaisance, paisiblement. 
Le coassement saugrenu d'un batracien mâle, vert pomme, aux cuisses musclées, sévèrement burné chevauchant hardiment la femelle qui choisit souvent de glisser sous l'eau afin de le fuir vers un avenir plus radieux. (à moins qu'elle n'ait un autre rencard) 
Les têtards en armada se jetant sur la nourriture pour poissons
La carpe jaune, la tête sous la feuille de nénuphar, chauffant son long corps fluide.
Le bruissement des ailes de pigeons s'abattant sur les cailloux.
Le moteur pétaradant d'un petit esquif de pêcheur amateur profitant du jour démesuré pour aller lever ses casiers. 
Le couinement des goélands qui traversent mon ciel, dans un sens puis dans l'autre. 
Le chant des merles et de tout ce qui se fait d'oiseaux, pinsons, bouvreuils, grives, geais, mésanges et mon ami le rouge-gorge qui me suit dès que je pointe le nez dehors afin de traquer la mauvaise herbe. 
Les grignotements, dans les pins, des deux ou trois écureuils ayant élu domicile, ils se gavent de pommes de pin encore fraîches laissant tomber ensuite un trognon, rongé jusqu'à l'os. 
Jetons un sort aux souris de ma cuisine, elles finissent écrabouillées par la tapette! Mais je vois passer de bruyère en bruyère celles qui ont choisi de ne pas s'aventurer à l'intérieur de la maison. 
Il fait bon se reposer au soleil, sans rien faire, tranquille, vraiment tranquille, à prêter l'oreille sur la magie du soir. 
Bref, je suis d'humeur poêt poêt...


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