La saison se prête au mot: fin. Fin des vacances, fin de l'hiver (?), fin du cyprès. Pas question de vous laisser sur votre faim concernant mon excellent séjour aux Canaries, il s'agit de vous donner envie. (Mes virées sont toujours fabuleuses!)
Le soleil, comme souvent sur terre, étant surtout présent au sud, nous sommes allées en chercher un peu vers les stations balnéaires de la côte méridionale: Playa Blanca !
Vue sur l'île de Graciosa |
Le soleil, comme souvent sur terre, étant surtout présent au sud, nous sommes allées en chercher un peu vers les stations balnéaires de la côte méridionale: Playa Blanca !
A éviter! Et pourtant, ce n'est ni Benidorm ni Moreira, les urbanistes ont conçu un chemin côtier goudronné, épaulé d'une rambarde, pas très glamour mais il suit la mer et permet la déambulation. Pratique, il fait la part belle aux vieux en déambulateurs, aux poussettes et aux bars/boutiques/bars/restaurants/gargotes!
Le sud est sec, très, mais on y trouve de belles plages de sable fin qui a le bon goût de tout pénétrer, le jambon, les sandwichs, les dents, les trous de nez, les cheveux, la raie des fesses. La mer est aussi bonne qu’on puisse le souhaiter quand on est breton habitué aux 12/13° quotidien, limpide, d’un beau bleu extrêmement profond, que surligne l’écume des vagues, rarement anodines. Une eau qu’on espère propre puisque même les poissons viennent, tandis que vous nagez, vous goûter les pieds!!! Nous sommes bien les seules à y rester aussi longtemps, faire la planche, arpenter vraiment.
Le paysage est de falaises sèches, abruptes, ponctuées de criques où les culs-nus viennent bronzer, planqués dans des enclos de galets ou dans le creux des grottes. Je n’ai jamais vu autant de bourses posées sur la sable, à prendre le soleil, de la nordique, du blanc immaculé au rose cramé par la soleil, genre saucisse de Strasbourg ou chipolata aux sulfates.
Revenir vers notre lieu d’exception, la plage de Famara, en longeant le plus beau champ de laves jamais vu, comme si elles venaient de se figer dans l'air froid ou au contact de l'océan.
Balade sublime autour du volcan, dans le parc national de Timanfaya… balade aérienne dans un vent à décorner les boeufs, sur la crête du cratère. 10km en trois heures à priori selon le guide, 5h lorsqu’on cherche souvent son chemin, à lire le paysage sur la carte afin de repérer la bonne route, la règle étant de lire le terrain avec intelligence!… Les balises manquent la plupart du temps sauf que cette fois-ci une énorme flèche matérialisait la direction vers le sommet. M. voulait à tout prix le prendre dans le sens inverse au prétexte qu’il s’agissait d’en faire le tour! Pas si simple puisqu’il s’agit d’être en crête sous les coups de butoir d’un vent qui tourne beaucoup, très violent et presque froid!
Le cratère s'offre à nous en mode aérien, légèrement égueulé, on grimpe doucement vers le sommet avant une descente en douceur. Le plus pénible est de marcher sur les caillasses utilisées pour le chemin qui coupe le champ de lave! La dernière éruption date de 1824 mais l’érosion n’a pas encore fait totalement son oeuvre.
Je dois avouer que cette semaine aux Canaries fut magique! Elle a passé tellement vite!
Partir au soleil à quatre heures de vol de Paris est une réelle bonne idée même si début février à cette latitude, le pari de la chaleur reste un peu risqué. Pas de fortes chaleurs mais pas beaucoup de touristes. La température du jour ne dépasse pas 20° sauf à fréquenter les grandes stations balnéaires (il n’y en a que trois) du sud et sud-est de l’île. La mer est bonne pour des Bretons aguerris qui se baignent, comme moi, par tous les temps et à toutes les saisons.
L’île est probablement la moins arborée sauf au nord, elle se mérite vraiment, il faut marcher afin d’en goûter le charme, s’imprégner des paysages lunaires et volcaniques.
Yazais les vignobles |
Jeudi nous avons exploré la commune de Yazais, arpentant les vignobles. Chaque pied de vigne se planque dans son enclos de pierres volcaniques, rien ne pousse sur le gravier noir et fin en cône inversé. La nature forgée par les paysans me fascine, est-ce elle qui les pousse au goût du beau?
Les figuiers et les quelques citronniers sont eux dans un écrin un peu plus haut, un muret de dentelles noires.
Sur les flancs des volcans, on n’est jamais très loin des deux rives de l’île.
La ligne d'horizon reste le bleu!
La ligne d'horizon reste le bleu!
Sud de Lanzarote, vers Papagayo |
Ne pas manquer Téguise, les bourgades du centre de l'île aux petites maisons blanches, les ports de pêche préservés, Caleta de Famara notre lieu de villégiature, les randonnées très nombreuses, les mojitos, les poissons, les tapas et le vin blanc (AOC)!
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