Ou plutôt le repos de la guerrière.....
La
grande salle des mosquées est interdite aux femmes, elles peuvent
toutefois se promener comme les touristes derrière la barrière qui isole
la vaste zone de prière réservée aux hommes. Pour prier, elles ont une
salle réservée le long des murs, elles sont cachées aux regards
concupiscents des mâles par des tentures ou des claustrats. Malgré les
houppelandes noiraudes dont elles sont affublées, elles restent des
tentatrices capables de nuire à la concentration de ces messieurs!
C'est choquant, que dis-je, totalement révoltant!
Pourtant
cette mise au rencard semble présenter quelques avantages. Ainsi donc
dans une des plus sévère mosquée d'Istanbul, en tant que femmes, nous
n'avons eu accès qu'à cet espace réservé. Cela étant, je n'ai pas voulu
aller voir plus loin afin de ne pas gêner, bien qu'affublée d'un
foulard bleu roi et d'une jupe longue façon "sac à patates" comme il
sied à une ménagère respectable.
Il y avait là, loin des regards, une jeune femme, belle comme un coeur, endormie à même le sol. Elle reposait près de son sac de courses, le jean apparent sous le niqab. Elle dormait à poings fermés épuisée par les heures de veille à préparer et faire la fête, peinarde.
Les journées de Ramadan sont sans doute épuisantes, et la prière devient le refuge ultime où enfin elles peuvent être tranquilles, dans l'ombre fraîche du lieu, entre les colonnes de marbre, à l'abri des regards.
Il y avait là, loin des regards, une jeune femme, belle comme un coeur, endormie à même le sol. Elle reposait près de son sac de courses, le jean apparent sous le niqab. Elle dormait à poings fermés épuisée par les heures de veille à préparer et faire la fête, peinarde.
Les journées de Ramadan sont sans doute épuisantes, et la prière devient le refuge ultime où enfin elles peuvent être tranquilles, dans l'ombre fraîche du lieu, entre les colonnes de marbre, à l'abri des regards.
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