dimanche 9 octobre 2016

Paris en automne!

Chroniques de Bretagne aime les rituels, Paris en automne, c'est coutume (ici).

Je commencerai par évoquer la faune parisienne qui m'étonne toujours, pas celle à crête, ni puante qui zone sur les trottoirs! Non point, les vraies bêtes à poils et à plumes! Pendant la course à pied, j'ai eu le plaisir de voir un héron cendré fièrement planté sur les quais de Seine. J'ai pensé un moment qu'il était en plastique me disant que l'office du tourisme faisait bien les choses! Je n'ai pas eu le temps de l'immortaliser puisqu'il a pris son envol à notre arrivée galopante. Au retour, un gros rat à longue queue fouinait sous les tables d'un estaminet de bord de fleuve, un poil ragoutant! Pour le reste, ma foi, rien de bien nouveau, des corneilles, des goélands, des mouettes, quelques pigeons (bien moins qu'avant)!
Question expositions, octobre nous gâte! 
A voir pour rire, l'exposition Ben au musée Maillol nouvellement restauré, fraîchement ouvert! Le bonhomme attire et met en joie. Je préfère la première période, que les oeuvres récentes franchement foutraques.
Oscar Wilde se mérite au Petit Palais, dans la pénombre très intime des salles étroites, avec commentaires à ras la terre, verts sur fond vert, quasi illisibles, une incitation à payer les audioguides? Sa vie balaye la fin du XIXème siècle, à lire dans une multitude de documents authentiques et d'oeuvres contemporaines.
La passionnante exposition sur le Mexique 1900-1950  au Grand Palais, présente des oeuvres de Diego Rivera, Frida Kalho, Jose Clemente Orzoco et les avant-gardes. Je la recommande vivement! 
Magritte est nettement plus sinistre au centre Beaubourg et j'ai largement préféré l'étage des oeuvres contemporaines (niveau 4) qui présentait une collection d'oeuvres russes des années de dégel et 90 (1950-2000).
On aime musarder à la Maison Européenne de la Photographie et admirer jusqu'à la fin du mois les magnifiques clichés d'Herb Ritts , compulser les ouvrages du Mémorial de la Shoah, se promener sur l'île Saint-Louis ou les quais de Seine libérés des voitures, courir dès potron minet vers le Panthéon décapuchonné, finir au jardin du Luxembourg, se gaver de poissons frais chez Allo Sushis. Ce n'est pas une chaîne mais un petit restaurant niché au creux de la rue de Rivoli, rue cloche percée qui prend plus sûrement le nom le petit japonais afin d'échapper aux amalgames de la grande distribution; boire une bière à l'étoile manquante.
Un week-end de provinciale venue de sa Bretagne profonde en 4h30 de train .... poussif! 


1 commentaire:

  1. Vous avez une vie culturelle aussi riche ??? Eh bien!!!...En ce qui me concerne Ben + La Shoah, c'eut été poubelle !

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