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jeudi 25 janvier 2024

Des goûts et des dégoûts



Je viens de lire avec plaisir et étonnement les souvenirs d'un prisonnier de guerre allemand, Johannes Sticker, qui a vécu dans les fermes près de Combourg entre 1945 et 1947. Il raconte sa captivité dans un ouvrage publié en français en 2005. Cet ouvrage s'appuie sur une première rédaction en allemand datant de 1977 dont personne n'a voulue dans son pays afin de "ne pas nuire aux relations franco-allemandes". Le sujet ne devait guère emballer les éditeurs! 

Ecrit 30 ans après les évènements, ce récit est délesté des regrets et des récriminations d'autant que l'auteur a bien réussi sa vie et que visiblement, il ne voit pas ses deux années de captivité comme une perte de temps! 

Le style est riche, parfois trop, mais l'ouvrage est également conçu comme un récit ethnographique, une description détaillée des moeurs et coutumes des paysans bretons du nord de Rennes. 

Il s'agit du pays d'origine de mes grands-parents maternels: Combourg, Meillac, la Chapelle-aux-Fitzmeens, Dingé, Tréméheuc. Les exploitations agricoles, aujourd'hui résidences secondaires, gîtes ruraux ou logements, existent toujours, leurs plans sont à peine remaniés et les noms toujours d'actualité, les Gâts où va vivre Johannes (commune de Meillac), les chênes-févriers, la Basse-épine, La Haye, hameaux de plusieurs fermes où de nombreuses familles, métayers ou fermiers, oeuvraient depuis des siècles sans que rien ne change vraiment: la terre battue, la cheminée immense, la soue à cochons, l'étable et son purin, le bocage, les taillis.  

Le prisonnier Johannes Sticker est employé quelques mois dans deux fermes où il partage la vie de misère des paysans. Dans la première, elle est particulièrement dure mais commune au père, à la mère et au fils qui reçoit des torgnoles sans raison, il lui est réservé les travaux les plus difficiles qu'il faut apprendre auprès d'un rustre qui peine à s'expliquer en gallo/patois. C'est la crasse qui lui pèse le plus et c'est en haillons, sans chaussures et galeux qu'il change de ferme au bout de quelques mois afin de travailler pour un paysan plus riche et moins obtus. Il les quitte en larmes en 1947 et revient  dans les années 50 les visiter avec son épouse. 

De chapitre en chapitre il égrène les différentes tâches qu'il doit accomplir avec le paysan. Il décrit par le menu, les labours, la moisson, le travail du cardage réalisé par l'épouse, l'émondage des chênes sur les talus, l'arrachage des pieds de betteraves, la fabrication du cidre, les repas, le vêlage.  Rien n'échappe à son analyse! 

Un mot clé me semble essentiel dans ce récit, c'est CIDRE! Ils ne boivent que du cidre, l'eau n'est pas potable, ils ingurgitent du cidre en quantité, matin midi et soir, en toutes circonstances! 

Le deuxième aspect qui m'a frappé, c'est qu'après les deux mois de camps où il souffre réellement de la faim, il a toujours mangé à satiété et s'est globalement régalé: beurre, pain, soupe, pâtés, cochon, pommes! Par contre, voir ses hôtes tremper leur pain au petit déjeuner dans le café/chicoré lui a toujours répugné au point d'en avoir des hauts-le-coeur! Il ne supportait pas de voir  le beurre en flaque à la surface du bol, le gras en îlots et la mie imbibée. 

Je me suis alors souvenue que cette répugnance à l'égard de cette habitude était générale en Allemagne. Dans les années 70, lors de mon long séjour  dans la Ruhr, j'avais été choquée par la description que mes amis faisaient des Français trempant leur pain dans le café au lait! Ils m'avaient expliqué que seuls chez eux les vieillards édentés devaient se résoudre à cette ignominie qui les faisait vomir! 

Enfin les paysans sont toujours surpris quand ils voient Jean se laver tout nu, dans la bassine d'eau froide, des pieds à la tête, eux qui effleurent à peine la peau du visage et se rincent vite fait les mains! Concernant l'hygiène générale, je ne m'étendrais pas sur  l'absence de ouatères, la nature étant assez généreuse pour accueillir tous les besoins, nettoyée le plus souvent par les chiens et les renards ;  les paysannes pissant debout le dos au mur, ou accroupies autour du pique-nique pendant les moissons. Nous, femmes,  avons très vite perdu cette habitude alors que nos congénères masculins s'adonnent encore volontiers à ces coutumes libératoires dans n'importe coin de maisons, le long des arbres ou au dessus des fossés. 

vendredi 13 mai 2022

Revenir aux fondamentaux!

