Depuis 8 jours, nous avons le plaisir d'accueillir un troupiau d'oies bernaches, selon les indigènes locaux qui ont l'oeil averti et s'y connaissent en palmipèdes (la photographie est envoyée gracieusement par une collaboratrice partie observer la faune locale). Elles stationnent sur l'eau au fond de la baie. Elles sont très prisées des reporters nature en herbe (gnark, blagounette), elles font le spectacle à elles toutes seules. Elles baignent dans les algues vertes!
J'ai donc pris mon Peterson antique, 1972, afin de déterminer de quelle bernache il s'agit. Nos hôtes sont probablement des Bernaches Cravant.
La bête est haute comme trois pommes, 55 à 60 cm, c'est la plus petite et la plus sombre des bernaches, elle est de la taille du Colvert, avec tête, cou et poitrine noire de suie, l'arrière-train blanc brillant avec une petite tâche blanche aux côtés du cou....Très grégaire, elle se nourrit au bord de l'eau, le long de la côte de jour comme de nuit, se repose sur l'eau à marée haute, barbote souvent. Le cri est doux et guttural, rronk ou rrouk, une troupe fait un bruit grondant. Elle niche en sociétés, sur la haute toundra rocheuse et les îlots au large des côtes arctiques, mais vit habituellement sur les esturaires et les côtes avec herbiers de Zostera (herbes marines qui constituent les herbiers).
Merci qui?
Je voue un culte aux oiseaux, dans ma jeunesse folle, armée du Perterson, de jumelles et d'un télé-objectif nous courions la lande afin de photographier les fauvettes, pinsons, rouge-gorge et autres piafs qui nichaient dans les ajoncs et les genêts du golfe du Morbihan. On cuisait au soleil, guettant le volatile afin de l'immortaliser en diapositives. On y passait des heures sans se lasser! Maintenant, je les regarde au bar de la mare ou les écoute chanter depuis quelques jours au petit matin, signe avant coureur de l'arrivée du printemps.
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