mercredi 30 avril 2014

La somme de mes petites contrariétés.


La flotte à longueur de journée
La pelouse qui pousse tellement vite que je n'ai pas le temps de profiter d'un gazon impeccable, j'adore quand il ressemble à un green et qu'une myriade de pâquerettes n'en gâche pas le vert, pff, ...Les petites fleurs blanches sont pourtant magnifiques.
Le tapis du salon dégueulasse.
Le bruit du marteau piqueur gigantesque qui n'arrive pas à venir à bout d'une boule de granite bleu.
La grande qui rate un rendez-vous chez l'ophtalmologiste obtenu de hautes luttes car perdue dans la campagne, elle a atteint Gourin avec 45 minutes de retard.
Je hais les GPS, ils vous scotomisent, rendent abrutis.
Les mauvaises herbes qui poussent, que moi seule vois, qui dardent vers le ciel leurs feuilles au milieu des arméries maritimes. 
L'absence de planning à un jour (alors à une semaine, un mois, six mois n'en parlons même pas), car le mâle est liiiibreeee et ne prévoit pas, rien, jamais.
Les courses toujours renouvelées et le frigo qui se vide à vitesse grand V.
La jolie nappe blanche, neuve, en pseudo vinyle,  déjà tâchée d'une énorme flaque de café, indélébile.
Les quelques kilos superflus qui s'accrochent vaille que vaille.
La procrastination à l'ordre du jour.
Le printemps à l'heure de l'hiver, mâtiné de fraîcheur, un petit 12° à l'aube.
Nantes si loin, Laval si loin. 
Mais, depuis ce matin, je sais me servir d'une tronçonneuse, pas sans arrière-pensée toutefois, marquée par le film massacre à la tronçonneuse dont je ne connais que le nom. Je me suis gantée de cuir,  j'ai eu un peu  peur qu'elle ne se retourne contre moi et m'arrache un bras.
Cela étant, l'activité remet les pendules à l'heure, relativise la somme de mes petites contrariétés, tout à fait ridicule!

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