Addicte depuis près de 30 ans à la lecture matinale de Ouest-France, premier quotidien en France avec environs 637000 lecteurs du journal en  papier  (tous bretons ou du grand ouest) malgré un format hors norme qui oblige le presbyte à remettre à plus tard la lecture des articles du haut de la page quand le bol du petit déjeuner occupe une partie de la table .... 

Je dis addicte car cette lecture est comme une drogue, le canard n'est pas très bon mais on ne peut s'en passer, ..... d'autant qu'il nous réserve parfois quelques pépites qui ont failli me faire avaler de travers ma crêpe à la confiture d'oranges amères. 



Joie! 
L'article fleure bon la bouse! Il ne reste plus à espérer qu'elles seront prolifiques et généreuses. 

Sur la même page, le boulodrome de Mellac fait polémique! Il ne servira qu'aux initiés, encartés à l'association! Pas question d'aller taper la boule après le gueuleton du dimanche midi. Les contribuables sont vent debout! 
Que devrait-on dire ici, en ville, où la mairie investit 3 millions pour mettre aux normes le stade de foot du club sensé atteindre la ligue 2 qu'il a ratée cette année? Transformer le stade avant la montée va peut-être les motiver un peu! En attendant, la pelouse et les tribunes profiteront à quelques contribuables et une douzaine d'abrutis de gars en short! 







samedi 26 février 2022

Une série ratée, Alger confidentiel (Arte)

Faut pas prendre les gens pour des billes, la série Alger confidentiel est ratée.  



L'idée aurait pu être excellente: le mélange des cultures, l'Allemagne, la France, l'Algérie, les paysages, Alger, la mer, le désert mais aussi Berlin. Convoquer l'Histoire, la guerre d'Algérie, la guerre civile! Un peu de France et beaucoup d'Allemagne (une responsable incorruptible forcément menacée). 

Une intrigue crédible au départ qui part en quenouille, à laquelle on ne comprend plus rien. 

Au final, une bouse! 

Une bande de pieds nicklés propres sur eux qui ne quittent pas leur parka à Berlin et s'agitent autour de camionnettes bourrées d'armes, ils sont prêts à tout faire péter mais se font prendre comme des bleus! 

Tous les protagonistes sont armés jusqu'aux dents et tirent à tout va sans qu'on sache  pourquoi et sur qui. Résultat?  Des morts en pagaille, des morts pour rien, certains meurent, d'autres sont épargnés sans que l'on comprenne la raison. 

Un des otages,  contre toute attente, pour fuir le feu des armes,  se jette bêtement sous les balles en courant vers la cour bombardée par des types  vraiment méchants, en hélicoptère, qui sont censés tous les éliminer mais ne viennent pas vérifier si  les deux clampins poursuivis sont morts. Ces deux-là, dont le héros, un enquêteur allemand propre sur lui et complètement crétin, finissent par tomber entre les mains d'Aqmi, les islamistes qui arrivent comme un cheveu sur la soupe. Après avoir couru comme des dératés, le héros et son pote, sont faits prisonniers après avoir passé la nuit à dormir à la belle étoile, les tennis blanches sont toujours immaculées malgré l'ocre de la terre et de la poussière. 

Le flic allemand joue comme un pied, il a le charisme d'une huître et on se demande bien ce que sa copine, juge d'instruction et forcément traumatisée par l'assassinat de son père pendant la guerre civile des années 90, lui trouve. Le meurtre du père semble justifier toutes les actions présentes des protagonistes bien déterminées à faire tomber le régime totalitaire et corrompu algérien. 

Rien n'est crédible, les espions qu'on aperçoit sur les balcons armés de leurs énormes téléobjectifs, des coups de fil passés, en veux-tu en voilà, de téléphones probablement surveillés, du moins c'est ce qui devrait être le cas dans un bon film où CIA, Dgse  et service d'espionnage algérien et allemand  interviennent. 

Des méchants vraiment méchants, forcément algériens ...un peu allemands aussi,  des gros vilains (Bouh on a trop peur) à tel point que leur méchanceté relève plutôt  de la farce et du grand guignolesque! 

Bref, c'est raté, franchement et j'ai perdu mon temps à regarder jusqu'au bout dans l'espoir de comprendre. Heureusement il n'y a que 4 épisodes !!!! 

