Sans avoir l'air d'insister, je vais quand même dire, une nouvelle fois, tout le bien que je pense du fonds Hélène et Edouard Leclerc à Landerneau! Comme d'habitude il nous régale avec la rétrospective d'un artiste: Jacques Monory.
Je ne connaissais pas ce peintre même si le bleu qu'il utilise ne nous est pas totalement inconnu et qu'il a bercé de loin en loin notre imaginaire dans les années 70.
"L'oeuvre d'art ..comme un crime parfait." L'artiste mêle à son autobiographie, les films noirs, les rêves, les paysages et ses engagements.
L'exposition est très réussie et très pédagogique comme l'étaient les précédentes et, à mon sens, c'est une grande force du fonds dans ce lieu parfait que sont les Capucins. Des médiateurs sont à la disposition des visiteurs afin de compléter les indications très nombreuses qui permettent de mieux comprendre ce qu'a voulu dire l'artiste.
Ben oui, en art contemporain sans un minimum d'explications, tu rates la moitié de l'exposition quand bien même Monory nous régale d'un poil de figuratif!
Tout aussi exaltant, (pour d'obscures raisons peu avouables), le stop and go au phare du Petit Minou! La plage du même nom est un spot de surf bien connu des Brestois, d'ailleurs deux gars attendaient la vague dans une flotte à 8° et par gros temps. La maison du gardien vient d'être démolie, il ne reste plus que le vieux phare tel un jumeau fatigué et un énorme blockhaus, d'une laideur absolue qui domine la rampe pavée, permettant l'accès au phare. On y arrive par les petites routes gadouyeuses, entre talus et hameaux isolés ou errent quelques ratiers prêts à mordre les pneus.
Une virée rue de Siam pour une petite visite à la librairie Dialogues qui, jamais, ne déçoit.
Dommage que Brest-même, Brest la Blanche soit devenue si minérale! On se croirait parfois dans un film de science fiction où les seuls bruits sont les glissements du tram, le tintement de sa cloche, le vent qui balaye les dalles et la pluie drue!
Brest je t'aime quand même!
"L'oeuvre d'art ..comme un crime parfait." L'artiste mêle à son autobiographie, les films noirs, les rêves, les paysages et ses engagements.
L'exposition est très réussie et très pédagogique comme l'étaient les précédentes et, à mon sens, c'est une grande force du fonds dans ce lieu parfait que sont les Capucins. Des médiateurs sont à la disposition des visiteurs afin de compléter les indications très nombreuses qui permettent de mieux comprendre ce qu'a voulu dire l'artiste.
Ben oui, en art contemporain sans un minimum d'explications, tu rates la moitié de l'exposition quand bien même Monory nous régale d'un poil de figuratif!
Tout aussi exaltant, (pour d'obscures raisons peu avouables), le stop and go au phare du Petit Minou! La plage du même nom est un spot de surf bien connu des Brestois, d'ailleurs deux gars attendaient la vague dans une flotte à 8° et par gros temps. La maison du gardien vient d'être démolie, il ne reste plus que le vieux phare tel un jumeau fatigué et un énorme blockhaus, d'une laideur absolue qui domine la rampe pavée, permettant l'accès au phare. On y arrive par les petites routes gadouyeuses, entre talus et hameaux isolés ou errent quelques ratiers prêts à mordre les pneus.
Une virée rue de Siam pour une petite visite à la librairie Dialogues qui, jamais, ne déçoit.
Dommage que Brest-même, Brest la Blanche soit devenue si minérale! On se croirait parfois dans un film de science fiction où les seuls bruits sont les glissements du tram, le tintement de sa cloche, le vent qui balaye les dalles et la pluie drue!
Brest je t'aime quand même!
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