Je suis chaussures addicte mais pas de n'importe quoi. Si j'avais vraiment beaucoup d'argent, j'aurais probablement plusieurs placards qui leur seraient consacrés parce que je craquerai facilement et parce que je ne jette rien. Je répare, je bichonne, j'entretiens, je pulvérise, je cire, je polis, je brille, je conserve dans la boîte et son papier, l'objet de mes désirs ....
Il est rare que je sois obligée de jeter la grolle ayant rendu l'âme à force d'être portée, mais cela m'est arrivé, hélas! Je regrette d'ailleurs de ne pas avoir immortalisé la paire si confortable et si belle, mise jusqu'à l'usure.
Je craque pour le confort total, j'aime la chaussure de marque, surtout, mais celle qui reste à la taille de mon portefeuille. Si j'ai dans mon armoire une ou deux paires hors de prix (tout est relatif), il s'agit de celle restée sur le carreau après 8 semaines de soldes dans une pointure improbable, la mienne, du 36! Improbable? En effet, aujourd'hui, ces demoiselles chaussent plutôt du 38, voir du 40, elles sont Berthe aux grands pieds, panards démesurés, compatibles avec leur taille. Du beefsteak, du sommeil, du sport et une bonne génétique ont fait grandir même les Bretonnes qui restaient encore, il y a peu, en dessous des 1,60m. Il n'est pas rare aujourd'hui, quand j'ouvre ma salle de classe, de me sentir cernée par des gaillardes et des gaillards qui ont bien 70 cm de plus que moi! Alors leurs pieds n'en parlons pas!
Après les chaussures graou, j'ai craqué à Londres pour du snake et une semelle en cuoio de la designer (?) Georgina Goodman.
Rien à voir avec les modèles ci-dessus, quoique un peu ressemblant à la coupe du modèle rose si flashi de la même modeuse, je ne fais en principe pas dans l'excentrique, quoique, j'ai déjà acquis un modèle rouge que je compte bien porter avec une tenue neutre, car il convient de ne pas mélanger les couleurs.
Mes snake sont discrètes, jolies, avec un talon raisonnable et portable, mais surtout, tout à fait luxes mais soldées à un prix très indécent puisqu'il fallait absolument liquider la boutique. Je le tairai! Par contre ce soir, je maudis jusqu'à la dixième génération mon chauffagiste qui s'avère, après 4 ans de fréquentation hebdomadaire, voire quotidienne, incapable de réparer l'ultime panne! Vu le froid qu'il fait, je vais brûler les meubles et le pendre par les boyaux.
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