vendredi 4 novembre 2016

Un kilo de gras belge!

Cet article sera consacré à la critique culinaire, une fois n'est pas coutume! Plus exactement au kilo de gras belge, celui qui se loge sur le ventre et que l'on constate en rentrant,  les deux pieds sur la balance! 
Ribbs à volonté: Bruges, Taverne The Hobbit

Le gras belge se paye cher! Pour les petites bourses, je conseille vivement le pique-nique à midi avec des ingrédients achetés par soi-même et tambouille le soir à la maison. 
Manger bio et bon reste à portée des porte-monnaie modestes, en témoigne notre incursion au marché bio du quartier populaire Marolles en voie de boboisation rapide, le bruissement des sacs en papier et la longue queue derrière les caisses témoignaient probablement de sa popularité: famille, vieux, jeunes tous y "pouitchaient" fruits et légumes (de saison). Plus cher le brunch au pain quotidien, chaîne qui a le bon goût de proposer des produits frais avec du bon pain, dans un joli cadre "comme à la maison". 
Pour les feignants et/ou touristes aisés peu regardant sur la manière de se nourrir, prévoir un bras voir deux! 
Comme le dit si justement le routard, (ma bible depuis qu'il a été racheté par les éditions Hachette et nourrit copieusement ses notices culturelles et historiques étayées d'expressions estampillées routard), de la bouffe reste toujours trop cher, surtout lorsqu'elle est mauvaise! 
On ne va pas chipoter, ça reste de la bouffe, pas franchement de l'art gastronomique à moins de taper dans les repères étoilés du Michelin, forcément hors de portée. 
Le classique moule frite (sauf à être consommé au pied du camion, assez rare) coûte plus de 20 euros le week-end! Dès qu'on y met un poil de vin blanc voire deux brins de persil, 24 euros…. Les moules sont nourries au caviar et les patates cultivées dans la soie! Certes les mollusques sont monstrueux mais il leur manque le goût, ce qui explique qu'on puisse les noyer dans l'ail comme au Pré salé à Bruxelles, voire dans le gras (une piscine) à Bruges chez De Koetse (mais la brochette de poisson est très fraîche) et la dame blanche monstrueuse (une glace vanille surmontée d'une montagne de crème chantilly sur laquelle on verse un chocolat fait maison) …
La frite reste frite, rien d'exceptionnel… Pas pire pas mieux que chez nous, moins grasse peut-être et plus charnue? 
Pour 20 euros, on peut largement manger à deux dans la même assiette, se contenter d'une entrée mais franchement je préfère la qualité à la quantité. 
Quoi noter de notable? Pas grand chose, si ce n'est Belga Queen à Gand, sur le quai aux herbes, plutôt pas mal à un prix raisonnable, 20 euros (un plat et un dessert ou une entrée, café compris) dans un joli décor mais un service pitoyable même si les serveurs se décarcassent afin d'aller au plus vite, il leur faut se taper deux étages afin d'atteindre les cuisines où les plats prennent froid! Un type incompétent gérait très mal la clientèle, un blanc bec dépassé par les événements, un fils à papa casé là on ne sait pourquoi. A Bruges il faut absolument réserver pour bien manger, à Bruxelles prendre son mal en patience car de nombreux restaurants abordables ne prennent pas les réservations: les Gens que j'aime (rue du Midi), Nuet Nigenough rue des Lombards (bières sublimes à profusion), ou sur le pouce, chez Nono dans le quartier des Marolles (où les bistrots ne manquent pas autour de la place du jeu de balle). Mention spéciale à Bruges, chez Marie's house, façon salon de thé, peu onéreux dans un joli cadre.
Un week-end festif comme à la Toussaint, il faut jongler avec les jours fériés et l'abondance de touristes. 
Pour résumer, gras et cher.
Dieu merci la bière est bonne, même excellente!

Le pain quotidien, brunch, Manhattan 

Bière locale à Bruges


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