Le stress monte, à fond, pour autant je n'en branle pas une: nada, rien, que dalle, que tchi, peau de zob! Ce n'est pas bien, c'est mal, et plus la rentrée approche moins j'ai envie! Je fais un flemmingite aigüe!
Je n'ai pas envie d'aller travailler, mais alors pas du tout et encore moins de m'y mettre, là tout de suite. J'ai trouvé plein de bonnes raisons de ne rien faire.
6h35 du matin, je suis réveillée sans l'être, avec la furieuse impression de n'avoir pas dormi. Je chausse mes lunettes et malgré elles, j'ai du mal à régler ma vue sur les petits caractères qui s'affichent dans un premier temps sur mon téléphone puis sur mon ordinateur. Il n'est pas rare que je repose les deux pour tenter de me rendormir. En vain, une inquiétude fulgurante me relève aussitôt, appui sur l'oreiller afin de vérifier ce à quoi j'ai pensé (au moins je pense, pas de géniales idées pour autant). Efficace puisque ma vue est nettement moins brouillée.
Il n'est pas rare que le processus se répète une autre fois puisque je n'ai aucune obligation avant 8h45: courir.
Le petit-déjeuner est tout aussi ritualisé, à quelque chose près, je mets l'oeuf à cuire avant de lancer le café, je bois un verre d'eau, je récupère ma presse dans la boîte, éprouvant la température de l'air; ce matin, un petit 17° au compteur, humide, très humide. Ouest-France constitue ma tasse de thé en plus du café au lait, je me suis même surprise à lire les obsèques et le courrier des lecteurs qui m'indiffère en général, j'ai toujours trouvé sa localisation peu attrayante. Je me tâte au sujet de l'abonnement, rien de bien fondamental, des articles peu fouillés, une pagination pour presbyte, les mêmes rengaines, il ne m'a pas manqué la semaine dernière quand le porteur ne me l'a pas livré!
Ce matin, je me suis préparée à courir, pour une heure tranquille, le bain a lavé la sueur dans une eau à 17°. Depuis je procrastine! Allez savoir pourquoi!
La maison est pleine!
Six ou sept jeunes en goguette qui peignent la girafe en se demandant ce que sera leur rentrée et où ils iront crècher. Il y en a un qui fait à manger, genre tambouille pour un régiment, et bon en plus. Ils ont la bonne idée de faire les courses la veille et de s'y mettre dès 11h30 (ils sont levés depuis 15), en papotant pendant que le cuisinier s'active! Je n'ai rien à faire, juste à vaguement nettoyer mon frigo dont je viens de casser la vitre du bas, sans espoir d'en trouver une de rechange. J'ai bien essayé le scotch mais ça ne marche pas du tout sur l'humide! Pour le moment je n'ai pas les moyens d'investir dans autre chose qu'une plaque de verre (52 euros) car le réfrigérateur de mes rêves, (moins de 62 cm de profondeur pour 340l) vaut plus de 1000 euros, le problème est que la dite plaque ne se fait plus ... Damned! Pourtant le bougre, 14 ans au compteur, fait de la glace malheureusement pas celle que l'on suce.
J'ai vaguement lu en comatant après le repas portant une oreille distraite à la litanie des bonnes résolutions de M., tandis que les autres tiraient des plans sur la comète sans tenir compte de M. dans ses rêves fous fous (je vais tenter le jeûne*). Depuis j'ai récupéré ma chaise longue et je me suis empafée une bonne heure. Il est 16h, bilan des courses, je n'ai rien fait, rien et je n'ai pas encore l'intention de m'y mettre, ce soir j'ai crêperie. A quoi en fait?
- mes cours à actualiser
- la taille des buissons
- le vide des placards
- le blog pour lequel je n'ai aucune inspiration
Bref, je procrastine, une fois de plus, à moins que je ne sois déprimée? Serait-ce possible? P'te ben!
* penser à faire un article sur le sujet du jeûne très à la mode ces derniers temps! Pour résumer, dixit M. "après trois jours, tu as une pêche d'enfer!" Et pour cause, tu manges à nouveau! Jusqu'à présent, on n'a rien trouvé de mieux afin d'avoir la forme!
Bien fun à lire, ce billet sur rien !
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