Deux jours sans bosser, c'est décidé je m'attaque aux bosquets qui ont bien profité du printemps humide! Je taille pour l'avenir (et afin d'évacuer les idées noires).
L'activité défoule, me défoule, remplace un bon footing et j'ose espérer, cette année, me permettra d'avoir des fleurs le printemps prochain! L'homme de l'art que j'ai dûment questionné, est formel, la taille se pratique aussitôt la floraison terminée! J'avais un peu peur de modifier le paysage, en réalité, la perspective est renouvelée, les véroniques n'en sont que plus visibles. Cela étant, le reste paraît également urgent à ratiboiser, quand on commence il ne faudrait plus jamais s'arrêter!
Seul problème j'ai, comme de bien entendu, couper le fil électrique..n'y ayant plus pensé, le fourbe s'était planqué dans les lierres. Je vais m'attaquer au rafistolage (on m'appelle la fée électricité), une fois de plus, les boursouflures scotchées se multiplient comme des hernies.
Mes avant-bras ne cessent de vibrer depuis 5 heures sans que je puisse rien faire pour en stopper les sensations! Pourtant, je procède par étape, ce matin, dès 8h, j'ai refait le mur végétal entre chez moi et le voisin, un truc immonde qui dégage bien le passage afin que leur clébard ne soit pas tenté de mordre quand on s'approche trop près de la clôture, que je puisse tondre sans bousiller leur grillage.
J'ai rasé les euphorbes, laissé deux trous béants où pourront s'épanouir les hortensias, devenus rachitiques. C'est là que l'on se rend compte qu'il faut aussi réaliser une petite coupe aux buis façon boules, éradiquer les ronces, désherber le camélia rampant et les azalées, arracher un peu de lierre.
Depuis je colle, en tâches, façon léopard, couverte de sève blanche et je suis scarifiée, de longues traînées sanguinolentes sur les jambes, derrière les cuisses et les mollets, façon zèbre mais j'ai la satisfaction du devoir accompli, dans la douleur, comme le Christ, expiant je ne sais quelle faute, évacuant la culpabilité. Amen!
J'ai rasé les euphorbes, laissé deux trous béants où pourront s'épanouir les hortensias, devenus rachitiques. C'est là que l'on se rend compte qu'il faut aussi réaliser une petite coupe aux buis façon boules, éradiquer les ronces, désherber le camélia rampant et les azalées, arracher un peu de lierre.
Depuis je colle, en tâches, façon léopard, couverte de sève blanche et je suis scarifiée, de longues traînées sanguinolentes sur les jambes, derrière les cuisses et les mollets, façon zèbre mais j'ai la satisfaction du devoir accompli, dans la douleur, comme le Christ, expiant je ne sais quelle faute, évacuant la culpabilité. Amen!
Pendant les opérations, je suis en mode nostalgie, je me vois à New York, où j'aimerais retourner, ce voyage constituant un excellent souvenir. Je suis Mary Poppins montant au ciel avec son parapluie noir poursuivant mon rêve de la nuit, inlassablement, mais je suis aussi en friche, souvent incapable de lire, ou de tenir très longtemps sans m'assoupir ou bouger inutilement. De longues heures de surveillance m'attendent d'ici la fin de la semaine, je vais me plonger dans les bouquins et les journaux pendant que les chères têtes blondes plancheront sur les devoirs qui feront d'eux, je l'espère, des adultes bacheliers!
Et ce matin, un bain à 6h30 dans la quiétude d'une mer d'huile, une fois passé le petit pêcheur ayant relevé ses casiers dès potron-minet. J'ai juste failli me tuer, après avoir glissé sur la pente herbeuse, l'épaule a, une fois de plus, morflé, mais je me suis arrêtée à temps, juste celui de ne pas me fracasser l'arrière de la tête, sur les rochers! Franchement j'aurais dû aller m'acheter un billet de loterie!
Et ce matin, un bain à 6h30 dans la quiétude d'une mer d'huile, une fois passé le petit pêcheur ayant relevé ses casiers dès potron-minet. J'ai juste failli me tuer, après avoir glissé sur la pente herbeuse, l'épaule a, une fois de plus, morflé, mais je me suis arrêtée à temps, juste celui de ne pas me fracasser l'arrière de la tête, sur les rochers! Franchement j'aurais dû aller m'acheter un billet de loterie!
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