vendredi 31 mars 2017

Quand vient le printemps!

Quand vient le printemps, les travaux de jardinage reprennent mais pas le blog! Décidément j'ai bien du mal à renouveler mon stock de billets, la tentation est grande de faire dans le marronnier: le jardin, les bains, le chat, les vacances!

Le chat, la chatte, a enfin une vie pleine et heureuse, elle peut sortir sereinement dans le jardin, après plus de 5 mois de confinement, passés à déféquer dans sa caisse, à faire ses griffes sur les fauteuils et à se planquer dans le bureau afin de nous sauter sur le paletot au passage. Tous les matins vers 6h je lui ouvre la porte après qu'elle ait miaulé à la mienne comme une âme en peine, elle court directement sur la plage gravillonnée de la terrasse afin de se soulager. En journée, elle chasse les lézards encore immatures avec lesquels elle joue des heures, se planque sous les buissons comme si on ne la voyait pas, prête à bondir, le museau et les yeux brillants, trop heureuse de faire preuve de finesse et de malignité alors qu'on voit tout d'elle, l'arrière train frétillant et les moustaches vibrant de plaisir. Elle n'hésite à faire des bonds énormes pour planter ses griffes dans le gras.
Le jardin ? Toujours aussi beau, mais quel boulot!
Les bains, froids, voire frais mais vivifiants et vide-tête.
Les vacances prochaines et prometteuses, occasion de billets à venir qui vous feront pourlécher les babines.
Au menu boulot, un petit match de volley profs-élèves, peu de profs et une seule fille face à nous,  trois équipes de garçons. Décidément l'air du temps est à la régression. Selon l'arbitre, une fille,  blessée ne pouvant pas volleyer, ses copines ont "soit la flemme, soit la flemme", étrange excuse! Il n'y a pas si longtemps, elles étaient nombreuses à vouloir jouer, volontaires, heureuses de nous rencontrer dans un match qu'elles étaient sures de gagner. Aurions-nous raté quelque chose? Deux ou trois groupes presque exclusivement féminins ont bien dansé devant les spectateurs, avec talent d'ailleurs mais pour l'affrontement collectif, elles étaient aux abonnées absentes, bien qu'à nombre égal avec les garçons dans dans notre lycée! A l'heure où les articles sur l'égalité hommes-femmes pullulent dans la presse et sur les réseaux sociaux, leur absence me fait l'effet d'un échec, d'une régression, d'une acceptation des rôles genrés (est-ce bien l'adjectif qui convient?) encore très forte.
La fête a aussi perdu de sa prestance, l'heure est à l'individualisme, au jean-foutisme, au "tout pour ma gueule, rien pour les autres". Même notre administration fut absente, certains professeurs à la matière fondamentale (sic) ont aussi refusé de libérer les élèves! A midi, les trois quarts des tribunes se sont vidées, les spectateurs affamés sont allés faire la queue devant le self, queue qui dure des plombes. Quelques élèves rodaient encore dans les vestiaires,  âmes perdues et en peine, à la recherche d'un peu de partage. Côté profs nous n'étions guère plus nombreux, (11),  pour la seule fête du lycée. 
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