Je suis revenue frigorifiée d'une journée à l'université de Brest, faculté de lettres, Victor Ségalen. Le bâtiment que je pensais récent a presque 20 ans (1994) et comme toutes nos universités, il ne respire guère la prospérité sauf dans la salle de conférence toute neuve.
L'entrée est désuète, peu engageante, froide au relent de cigarettes que les étudiants et leurs professeurs addicts clopent devant la porte espérant un vague abri, vain car battu par les vents d'ouest qui montent de Recouvrance.
A 16h, ce vendredi, les locaux étaient désertés tandis que la ville se vidait de ses travailleurs qui coulaient vers le port comme dans un entonnoir. Je n'ai pas demandé mon reste!
Que dire?
Que la fac n'est pas le monde du foutraque et du rien foutre qu'on s'imagine, pas plus qu'il ne l'a été par le passé aux jeunes de bonne volonté! Cependant, en lettres, il faut gérer le temps, se lever le matin même si les cours ne commencent que le mardi midi, continuer à travailler le vendredi même si les cours ont cessé le jeudi midi. Il faut assurer un travail régulier afin de s'assurer une bonne moyenne, l'idéal serait plus de 14 afin d'assimiler les bases car la sélection aura lieu après la licence.
De nombreux acteurs ont le souci réel de voir le système s'améliorer. Il s'agit d'attirer les bons étudiants, car la concurrence est rude avec les écoles d'ingénieurs et les classes préparatoires, les IUT et autres formations. Pour autant on est loin de l'accueil et de l'encadrement parfaits, la notion d'équipe, de contrôle continu est souvent inexistante, il faut croire que la soupe est bonne et ne nécessite pas vraiment que les enseignants mouillent leur chemise. Il semblerait que ça soit toujours les mêmes qui montent au créneau, la majorité d'entre eux se contentant de venir se nourrir. Rien ne peut les contraindre à ce qu'ils ne veulent pas faire, hormis la volonté du doyen qui a probablement pleins de chats à fouetter.
Mais j'aime l'université elle m'a aidée, et je lui en garde une reconnaissance éternelle.
Que la fac n'est pas le monde du foutraque et du rien foutre qu'on s'imagine, pas plus qu'il ne l'a été par le passé aux jeunes de bonne volonté! Cependant, en lettres, il faut gérer le temps, se lever le matin même si les cours ne commencent que le mardi midi, continuer à travailler le vendredi même si les cours ont cessé le jeudi midi. Il faut assurer un travail régulier afin de s'assurer une bonne moyenne, l'idéal serait plus de 14 afin d'assimiler les bases car la sélection aura lieu après la licence.
De nombreux acteurs ont le souci réel de voir le système s'améliorer. Il s'agit d'attirer les bons étudiants, car la concurrence est rude avec les écoles d'ingénieurs et les classes préparatoires, les IUT et autres formations. Pour autant on est loin de l'accueil et de l'encadrement parfaits, la notion d'équipe, de contrôle continu est souvent inexistante, il faut croire que la soupe est bonne et ne nécessite pas vraiment que les enseignants mouillent leur chemise. Il semblerait que ça soit toujours les mêmes qui montent au créneau, la majorité d'entre eux se contentant de venir se nourrir. Rien ne peut les contraindre à ce qu'ils ne veulent pas faire, hormis la volonté du doyen qui a probablement pleins de chats à fouetter.
Mais j'aime l'université elle m'a aidée, et je lui en garde une reconnaissance éternelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire