lundi 30 janvier 2017

Lalala lala lala land!

Paris soft, Paris cinéma ... Après avoir vu l'exposition Avedon à la BNF, nous avons sacrifié au cinéma, La la land, histoire de ménager la paillasse!

La la Land .... quoi en dire?
J'ai dormi!
Je vous rassure, je n'ai pas trop dormi, (juste un petit roupillon discret sans trop baver ni ronfler)  le film vaut mieux que ça, mais j'ai piqué du nez, un peu,  sans excuse puisqu'il était quatre heures de l'après-midi. Passé le grand frisson des dix premières minutes, j'avoue m'être ennuyée,  juste au moment de plonger dans les bras de Morphée! Pour ma défense, mon camarade-voisin sommeillait peinardement, également, le nez dans le jabot,  provoquant chez moi un fou-rire salvateur. C'est fou comme cela fait du bien de ne pas se sentir seule.
Le film est sympa mais l'émotion du début ne dure pas, même si, la leçon sur les choix que l'on fait, les rêves qu'il faut mener à terme, la musique, le jazz et les sourires, la beauté de Ryan Gosling  font chaud au coeur!
Pour Avedon, visiteur, passe ton chemin à part la bite de Noureev, les facéties de Duras ou le cou de poulet de Chanel et la délicieuse Audrey Hepburn photographiée sous toutes les coutures, les 9 euros peuvent rester en travers la gorge et la pauvreté des commentaires d'une guide conférencière à la voix fluette ne donnait guère d'arguments pour soutenir le propos.
La journée fut sauvée par un sympathique footing sur les bords de Seine jusque sous sa majesté la Tour Eiffel dans une douceur de bonne aloi, nous faisant oublier les grands froids des derniers jours.
Sauvée également par l'épatante exposition à l'Orangerie concernant les peintres américains des années 30 et j'ai surtout adoré  les collections permanentes de ce lieu sympathique. Habituellement il n'attire guère les foules et pourtant mérite largement le déplacement. 
Sauvée également par la réjouissante exposition du musée des arts décoratifs intitulée "tenue correcte exigée" qui a le mérite de poser la question des codes de la bienséance vestimentaire à différentes époques. 
Il ne faut pas manquer l'exposition au Mémorial de la Shoah concernant la bande dessinée et le génocide, remarquable. Elle dure jusqu'en octobre 2017. Par contre, je n'ai pas pu voir celle concernant Gaston, au delà de Lagaffe à Pompidou, prise d'assaut un samedi matin grisâtre. 
L'air dimanche était glacial, à ne pas mettre un nez dehors, l'après midi fut paisible dans la chaleur de l'appartement sans avoir l'envie ni le besoin de courir partout. Grippe quand tu nous tiens! 
Mickey à Gurs, son auteur est mort gazé en arrivant à Auschwitz.

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