J'aime les insultes en asse, comme radasse, grognasse (celle que mon père adressait à ma mère, du plus bel effet, j'en conviens), putasse, gourdasse, pouffiasse, merdasse. Vous remarquerez que la loi du genre joue plein pot. Le féminin l'emporte, je ne connais pas l'équivalent masculin avec quoi faire la rime. Pourtant, les femmes en auraient besoin.
Putard, gourdard, ça ne marche pas. Les insultes proférées par le capitaine Haddock fleurent bon la bluette, elles auraient du mal à assouvir notre besoin de jurer et d'insulter, pas assez violentes, trop proutes, trop molles, elles n'expriment pas la rage que l'on ressent. Bien que, raclure de bidet ou dépendeur d'andouille, a son côté
A l'égard de la gent masculine, restent les grands classiques: gros con, sale con, salaud, connard...Cette dernière convient à tous, elle est lourde à dire, bien grasse (elle sent le lard), elle écorche le palais, vulgaire, point n'est besoin d'en rajouter. Elle soulage..
Mais ce sont celles que l'on garde pour soi, que l'on dit en litanie, que l'on rumine comme un bonbon, on est trop bien élevé pour les cracher comme le venin du serpent. Elles sont notre thérapie, font du bien à notre égo!
En parler me fait souvenir de l'effet d'une grossierté entendue, il y a longtemps, ce fut ma première insulte de jeune fille en fleur. Je tournais dans ma 4L vert pomme tranquillement, ou je manoeuvrais, ou je roulais paisiblement, pour aller au travail, un matin normal, réveillée mais sereine quand un automobiliste, probablement énervé par une erreur de ma part, a ouvert sa vitre et a hurlé: tête à noeuds! Sur le coup, je n'ai pas très bien compris la signification de ces quelques mots, mais j'ai reçu comme un coup de poing la fureur contenue du type, violent, rougeaud, éructant son insulte avec force postillons, prêt à s'éjecter de la bagnole pour m'en coller une, me tabasser sévèrement pour avoir osé mettre en péril son bien le plus précieux, sa voiture!
A l'égard de la gent masculine, restent les grands classiques: gros con, sale con, salaud, connard...Cette dernière convient à tous, elle est lourde à dire, bien grasse (elle sent le lard), elle écorche le palais, vulgaire, point n'est besoin d'en rajouter. Elle soulage..
Mais ce sont celles que l'on garde pour soi, que l'on dit en litanie, que l'on rumine comme un bonbon, on est trop bien élevé pour les cracher comme le venin du serpent. Elles sont notre thérapie, font du bien à notre égo!
En parler me fait souvenir de l'effet d'une grossierté entendue, il y a longtemps, ce fut ma première insulte de jeune fille en fleur. Je tournais dans ma 4L vert pomme tranquillement, ou je manoeuvrais, ou je roulais paisiblement, pour aller au travail, un matin normal, réveillée mais sereine quand un automobiliste, probablement énervé par une erreur de ma part, a ouvert sa vitre et a hurlé: tête à noeuds! Sur le coup, je n'ai pas très bien compris la signification de ces quelques mots, mais j'ai reçu comme un coup de poing la fureur contenue du type, violent, rougeaud, éructant son insulte avec force postillons, prêt à s'éjecter de la bagnole pour m'en coller une, me tabasser sévèrement pour avoir osé mettre en péril son bien le plus précieux, sa voiture!
J'avoue en avoir été traumatisée au point de ne pouvoir en rire! J'ai ruminé toute la journée afin d'échapper à la grossièreté qui faisait de moi une traînée, ni plus ni moins.
Ce pourquoi, je n'insulte pas, on n'est pas des bêtes, hein?
Ce pourquoi, je n'insulte pas, on n'est pas des bêtes, hein?
Étrange, en effet, alors que quand on écrit, lorsque masculin et féminin voisinent, c'est toujours le masculin qui l'emporte. C'est la règle !
RépondreSupprimerQuel monde de pouffiats !
Bien le bonjour !
"La gente masculine" est une effroyable insulte… à la langue française.
RépondreSupprimerMerci! Et corrigé!
SupprimerEh bien tu as tort! je me souviens, j'étais jeune puisque mon aîné était sanglé dans son siège auto à l'arrière. je m'arrête au stop (devenu depuis un rond point ) , suivie d'une voiture conduit par un type , un vieux et sa femme probablement assise à la place du mort (enfin vu mon âge de l'époque, je les trouvais vieux, il ne devait pas avoir plus de 60 ans). Bref, je cale, et le temps de redémarrer, le type, s'énerve, me double par la gauche, s'arrête à ma hauteur, baisse la vitre du côté de sa femme (ou lui demande de la baisser) et commence à râler genre le sempiternel refrain des femmes (jeunes) au volant. La moutarde m'est montée d'un coup au nez, et c'est sorti tout seul, comme ça, en restant très froide et sans hausser le ton : "qu'est ce qu'il y a papy, mamy te suces pas assez, et c'est pour ça que tu t'énerves?" . Le type est resté sans voix, j'ai démarré sans un regard de plus, quelque peu surprise moi même de ma réplique, et bien contente que le bambin à l'arrière n'en soit lui qu'à sucer son pouce!
RépondreSupprimerExcellent! ....
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