J'aime que le spectacle commence à la manière de Cédric Andrieu, sans musique, juste les pas frottés sur le parquet de plastique lisse, le souffle des hommes pas encore échauffés, et comme une promesse, les deux batteries sur leur estrade.
Les hommes dansent, patinés de gris, taupe, jean, teeshirt, pieds nus, ce qui confère la touche de sensualité, pieds agiles, souples qui battent dans l'air. Puis la musique, les sonorités, les percussions se dévoilent, doucement puis dans toute leur puissance, tandis que les danseurs évoquent le sirtaki de Zorba le Grec, j'y ai pensé tout du long sans savoir que l'auteur s'est largement inspiré des danses traditionnelles méditerranéennes, l'enlacement des corps, les bras ouverts, la joie de vivre.
On passe une heure épatante, le coeur cognant au rythme des batteries.
Toujours les mêmes à la sortie, les aficionados, les amoureux de la danse, enthousiastes.
Décidément le théâtre de Cornouailles nous gâte!
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