Un conseil: ne pas regarder .. (Sauf peut-être pour l'acteur Dali Benssala que je trouve beau!).  

mardi 1 septembre 2015

Prérentrée ... journée pourrie!

Je suis allée à reculons à la journée de prérentrée... Effectivement, on n'a rarement fait aussi pourri!
Moi sur le tableau.  

Le sacro-saint emploi du temps tombé la veille du week-end n'augurait rien de bon, la journée a confirmé l'impression. Entre l'emmerdement ferme et le rien, mon coeur balance, il aurait été difficile de faire pire. 
Je suis rentrée, vannée, avec un sentiment d'avoir dû passer trop vite sur ce qui était important, sans vraiment approfondir ce qui va constituer le sel de mon année. 
J'ai surtout appris que rien ne change, sinon en pire.
On ne peut plus accrocher de carte sur les murs de nos salles rénovées, les tableaux sont inopérants. Les ordinateurs ne marchent pas, le réseau est inexistant, notre boîte, lien virtuel, est en rade (pour combien de temps on l'ignore?), la salle de profs est encombrée, les imprimantes sans papier, les casiers vidés, le self sera plein, les classes bondées, la surgé (on ne dit plus ce mot, réminiscence de ma folle jeunesse) pleure, on n'a pas vraiment de lieu où se réunir, ni où travailler. J'ai surtout appris "qu'on verra, qu'on ferra, qu'on s'interrogera, qu'on pensera, qu'on travaillera peut-être, que ça finira par fonctionner, qu'on se réunira..." 
Même le planning de l'année était faux, portant sur les vacances de l'année dernière, un comble! 
C'est le BORDEL! 
Entre voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, je choisis le plein, advienne que pourra! La mer est belle, elle est presque bonne, je vais en bicyclette à l'école, musardant autour des ronds-points, humant les effluves des algues de la grande marée, avec mon vieux Peugeot orange, fraîchement retapé. Trois vitesses, un guidon à l'ancienne, tranquillou sur la route en sas de décompression pour oublier. 

dimanche 10 mai 2015

New York, la question fondamentale!

"Où faire pipi à New York?" A cette question cruciale, qui passionne les foules et les lecteurs, je réponds nulle part ou presque! Il est donc utile de faire une récap des lieux d'aisance à disposition. Je pense aussi que ce billet va grandement relever le niveau après celui d'hier qui incitait franchement à la pendaison. La corde attendra! 


New York a la palme des villes où il reste très, très difficile de pisser pour une femme (et pour un homme)! Dans les quartiers où divaguer, il n'y pas de dégoulinures nauséabondes sur les trottoirs ni de crottes de chien, ni même de mégots, ni rien qui soit sale! Ce n'est plus le cas dès qu'on s'éloigne un peu des rues riches et prospères. 
Les chiens sont tenus en laisse, marchent bien gentiment à côté de leurs compagnons de promenade, guidés par le baby sitter chargé de les sortir. Comme les nourrices ou jeunes filles au pair, les professionnels de la bestiole se retrouvent afin de cheminer de concert sur les promenades des parcs. Le Ricain est propre, n'a pas de besoins, reste un pur esprit? Que nenni, il n'est pas plus propre que les autres mais il ne tient pas à prendre une amende et il paie une armada de balayeurs dans les quartiers touristiques afin de nettoyer. 
Pour pisser, il faut consommer, la plupart du temps: les grands magasins, comme Macy's, et autres enseignes dont je bénis les installations, les starbucks quand ils sont équipés de WC et les bars. Il y a aussi quelques toilettes publiques comme  à Central Park,  rutilantes près des tennis et des terrains de basket ball. 
A cet égard, la ville comme presque toutes les villes du monde est masculine, dévolue aux garçons avant de l'être pour les filles. Les terrains de sport sont investis par eux, (basket, base ball). Et inutile de me dire qu'il ne tient qu'aux filles de pratiquer, il y a dix WC pour eux et deux pour elles près des installations sportives. 

Donc comme à Paris, mieux vaut éviter d'avoir envie de pisser!

Dans Central Park

Le bateau vers Staten Island

jeudi 25 septembre 2014

Faire pipi assis!

Mon combat du jour, faire pisser les hommes assis! Pas gagné! 

