Le hareng et le saxophone de Sylvie Weil raconte la vie des Juifs d'Europe de l'est installé à New York et plus particulièrement celle de la famille d'Eric Weitzner, mari de l'auteur. Elle mêle les récits des origines et ceux des vieilles personnes aujourd'hui américaines.
Si les femmes, arrivées dans les années 20, ont gardé accents, habitudes culinaires, coiffes et jupes traditionnelles, leurs filles sont devenues de vraies américaines rejetant ces vieilles coutumes sauf en cuisine. Les hommes ont souvent beaucoup travaillé afin d'assurer le quotidien des uns et des autres conscients, toujours, de les avoir sauvés.
Ce qui me frappe le plus, c'est qu'ils sentent libres, libres d'acheter, de vivre où ils le souhaitent y compris à la campagne comme agriculteurs.
C'est une belle histoire de filiation, d'adoption et d'amour. Elle propose une façon intéressante d'écrire sur la famille, mêlant tour à tour l'histoire et sa propre vie.
Sylvie Weil n'est pas une inconnue en littérature, elle a publié de nombreux ouvrages que je me promets de lire dont chez les Weil où elles racontent la vie de sa tante Simone, la philosophe, et celle de son père, André, le grand mathématicien.
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