Pourtant
j'adore y aller en février car nous y faisons des randonnées. On ne
s'encombre pas de raquettes, beaucoup trop lourdes à porter quand la
neige a fondu en vallée, et surtout quand un ou deux courageux font la
trace à l'avant de la colonne! Il n'y a plus qu'à mettre ses pas dans
les pas du compagnon de route!
Cette
fois encore nous sommes montés à flanc de montagne pour les estives, le
plus souvent dans les feuilles de l'automne. La neige arrive
brutalement vers 1800m, lourde, humide, c'est une neige de printemps,
déjà, aux grains qui se détachent et mouillent les croquenots en
profondeur.
Sur le plateau, le vent est froid, violent et le seul refuge est la cabane du berger préparée pour l'hiver par quelques afficionados
qui savent que personne d'autres n'ira boire les deux ou trois
bouteilles d'apéritif laissées pour les week-ends. Il y a la couche en
bois et paille, le stock de fagots et de bûchettes, tout ce qu'il faut
pour griller les saucisses sans se brûler les doigts, il manque juste la
moutarde! Faute!
Les
murs de notre modeste gîte ont été consolidés pour mieux passer l'hiver,
les principaux trous ont été bouchés, laissant les petits faciliter la
prise d'un feu de bois bienfaiteur, clair et vif, passé l'enfumage
nécessaire et garanti. Rapporter des vêtements qui fleurent bon la fumée
est la marque de fabrique de nos vacances à la montagne! Pour la nuit,
il est préférable d'être équipé d'un très chaud sac de couchage car la
température ne doit guère dépasser les 0° et il faut se protéger des
insectes en tout genre qui profitent de la chaleur du feu pour se
réveiller.
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