Ce sont bientôt les élections au conseil d'administration dans les lycées, je pense postuler afin de faire valoir mes droits concernant l'envie de bénéficier de toilettes propres, qui sentent bon toute la journée! Comme les CA sont  souvent bavards sans réel pouvoir, obtenir une avancée notable sur ce sujet pourrait constituer un combat tout à fait valable et, ma foi, un beau programme de campagne électorale. 
Chez nous, les toilettes des professeurs sont mixtes. A priori, aucune obligation à ce qu'elles soient séparées, cependant depuis plusieurs mois, je supporte de moins en moins les odeurs d'urine, la lunette  relevée et douteuse,  qu'il faut rabaisser systématiquement afin de pouvoir s'asseoir confortablement sur le plastique,  et non sur  la faïence qui scie la cuisse, faïence souvent aspergée de gouttelettes d'urine qu'on ne soupçonnait pas à première vue!
Il y a 20 ans l'architecte ayant procédé à la rénovation de cette partie du lycée a supprimé les urinoirs! Damned! 
Depuis quelque temps, des gaillards de plus d'un mètre quatre-vingts sévissent comme enseignants et visiblement ont du mal à viser juste! Je lis d'ailleurs que « lorsque des urinoirs sont disposés en batterie, ils doivent être positionnés à des hauteurs différentes », ce qui prouve bien que nos cuvettes, toutes de la même taille, prévues pour des Bretonnes rudes et basses du cul, ne sont plus guère adaptées à la morphologie masculine. 
Pisser assis ne poserait, par contre, aucun problème. 
J'ai donc préparé une affiche du plus bel effet, sur le mode humour,  que j'ai collée sur les portes des WC avant d'attaquer plus fort, tandis que ma copine envoyait un mail à la direction afin de revendiquer la suppression de la mixité pour au moins 60% des lieux d'aisance, puisque nous, les femmes, sommes largement majoritaires!
Les potes ont pris la chose avec humour, persuadés de viser juste, supposant que j'avais surtout envie de les castrer à les obliger ainsi à s'asseoir: un mâle, un vrai, pisse debout! Et certains de se vanter, qu'en ayant une grosse, atteindre l'objectif d'un jet puissant et rectiligne ne leur posait aucun problème! 
Le prof de philo a râlé prétextant être victime d'un sexisme le plus répugnant, d'un racisme même et que lui, sur les aires de station d'autoroute déplorait la crassitude des toilettes des femmes puisque ces dames refusent en général de s'assoir! C'est pire car elles "en foutent partout"(sic) !

En principe, celui qui flingue les chiottes devrait les nettoyer, malheureusement ça ne semble pas l'usage, probablement qu'à la maison Bobonne officie! D'autre part, les mecs ne voient pas au delà de leur quéquette, alors des gouttes sur la lunette, ils ne risquent pas! On côtoie donc des rustres peu ou pas  éduqués, partisans "d'après moi le déluge"
Je propose, par conséquent, qu'ils pissent assis. Je conseille vivement à ce sujet l'article "faire pipi assis, la solution pour les garçons" 
A mon grand regret, n'ayant pas la possibilité de vérifier qu'ils respecteront la consigne, la discrimination s'avère donc la meilleure solution: 1/3 - 2/3 en la faveur des femmes! 
La loi, à ce sujet, ayant été considérablement assouplie, notre combat risque d'être long et difficile tant l'inertie est forte! 
Un espoir cependant, les jeunes professeurs addicts à leur portable officieront peut-être assis afin de lire confortablement leurs messages! 

dimanche 9 mars 2014

De retour..

S’arrêter sur une aire d’autoroute est très révélateur du partage des tâches entre homme et femme. Vers midi, c’est la bourre, toutes les familles sont à l’arrêt pour faire manger les petiots et leur faire faire pipi. Tandis que côté homme, on peut pisser tranquille, sans faire la queue, côté femme c’est galère. Toutes les jeunes mamans sont avec leurs rejetons, un, deux voire trois, les plus grands occupent  un WC tandis qu’elles entrent avec les plus petits … Pourquoi pas du côté homme avec papa? Il en est donc, comme pour le reste, la mère seule est capable de faire pisser les petits enfants, tandis que papa paye l'essence, boit un café ou fume une clope! 
Cela étant, fidèle à un de mes sujets favoris, je conseille de faire ses besoins au rayon femme. Hier, sans vraiment faire attention, dans une station service, sur le retour, j'ai trouvé que les toilettes étaient dégueulasses, la chasse pas tirée, beurk.... J'ai tout compris quand j'ai croisé un beau brun, trois petits frisés et un gros chauve en sortant des commodités, j'ai pris peur, comment avais-je pu me tromper? Heureusement, j'étais au rayon homme tandis que celui des femmes étaient en maintenance! 
 Conclusion:
Il faut  mieux emmener ses enfants, petits, dans les toilettes pour femme, c'est généralement plus propre!  (ou chier dans les bois)

mardi 21 janvier 2014

No gogue ...


