Je n'ai pas l'art du recyclage! Un lecteur attentionné me signale par mail que mon dernier billet effacé à l'instant est une "redite". A lire ce message perspicace, j'ai été assaillie par un gros doute. Et si, dans la précipitation du matin pour assurer une continuité, j'avais resservi la soupe?
Il avait raison.
De temps en temps, j'avoue recycler des billets de mon ancien blog, fermé afin de ne pas avoir d'ennui avec la profession et afin de rester cachée selon le proverbe bien connu "pour vivre heureux, vivons cachés" ! Parmi les billets qui ont l'occasion de ressurgir, je privilégie les billets de vacances, les bonnes adresses, les tuyaux afin de permettre aux autres un séjour inoubliable.
Il s'agissait, cette fois-ci, d'évoquer mon oncle dont l'accent pied-noir a enchanté mon enfance. Il faut dire que j'ai commencé le dernier ouvrage de Guénassia dont le roman, le club des incorrigibles optimistes, m'avait littéralement emballé. La vie rêvée d'Ernesto G. commence gentiment, le héros Joseph Kaplan, juif tchèque, exilé en France dans les années 30 afin de finir ses études de médecine, arrive à Alger la blanche.
Entre temps j'ai laissé tomber, provisoirement, une femme fuyant l'annonce, de David Grossman. Il se lit à petites doses, comme un bonbon sucré. L'auteur a un tel talent pour décrire la vraie vie en attendant le drame qu'il est difficile de ne pas faire en parallèle le bilan de sa propre existence. On ne peut s'empêcher de penser à ses propres enfants, au couple, à
la famille, au bilan que cette femme fait avant que l'horreur ne lui
soit annoncée. J'ai besoin de légèreté, d'exotisme, de tranquillité!
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