Je ne lis certainement plus ouest-France pour ses analyses politiques quasiment inexistantes, ni pour les articles fouillés qui ont disparu depuis belle lurette, sauf peut-être sur la PAC (politique agricole commune) ou ceux concernant les éleveurs de porcs et producteurs de lait, ses pages foot dont je n'ai rien à battre.
Je lis ouest-France par atavisme et par habitude. Il était chez moi, à l'époque, une référence journalistique, je l'ai retrouvé en Bretagne, lorsque, enfin, on me l'a livré dans ma boîte au petit matin.
J'aimais alors la densité de la page. Depuis quelques années, il s'est considérablement aéré jusqu'à n'être plus que l'ombre de lui-même, un fac-similé du Télégramme, une copie conforme du Courrier de l'ouest que je portais en peu d'estime, voire de République du Centre.
Je ne lis pas Ouest-France pour ses articles sur la religion et les catholiques ; c'est une règle, chaque jour, il est question du pape ou du nouveau curé de Saint-Breizh ou du pardon de Saint-Nic et si l'actualité ne s'y prête pas, il y a bien une chapelle nouvellement restaurée ou un magnifique calvaire dont il faut faire la promotion touristique et cultuelle
Je ne lis pas Ouest-France pour son parti-pris école privée, absolument scandaleux, on peut parler véritablement de publicité pour les curés.
Non, je ne lis pas pour le nombre d'articles incalculables concernant les faits divers, les morts, les accidents, les incendies, les tentatives de viol. Il y a quelques années, ce type d'articles ne se trouvait que le lundi, les week-ends ayant été violents et mortifères, depuis le journal fait état d'une litanie de chiens écrasés.
En vrai, je lis Ouest-France, un peu, pour toutes ces raisons, mais surtout car il se lit le temps du petit déjeuner, en peu de temps.
Et pour ces merveilleuses photographies comme celle ci-dessus prise à Bannalec pour le pardon de Trébalay! Avouez que l'andouille valait bien un cliché!
Et aussi pour voir si tu y est en photo, ou bien les cons de voisins, ou bien les gamins du lycée, non? Vu la quantité de photos du genre de celle de l'andouille, chaque breton doit y être au moins 3 fois par an, dans le journal.
RépondreSupprimerDes abrutis non ?
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