vendredi 8 mai 2015

La joie des play-listes

Entre autre chose permise par  l'invention du téléphone portable, je goutte avec un plaisir infini le bonheur des play-listes

Je ne télécharge pas sauvagement,  toujours épatée par le courage des musiciens qui espèrent vendre leurs morceaux, j'achète donc de temps en temps, par ci par là, au gré des découvertes musicales sur la radio ou à la télévision, à l'écoute des collections des amis, puis je me délecte! 
Il faut dire que je n'ai guère plus l'envie d'écrire, plus d'idées, plus de récits avouables à faire en ligne. 
La guerre est pourtant déclarée mais cette perspective me laisse en friche, incapable de prendre le taureau par les cordes cornes! Je me laisse porter sur les mélodies écoutées en boucle, devant le soleil qui se couche, le bruit des vagues. Je médite sur ma vie passée, fait la liste de frustrations, en vain, justifiant par là, la fin du monde. Mais de quel monde s'agit-il? Celui des contraintes, souvent doubles, inacceptables et pourtant!
Le renard musarde dans le jardin ne se sachant pas observé. J'ai du mal à l'accepter et lui trouve la dégaine fourbe. Il passe et repasse de moins en moins gêné. Le chat du voisin est plus craintif. J'ai peur que cette sale bête mange mes écureuils!
Quant à moi, pourrais-je déguster les fraises des bois qui tapissent mon jardin entre les bruyères sans craindre l'echinococcose? Il faudrait que la bête vienne déféquer sous ma fenêtre, puisque seules les déjections, et non l'urine, transmettent le ver du renard! Brr, j'en frémis d'avance et laisse les fraises pourrir sur pieds la plupart du temps.
Le temps hésite entre le chaud et le frais, le gris et le grand beau, il a un air de mélancolie, se mêlant de lassitude. 

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