J'ai déjà longuement abordé le problème de la présence des lieux d'aisance, dans les grandes villes,  pour Paris et Venise notamment. Se soulager pour les filles à Amsterdam, ne relève même pas du parcours du combattant, c'est mission impossible puisque je n'ai trouvé aucun lieu d'aisance public, même payant, qui leur est destiné! 
Mesdames, chez les Bataves vous ne pissez pas! 
Tout juste si, dans le quartier rouge deux ou trois pissotières antiques trônent le long des quais à l'intention de ces messieurs, baignant dans une mare de pipi, le surplus s'écoulant directement dans le canal. Les coins sont condamnés, ce qui est heureux puisque le mâle en goguette déambule en nombre, attiré par les vitrines. La ville d'ailleurs ne sent pas, le touriste sait se tenir.


Nous, les femmes,  sommes donc condamnées à entrer boire un petit verre ou un café dans un bar  ou un salon de thé afin de soulager notre vessie. Le procédé est pour le moins vicieux puisque une heure après, l'opération est à recommencer. Certes, les lieux d'aisance sont nickel, à faire baver d'envie les bistrots parisiens qui sont loin d'atteindre le niveau de propreté hollandais, mais consommer pour pisser, reste somme toute onéreux!
Il semble bien pourtant que le problème ne soit pas inconnu, dans une des rues piétonnes très commerçante, nous avons trouvé une boutique consacrée à l'aménagement des ouatères: papiers, brosses, brossettes, lingettes, douchettes, couvercles et sièges.   Il était également possible, après être passé entre les têtes de gondole qui proposent des produits liés aux mixions et défécations, d'accéder aux WC ouverts au public!
PS: On me signale un lien où j'aurais pu trouver mon bonheur , http://www.urinoirjetable.com/

12 euros le pack de 4 urinoirs, discrets, jetables, le genre de truc que tu balances discrètement dans une poubelle une fois soulagée, pas mal. De plus si les golfeurs ( unisexes) l'utilisent et même Tiger Wood,  à n'en pas douter il s'agit d'une valeur sure. A mon prochain voyage je n'hésiterai pas une seule seconde à glisser un kit dans ma valise voire à m'équiper direct. On ne sait jamais....
Merci lectrice chérie ...

lundi 27 mai 2013

La culture du bas-côté tout pourri!


Je ne comprends pas le fonctionnement de notre service de voirie. Dans ma ville, il y a de charmants quartiers où tout est balisé, les trottoirs tirés au cordeau, longés par des parterres du plus bel effet, bien garnis de plantes fleuries et d'herbes légères qui saluent le visiteur ; des pistes cyclables dignes de ce nom, des passages cloutés bien marqués, des chicanes, des arbres, de la joie et de la gaîté.... Et puis il y a mon quartier pire que certains endroits de Roumanie au charme des années 50! Je m'explique!


En Roumanie, il y a les autoroutes ultra-modernes, les routes nationales aux normes européennes et ces petits chemins parfois goudronnés qui relient les villages les plus improbables, truffés de nids de poule, au bas côté herbu. C'est tout le charme de la campagne. C'est roots...
Chez moi, c'est urbanisé sans l'être, c'est rural sans l'être, c'est tout pourri.
Depuis ce matin, des engins raclent l'herbe du bas côté qui jouxte le fossé afin de le gravillonner au 20/40. Le 20/40 c'est un caillou gris, immonde, coupant qui sert à stabiliser les chemins. Les ouvriers municipaux sont en train de transformer une route toute bosselée, en boulevard immonde, bordé d'un bas côté de fin du monde, après la largage de la bombe A, sur lequel on a tous les risques de se tordre une cheville, de choper des cailloux dans sa chaussure, de bousiller ses gentes si par malheur on roule dessus en bicyclette, de péter son parebrise si le conducteur, devant soi, mord la poussière. En plus d'être dangereux, c'est moche, la largeur de la rue  incitera les voitures  à accélérer, l'herbe finira par pousser, car la nature trouve toujours son chemin et donnera au paysage une sensation d'inachevé, de bout du monde à l'écart de la civilisation, sans le charme! Mais on ne sera plus obligé de tondre, et le piéton ne se mouillera plus les pieds ...

dimanche 24 mars 2013

La tornade crade ..

