Que dire de plus que ce que j'ai pu
écrire par le passé sur ces magnifiques montagnes d'Ariège? Pas grand
chose, en tout cas je ne dirai rien qui puisse donner envie d'y aller.
De toute façon il y a de moins en moins de monde hormis en août, on n'a
pas vu âme qui vive pendant huit jours sur les sentiers et les sommets.
Le temps fut splendide mais froid, un ciel immaculé et pur. Que demander
de plus. "On était bien"!
La
station est en chantier, les grues ont été enlevées après la tempête du
5 mai, c'est un peu la course en avant avec la construction d'une
ignoble piste de luge d'hiver et d'été, derniers feux pour capter une
clientèle qui a pris goût à la modernité en Espagne ou dans les Alpes et
qui pour rien au monde ne viendrait faire la queue aux remontées
mécaniques poussives, le plus souvent arrêtées par le vent, aux
tire-fesse antédiluviens, aux pistes le plus souvent décapées de leur
couche de neige dont les chutes sont chaque année de plus en plus
hypothétiques. Dans sa grande sagesse, le boucher nous a prévenu, "il
n'y a pas eu de champignons, il n'y aura pas de neige!". On a donc
réservé pour février les yeux fermés, à coup sûr, on pourra aller
griller des saucisses et d'excellentes côtes de mouton autour des lacs
que nous aimons tant!
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