dimanche 6 mars 2016

Un sérieux relâchement ....

Je ne sais pas pourquoi mais depuis la rentrée, je sens pour ce blog un sérieux relâchement! Je n'ai pas vraiment de raisons à ne plus écrire aussi régulièrement si ce n'est le travail, le train train quotidien et l'absence d'aventures! 

Certes, je lis de temps en temps, abandonnant le clavier de l'ordinateur pour les douces pages d'un livre mais rien de trop! Jusqu'à présent, rien à critiquer tant la plupart de ce que je commence me tombe des mains, passées les dix premières pages! 
Je m'astreins à lire le journal, autant dire que je travaille, donc cela ne compte pas.
Je pioche la souche, quand il me prend l'envie de me défouler, jusqu'à bousiller l'outil.  Pour le moment je n'ai pas encore dégagé les racines.
Feignasse sort de ce corps!
Je sieste quand j'ai le temps.
Je me baigne.
Je roule, je vais au bahut tous les jours, pour quelques cours par ci par là, ça occupe, mais je ne peux vraiment plus parler de mon travail et de ce qui en fait la saveur et le plaisir! On appelle ça le droit de réserve! Même si je crève d'envie de vous dire qu'à la journée portes ouvertes, M. n'était pas perdu et gérait quatre familles! Lui qui prétend, à chaque retard qu'il n'a pas trouvé la salle où nous officions depuis six mois, semblait exalté par son activité de guide expert!
Que reste-t-il? Les films? Ouais... Le théâtre?  Justement,  parlons-en!
Moi et le théâtre, il doit se passer un truc, genre incompatibilité, je ne tiens guère plus de dix minutes avant de sombrer dans le sommeil du juste pour être réveillée brutalement par ma voisine alertée par les ronflements qui perturbent les silences de la pièce. Sauf à être au café concert, à Paris, assise sur une fesse, à deux pas de la scène, immanquablement, je pique du nez, je ronfle à gorge déployée, je ne comprends rien. Je m'emmerde? Non point, je dors du sommeil du juste sans pouvoir lutter! Je n'ai donc pas pu étaler ma science critique en salle des profs, après avoir assisté à la représentation du canard sauvage d'Henrick Ibsen par le théâtre de la Colline. Que dalle, que tchi... La platitude, genre, "oh bah moi vous savez, j'ai juste découvert à la fin le suicide de la jeune fille sans vraiment comprendre pourquoi!" Je vais donc élever au rang des beaux arts le ronflement comme critique!
Quoi d'autres?
Je rêve que je rêve ma vie, que ma vie est un rêve dont j'ai toujours rêvé. Pas simple!  

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