Dans mon ancien blog fermé pour cause de menaces graves sur ma sécurité professionnelle car j'ai eu l'outrecuidance de trop parler de ce qui me faisait rire, en termes crus, critiques et un poil outrancier, je suis aujourd'hui en panne sèche. Je m'autocensure et ne trouve plus guère de sujets sur lesquels m'étendre.
Je me dis que le lecteur se fiche comme d'une guigne qu'il fasse beau aujourd'hui, chez nous, mais venteux, avec un vent du nord qui vous glace le cou, que je me sois épuisée à la piscine en enquillant 1000 mètres en crawl puis 500m de dos crawlé afin de me reposer, le tout en quarante minutes, que je me tape la composition d'un corpus de textes à réunir en poésie autour d'une question si possible transversale afin d'aider l'ado rebelle qui passera demain sa journée en "compèt de synchro" et que la poésie "soûle grave" et que je ne sais pas quoi faire ce soir, hormis que j'ai envie de manger une douzaine d'huîtres plates avec un verre de blanc!
Bref, rien à foutre me direz-vous et vous avez bien raison!
Je vais donc vous parler du dernier verre de vin que j'ai bu hier, un Bergerac sec (AOC) de 2004, l'Abbaye, de Christian Roche, vigneron à Colombier, 24560, le Domaine de l'ancienne cure. Il avait une magnifique couleur dorée orange, un goût étrange ni sucré comme on pouvait s'y attendre, ni sec, je me suis régalée! Et pourtant si j'en crois la description sur le net, il aurait dû être quasi translucide. A tous le coups il avait madérisé!
On se serait cru au Moyen Age, se régalant sur des pâtes à l'huile d'olive d'un drôle de pinard ....
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