" Je ne sais pas qui pisse sur la lunette des toilettes mais c'est dégueulasse, j'ai plus qu'à reprendre une douche "propos tenus (hurlés) dans les  ouatères par la fille aînée! .... Et d'ajouter en reniflant pour cause d'asthme, "maman la maison est franchement crade!" ...Autant vous dire que je me gausse, pas de bras, pas de toilettes propres!  Elles puent la pisse, et personne pour s'armer de gants Mapa, de produits odorants afin de les rendre plus reluisantes qu'un cul de chat!
Le fils aîné est revenu avec son barda, la maison est transformée en dépôt de caisses, fringues, sacs, grolles, bordel! Il faut slalomer dans le cagibi, si l'homme a bien mis le linge à laver, il n'a pas pensé à rapporter le bac à linge dans la salle de bain. 
Si personne ne met la main à la pâte, je ne vois pas vraiment comment je vais m'en sortir. 
Parce que, hein, à votre avis, qui va s'y coller? 
Voici donc un jeu de pistes en photographies de l'état du home sweet home: (je ris mais franchement ce n'est pas drôle) :
 Sacs de je ne sais quoi dans l'entrée, une veine que l'entrée soit grande ....
 Tas sur les sièges du salon, chemises en souffrance de repassage ...
 Literie déposée en tas dans l'entrée en attente que quelqu'un veuille bien séparer les draps de la couette pour lavage ..
 Chaussures pour sortir dehors, en attente dans le salon
 Queues de radis, restes de l'apéro de la veille sur la table du salon, je fais grâce des miettes et des noyaux d'olives
 Slip et mouchoirs sales dans la chambre de la jeune fille partie tôt ...
 Le lit en vrac...
 Surprise du jour, le trognon de poire  au pied du canapé, en attente de quoi, au fait ?
Le super blog maman s'organise ne sera d'aucun secours, on ne peut plus parler de désencombrement mais,  j'ose le dire, de foutage de gueule ... Sans compter les mauvaises herbes à éradiquer et les chenilles processionnaires, qui traversent en ce moment nos chemins, en tête à queue, afin de coloniser le dernier pin encore un poil en forme dans le jardin,  que je dois absolument, exterminer au plus vite... Qui ira armé du sécateur à manche géant, les dégommer sur leur branche?

samedi 23 février 2013

On a testé pour vous ....


Fidèle à mes habitudes, je voudrais évoquer un sujet qui me touche et me préoccupe particulièrement: comment se soulager dans les grandes villes européennes. Compte tenu de l'abondance des notes prises et des photographies effectuées lors de mes pérégrinations, je ne suis pas loin de pouvoir produire un guide du pays le plus au point en tourisme urbain, question toilettes, avec étoiles, appréciations, classement et trucs pour pisser gratuit dans le confort le plus total. 
J'ai déjà produit quelques billets sur ce thème, répertoriés sous le libellé: pipi, caca, popo ....( On ne se refait pas et ça fait tellement rire...). Très utiles pour les dames, il m'est avis que le Routard pourrait mentionner quelques trucs et astuces concernant le souci que nous avons de devoir, souvent et sans délai, soulager notre vessie. Ces messieurs peuvent facilement se mettre dans un coin, contre un mur, voir, partout ailleurs tournant le dos à la foule, persuadés qu'en aucun cas on ne peut voir leur bistouquette. Je m'insurge contre cette pratique bassement bestiale car elle transforme les villes en cloaques malodorants, Paris notamment.
Je pense donc qu'un chapitre consacré aux lieux d'aisance pourrait tout à fait satisfaire des lecteurs, pas seulement les dames mais aussi les messieurs pressés de faire la grosse commission ou les responsables politiques soucieux de rendre leur ville propre, sans dégoulinure dégueu dans les coins sombres, sans odeurs nauséabondes si typiques de notre capitale! 
Vous l'aurez compris, Paris a la palme des chiottes innommables, des coins sordides, des puanteurs insoutenables, des sanisettes si rares qu'une fois, en voyage scolaire, j'ai dû m'accroupir entre deux bagnoles tandis que ma cop faisait le tus .... Certes, le maire a multiplié les toilettes façon bunkers mais dans des quartiers hyper fréquentés, partout ailleurs, on peut se pisser dessus.  Les bars ont fait, depuis quelques années, des progrès au niveau du confort et de la propreté mais il y a encore du boulot. Cela étant, uriner coûte un bras puisqu'il faut consommer pour accéder au saint des saints.
Londres: à la réflexion, j'ai largement utilisé les toilettes des musées, abondantes et propres, mais je ne me souviens pas y avoir vu de toilettes publiques, sauf dans Saint-James Park. On peut donc boire une bière dans un pub pour profiter du petit coin, mais le risque est de multiplier les pubs car la bière reste diurétique.
Berlin ? Bof, j'ai le souvenir d'avoir squatter le Starbuck du temps où l'enseigne était tellement rare qu'il faisait bon y goûter. Pas  besoin de code, à l'époque, pour y déposer une crotte, aujourd'hui on doit consommer et composer les chiffres de la facturette afin d'accéder aux gogues bouclées façon coffre fort . (C'est de l'or que le consommateur chie, à n'en pas douter)
Copenhague?
Rome: il suffit d'aller dans les bars, salons de thé, restaurants, propres et pratiques mais franchement j'ai honte d'abuser de l'hospitalité des tenanciers .... 
Istanbul: aucun souvenir, il y fait chaud, on sue, on pisse peu ...
Madrid, idem...
Je vais peaufiner mon idée, labelliser mon sujet, enregistrer mon titre: Pipi, caca, popo où comment chier dans les villes? ( à la manière de comment chier dans les bois)
* magnifique cuvette au British museum, level 3, handicapé.

