jeudi 17 mai 2012

A la capitale





Il fait un froid de gueux pour un mois de mai, surtout le matin tôt! Nous avons fait notre footing traditionnel dans les rues de Paris dès 7h: traversée du Marais, désert et propre, l'île Saint-Louis, la montée vers la rue Mouffetard, le jardin du Luxembourg où des groupes de scolaires étrangers croisent des coureurs à pied un poil décati (mais sportifs quand même)  puis retour en vélib vers le Louvre et la rue Saint-Honoré (celle que le provincial connaît grâce au monopoly).... Je suis rentrée gelée, la main gauche paralysée par le froid. La douche brûlante a à peine réussi à me réchauffer. 



Hier soir, nous avons goûté la bouffe japonaise de la rue Saint-Anne, en vogue comme en témoigne le grand nombre d'enseignes et les queues  à la porte de chaque restaurant. On a testé l'igname que les filles ont failli vomir pour le côté gluant, le Ramen pas plus raffiné que celui de chez  Picard mais  très joli, diverses bouchées superbes également... mais franchement pour les saveurs, .... ça reste de la bouffe de bûcheron, du brut, d'autant qu'on s'était ravagé les papilles avec du chou mariné (plat coréen sévèrement burné). La bouche en feu il était difficile d'apprécier la pseudo subtilité de la cuisine japonaise vantée par notre ami. Restent les sushis et les makis d'Abalon sushis à Quimper comme valeur sure.
Cela étant, on sort relativement léger, lesté grâce aux pâtes ce qui permet de galoper avant le petit déjeuner du matin sans aucun problème

3 commentaires:

  1. Assez d'accord avec toi sur cette fameuse rue Saint-Anne.
    Je crois qu'il faut bien choisir son resto, la plupart étant très moyens et peu raffinés...
    On m'a souvent parlé du Kunitoraya mais vue la file qu'il y a à chaque fois, je passe mon chemin.
    C'est peut-être là qu'il faudrait aller !

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  2. C'est pourtant dans cette rue que se trouvent les vrais restos japonais, c'est-à-dire ceux tenus par des Japonais. Et dans lesquels on retrouve les plats servis au quotidien dans un restaurant au Japon. Avec leur goût extra.
    Mais malheureusement il faut pouvoir démêler les vrais des faux et ne pas tomber sur un resto japonais tenu par des Chinois ou Coréens.
    Le Kunitoraya est effectivement le meilleur, en témoigne la longue file de clients japonais (et autres aussi un peu) qui viennent ici comme dans une bonne cantine pour retrouver un peu de chez eux. Sont servies notamment des udons qui dépassent en tout point les ramen.

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  3. Merci pour les renseignements, je vais approfondir lors de la prochaine virée à Paris

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