mardi 25 novembre 2014

Du bon usage de la sieste!

J'aime faire la sieste mais depuis 8 jours, plus rien... Nada, que tchi, que dalle, peau de zébu! Je gagne du temps, pour lire, vaquer, ranger, manger, travailler, buller sur internet mais j'envie Kiki, ici vautré, lors d'une longue journée de randonnée en Ariège. 
Il y a un moment déjà, ravie de mon début d'après-midi consacré à la sieste, j'ai eu envie de vous narrer ce moment sublime, requinquant au possible à pratiquer quotidiennement. Je ponds donc mon petit article, toute fière, puis sur les conseils d'une amie blogueuse, je recherche dans mon vieux blog tous les articles susceptibles d'être relus par mes nombreux lecteurs, fans de ma prose! Je tombe sur un article de septembre 2012, quasiment rédigé de la même façon, relatant la même expérience de ronflements, vécue ce jour-là! Même la photographie a des ressemblances!

Ce qu'on peut être prévisible, grégaire et planplan! Et surtout, je prends conscience de la vacuité de mon existence entre lycée, sport, jardinage, lecture de romans et de la presse du jour,  et sieste!
Circulez il n'y a rien à voir!

Il y a les siestes légères et courtes, genre pas plus de 10 minutes voire moins, 3 minutes de perte de conscience, ce sont celles les plus efficaces qui permettent une remise sur pied rapide. Je les pratique, en chaise longue, assise, debout, au travail, mine de rien, la tête entre les mains genre " je réfléchis profondément" ce dont personne n'est dupe.
Il y a les siestes longues, de près d'une heure voire plus, dite sieste royale où la perte de conscience est totale et profonde, pour lesquelles on met du temps à émerger, à se relever, voire même à reprendre une vie normale qui ne soit pas zombie. Cette phase est appelée l'inertie du sommeil. Ce sont les pires totalement chronophages, à peine réparatrices mais signe d'une fatigue profonde qui peut inquiéter à long terme.
Pour les deux types, il suffit que je m'allonge et que je ferme les yeux pour que l'endormissement soit immédiat. Je m'épate moi-même! Il pourrait y avoir une fanfare dans le pièce, je m'endormirai car l'appel de la sieste est fort.
Il ne faut évidemment pas rater ce moment, comme pour les enfants en bas âge,  guetter en soi les signes qui feront la qualité et la réussite de cette récupération rapide: je pense qu'il s'agit d'une envie irrésistible, d'un impératif vital,  une injonction, " fais la sieste", les yeux picotent, les mains sont chaudes.
A chaque fois, je pense à mon oncle qui la faisait après chaque repas, la casquette rabattue sur les yeux,  il m'épatait car rien ne le réveillait! 
Je ronfle comme lui et mes ronflements me réveillent, j'ai l'impression d'être un troupeau de sangliers qui fourragent le pré de leur groin! Parfois, j'agite le pied, mais je ne suis jamais tombée de la chaise longue. 

2 commentaires:

  1. "mais je ne suis jamais tombée de la chaise longue."
    Ce n'est pas pour rien qu'il y a des accoudoirs.

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...