lundi 26 septembre 2011

Paris

 Paris un week-end d'automne vous réconcilie avec la vie et les vacances un peu oubliées. Ce fut donc un plan peinard, ensoleillé et chaud.
En vrac, Paris ce fut :
 - un footing fabuleux au lever du jour. En quelques heures, Paris se transforme.
Au départ, détritus, vomis et odeurs de pisses à tous les coins de rue, les agents d'entretien sont sur le pied de guerre et l'eau coule dans les caniveaux à gros bouillons. En quelques heures, ça donne ça :
Il y a effectivement une poubelle tous les 100m mais il faut encore faire des progrès pour les pissotières! Pour une nana, plan galère afin de se soulager quant aux mecs, encore grégaires, les murs voir les bornes vélib sont de bons supports pour vider sa vessie.

Après les éboueurs, les sportifs prennent possession de la ville: les coureurs à pied au jardin du Luxembourg et les rameurs de  yole sur la Seine!


 Si vous regardez bien, ce sont des Bretons, ils ne peuvent s'empêcher d'arborer le drapeau!
Nous avons longé les quais en Vélib après un footing d'enfer, sans avoir petit-déjeuné au préalable. Il faut dire que la veille le repas aux trois éléphants, quartier Montorgueil était copieux et très parfumé.



L'exposition à  Beaubourg sur Munch (sans le Cri) est très pédagogique, on ne peut échapper au destin dramatique du peintre. J'ai particulièrement aimé les films des Lumières ou de l'artiste datant de la fin du XIXème.
Les oeuvres de l'exposition permanente ont été changées, j'en ai découvert que je ne connaissais pas.

C'est à la cantine que nous avons déjeuner tandis qu'un pépé jetait dans le restaurant son pain déchiqueté alors que la mayonnaise qui couvrait ses oeufs virait gentiment à l'aigre.

Un week-end à Paris comme je les aime!

Et cerise sur le gâteau, l'atterrissage à Lann Bihoué révèle toutes les saveurs bretonnes:
- si le vent est d'ouest, air marin garanti, odeur d'algues et d'embrun,
- si le vent est d'est, air campagnard, odeur de lisier et de porcherie, l'épandage annuel ayant lieu en septembre.
Et hier soir, y a pas à dire la Bretagne sentait la merde !

