La première fois et la dernière fois où j'ai donné mon sang... Aucun risque que je m'y colle une deuxième fois!
Etant en phase "je n'ai le temps de rien", je n'écoute ni la radio, ni ne regarde la télé, ni ne lit autre chose que le sacro-saint Ouest-France et encore, le plus souvent, juste, les gros titres, tant le contenu se fait insignifiant. Je n'ai plus guère le temps de m'approfondir sur les délires de Dédé venu ouvrir une entreprise d'électricité, nouveau sur le marché, dont le visage réjoui s'affiche entre la dernière défaite des juniors au match de foot et la battle à la salle des fêtes au centre des arts (oui, le hip hop est arrivé jusqu'à nous)! Je parcours vaguement la rubrique des obsèques, m'épatant que tant de vieux et même très vieux passent l'arme à gauche. Je jette un oeil à la météo, sur la petite flèche indiquant le sens et la force du vent (question d'habitude), pour le reste, rien de nouveau, nous abordons les mois pluvieux, et ce n'est rien de le dire!
J'ai appris "l'affaire" du don du sang, par Facebook et mon abonnement au Huffpost dont les titres et sous-titres accompagnés d'une pertinente photographie suffisent à informer la feignante que je suis. Pas tant, puisque sur le coup je n'ai pas tout compris .... Puis, (me suis-je dit), pour les curés catholiques, il est déjà difficile d'être certain de leur abstinence, pensez donc, des homos abstinents? Et des hétéros? Ah ah !!!
(merci à L. pour la bonne blague).
Je me suis fendue du commentaire sur le FB d'Alors voilà, excellent blog, immédiatement liké par de fervents lecteurs, pas peu fière!
Aucune question à me poser, puisque je n'irai pas donner mon sang, non pas que je ne sois pas pleinement consciente des difficultés des centres de transfusion sanguine à stocker des litres suffisants, mais par trouille.
Hormis le fait que je sois A+, ce qui est d'une banalité des plus courantes, je suis tétanisée. La seule fois que je m'y suis collée, j'ai fait un malaise vagal et j'ai cru qu'on me saignait comme un porc, qu'on me vidait de tout le précieux liquide, m'ayant oubliée sur la table de prélèvement, tandis que la bouteille agitée s'emplissait d'au moins 5 litres. Je criais stop intérieurement, je n'avais qu'une envie, arracher l'aiguille, m'enfuir, mais je me suis retenue rien qu'à l'idée que mon sang aille s'écouler sur le sol plastique du camion. Il n'aurait plus manqué que cette impulsion me conduise à mourrir exsangue sans avoir été utile!
Bref, je suis restée toute chose, la journée entière, je n'en ai tiré aucune gloire!
On subissait déjà un questionnaire dont le contenu aujourd'hui m'échappe, y parlait-on déjà de cul?!
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