lundi 2 décembre 2013

Ortografe


Mea culpa!
Heureusement que je me plonge la tête froide dans les billets précédents afin de corriger les fotes d'ortograf que j'y laisse souventes fois. Honte à moi! Je sens ma face rougir... Pourtant, j'ai lu, relu et re-relu en vain, mais non, il en reste toujours: pas que des toutes petites, ridicules qui se voient à peine, non des grosses, impardonnables qui font bien piètre impression et nuisent à la lecture! 
Je m'en excuse, notamment sur le billet concernant West Side Story, cinq fautes énooormes, indignes, trônaient au coeur du texte sans que des lectures répétées les aient détectées  à temps, obsédée que je suis à ne pas trop écrire en charabia.  Désolée pour mes lecteurs, ce qui justifie ce petit mot d'excuse ce matin. Je veux bien un petit rappel sms de mon docteur es orthographe lorsque la barque est pleine! Merci, elle se reconnaîtra... il suffit d'écrire: "à corriger". L'oeil s'adaptera à la mission et effacera la honte.
Je fais pourtant partie des enfants conditionnés par les maîtres tortionnaires du primaire. Je connaissais le Bled par coeur, les analyses grammaticales n'avaient plus de secrets, j'ai d'ailleurs fini par adorer en faire, restait les étourderies à corriger.  J'ai dû copier plus de 1000 fois la règle du participe passé conjugué avec le verbe avoir qui s'accorde avec le complément d'objet direct lorsqu'il est placé avant ... et autres règles à la con. Je vois les heures que je passais à copier: en colonne le premier mot puis le second, et ainsi de suite ; puis je variais les plaisirs en faisant ligne par ligne! C'était devenu une obsession. Les profs du collège étaient plus radicaux avec les garçons qui, convoqués dans le bureau du directeur (on ne disait pas encore principal), ressortaient les deux joues rouges comme des pivoines, humiliés, furieux, rageurs. En vain puisqu'à la maison, les calottes du père complétaient la gamme des rouges. 
Je pense sincèrement que nous ne sommes pas tous égaux devant l'orthographe, il y a des petits veinards pour qui c'est naturel, qui n'ont pas à plisser le front, à se poser mille questions de conjugaison et de grammaire, à relire dix fois afin de trouver la faute. Pour moi, il s'agit d'un exercice à part, qui force à la relecture, le petit Robert sous le coude, le dictionnaire des difficultés de la langue française derrière moi sur les étagères.
Et pourtant il s'en échappe toujours un peu. 

1 commentaire:

  1. Alors c'est parce que je n'ai pas recopié la règle 1000 fois ! On va dire que c'est trop tard et tu restes ma correctrice favorite.

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