Nous
sommes des fans de tapis, on en a tellement que nous les stockons en
bas des placards, à l'annexe ou sur les étagères à livres. Limite si on
ne s'en sert pas comme matelas! Le sol n'est pas assez vaste pour tous
les accueillir ! Mais en bons fans de .... nous craquons régulièrement
pour l'ultime merveille, le fin du fin, l'objet rare et luxueux.
Une première tentative de l'heureux collectionneur s'est terminée par un échec. En partance en voiture pour les Dardanelles, l'opération "achat d'une beautiful vieille carpette élimée" s'est terminée comme un cheveu sur la soupe, devant l'urgence à quitter Istanbul un samedi midi pour les six ou sept heures de route vers les détroits, la mer égée ou mieux Assos. .... Ouf! je dirai car les palabres durent des heures.
Je pensais y échapper que nenni!
Une première tentative de l'heureux collectionneur s'est terminée par un échec. En partance en voiture pour les Dardanelles, l'opération "achat d'une beautiful vieille carpette élimée" s'est terminée comme un cheveu sur la soupe, devant l'urgence à quitter Istanbul un samedi midi pour les six ou sept heures de route vers les détroits, la mer égée ou mieux Assos. .... Ouf! je dirai car les palabres durent des heures.
Je pensais y échapper que nenni!
L'opération fut subtile, très ...
Bursa est l'ancienne capitale de l'Empire ottoman, elle abrite la sépulture de plusieurs sultatns, elle est très verdoyante, on peut y faire du ski l'hiver. La ville basse s'enroule autour du bazar et des nombreux caravansérails qui invitent au thé et à la discussion languissante sous des arbres plus que centenaires. Le bazar est mille fois plus intéressant que ceux d'Istanbul. La ville permet aussi de prendre les eaux dans de luxueux hôtels disposant de hammams.
Bursa est l'ancienne capitale de l'Empire ottoman, elle abrite la sépulture de plusieurs sultatns, elle est très verdoyante, on peut y faire du ski l'hiver. La ville basse s'enroule autour du bazar et des nombreux caravansérails qui invitent au thé et à la discussion languissante sous des arbres plus que centenaires. Le bazar est mille fois plus intéressant que ceux d'Istanbul. La ville permet aussi de prendre les eaux dans de luxueux hôtels disposant de hammams.
En
visite à la mosquée verte nous avons été abordés par un jeune homme,
bien sous tout rapport, nous proposant, gratuitement et en tout bien
tout honneur de nous faire visiter la mosquée fermée pour restauration.
Il s'est présenté comme traducteur auprès de médecin sans frontière en
Irak, l'argument qu'il fallait pour engager la conversation. Sa
prestation de guide fut honnête et honorable tout en nous expliquant
qu'il était traducteur mais aussi médecin des céramiques et des tapis
.... Vous me suivez?
C'est
alors qu'il nous a proposé un thé près de son studio en nous invitant à
voir sa collection. L'affaire était dans le sac! Devant autant de
gentillesse, nous avons craqué, consenti avec bonheur ..... Et voilà
comme on se fait piéger, agréablement.
Dans
une maison ottamane traditionnelle, de toute beauté, nous avons pu
admirer des dizaines de tapis que l'heureux traducteur proposait à la
vente. C'était sans compter sur l'habileté du maître à négocier, nous en
avons pris trois mais pas à n'importe quel prix, du moins pas celui
escompté par le vendeur même si on a quand même le sentiment d'avoir
payé trop cher..... On était content, n'est-ce pas ce qui compte le
plus, ravis d'avoir été pris dans un subtil piège à touristes, le plus
soft qui soit!
Le jeune
homme nous a mis dans un taxi puis nous avons pris le ferry pour
Istanbul. Pour ma part un peu déçue de ne pas rester plus longtemps dans
cette petite ville (relatif, 3,5 millions d'habitants au compteur) afin
de profiter des eaux chaudes à 38° (parfois 65°)
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