dimanche 2 janvier 2011

Paris, ville lumière


J'ai quelques revendications ESSENTIELLES afin d'améliorer la vie du touriste à Paris, afin qu'il n'ait pas l'impression d'être pris pour un gogo, une vache à lait qu'on peut traire en toute simplicité. Je parle surtout de la vie de LA touriste, celle qui ne peut malheureusement pas pisser debout contre un arbre, dans un racoin d'une ruelle étroite du 6ème mais qui est obligée de consommer dans un bar, un expresso à 4,30 euros ou de ramasser les tickets sur les tables du Starbuck de l'Odéon afin de disposer du code ouvrant le précieux local pour uriner! (Je crois d'ailleurs me souvenir qu'il y a eu à Odéon une sanisette qui a depuis disparu?). Ces messieurs qui nous gouvernent, la plupart du temps se soucient comme d'un guigne du confort des dames, et ce ne sont pas quelques arceaux de fer judicieusement  scellés dans les coins qui empêchent l'impétrant d'uriner discrètement. Le mâle se fiche comme d'une guigne, condamné à placer son engin par dessus,  de s'asperger copieusement les chaussures! C'est l'air de "pas y toucher" qu'il reprend la balade, la "goule enfarinée" mais le nubuk décoré.
Reste les musées amplement pourvus de locaux propres et avenants mais il n'y a rien à moins de 6 euros et il faut souvent faire la queue afin d'ouvrir son sac à un gazier qui ne regarde même pas dedans, plan vigie pirate oblige! Pendant ce temps-là votre vessie vous presse, vous serrez les fesses, trépignez de stress, il y a urgence et les premiers pas dans le saint des saints sont pour les toilettes. 
L'homme ne peut comprendre à quel point Paris est indigent sur ce plan-là et combien cela constitue pour les femmes, un handicap. Boire ou ou ne pas boire, il faut choisir!
La ville lumière sent donc l'urine, partout, et dieu merci en hiver les relents sont atténués par le froid. Les trottoirs sont abjects de dégoulinades masculines, de merdes de chiens, de papier gras et de mégots. (Parce que ça sent aussi la clope, y compris dans les lieux où il est interdit de fumer...)

Dans tous les pays civilisés, on peut faire ses besoins en toute quiétude, en Allemagne on paye mais on dispose de tout le confort, les Italiens sont plus généreux puisque il suffit d'entrer librement dans un bar ou un restaurant afin de se soulager..... Entre nous, c'est un peu facile d'imposer à des privés une responsabilité publique, mais c'est coutume! 
En Roumanie, cela ne m'a pas choqué mais il faisait beau et chaud, très chaud, il est probable que la transpiration a réglé en interne notre problème ....
Je suggère au Routard de faire à l'avenir une rubrique urinoirs/toilettes, à côté de celles concernant les épiceries, les bars ou les restaurants qu'il intitulerait "où pisser? Nos coups de coeurs... A éviter.... Chics... de bon confort... spartiates.... Les détenteurs du guide pourraient gagner un papier toilette douceur, une douchette voir un bidet, le top du top de l'hygiène .... 
C'est vrai quoi, on n'est pas des bêtes!

mardi 26 août 2008

Pipi, caca, popo!

Pour faire écho à une préoccupation majeure des blogs dont je suis lectrice assidue, Venise ne sent ni la merde de chien, ni l'urinoir et pour cause ..... Les chiens sont interdits sur le vaporetto, mode de transport essentiel, ils n'ont droit de voyager que muselés. Un vieux routard de mes amis évoque encore tout ému cette interdiction locale qu'il a bien connue dans son jeune temps et si bénéfique à nos sens : "A l'époque on roulait dans une Deuche déglinguée et on campait dans une minuscule canadienne dans laquelle la chienne nous servait d'oreiller la plupart du temps. Alors, on était au camping à Mestre de l'autre côté de la lagune et quand on nous avait refusé le passage on avait un peu les boules. En revenant de l'embarcadère des vaporettos j'avais repéré une maison avec des chiens dans un chenil et j'étais allé demander au propriétaire s'il n'avait pas une muselière à me prêter pour la journée et le type m'en avait gentiment prêté une si bien qu'on avait finalement pu traverser. " Même aujourd'hui, l'Italien est serviable et aimable .On ne voit à Venise que quelques chats faméliques, perchés dans des endroits improbables afin de prendre le soleil ! L'homme vénitien ou le touriste masculin ne peut pas soulager sa vessie dans les coins obscurs de la ville sous peine de profanation . Cela étant, il peut passer outre s'il "bouffe" sévèrement du curé ! Mais l'appareillage est subtilement implanté : à hauteur de zézette moyenne (ni trop haut, ni trop bas), prévu pour que l'inconvenent s'éclabousse copieusement la braguette et les pieds, surtout lorsqu'il s'agit d'un simple couvercle incliné. A Venise, on ne se soulage pas n'importe où! Les cafés permettent encore l'usage de leur toilette sans qu'il soit besoin de consommer, les restaurateurs sont plus réticents mais ne refusent pas un cas de force majeur!
Les toilettes publiques sont propres, aérées, l'accès coûte 1euro, une dame ou un monsieur pipi rend la monnaie. Pour ceux qui ont des problèmes de prostate, il est possible de prendre un abonnement à 5 euros, soyons fous! ...
En ce qui concernent ce préoccupant problème, les Français qui n'offrent que des latrines où l'odeur d'amoniaque vous saute à la gorge sont la honte de l'Europe !
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