La majorité des films français comme la vie domestique vu récemment, à côté de P'tit Quinquin, sont gnangnan, pipi de chat, très loin de la vie quotidienne de la majorité d'entre nous, ils sont tristes, mornes, hors du temps et à peine vrais, cependant ce genre plaît aux bobos parisiens.
Je doute fort qu'ils tiennent le coup face à P'tit Quinquin! Le film n'est pas sous-titré, les dialogues sont souvent inaudibles, mais percutants, truculents sous des airs de ne pas y toucher!
P'tit Quinquin a un bec de lièvre, il est sourd d'une oreille, sa copine joue de la trompette dans la fanfare communale, il la balade à l'arrière de son vélo et lui roule des pelles sans la langue! Son frère est fragile, débile et tombe lorsque Spiderman, un petit mouflet déguisé, lui tourne autour en hurlant Tiderman avant de tenter de se plaquer contre le portail en tôle rouillée ou le mur de béton de la ferme: bleu et rouge, avec un slip enfilé par dessus son jogging! Le père est incompréhensible quand il s'exprime sauf lorsqu'il menace de s'occuper de son fils. De la mère on ne connaît que le son de la voix quand elle appelle le garçon.
Le gendarme et son acolyte qui enquêtent sur une histoire de femme découpée trouvée dans la panse d'une vache est bourré de tics, il a un air de Michel Simon, tous les deux foncent à toute berzingue de la plage et ses blockhaus à l'abattoir où un véto tâte de la barbaque dans les frigos!
Les lumières sont sublimes et transcendent littéralement les couleurs de ce paysage du nord que le réalisateur sait si bien mettre en valeur.
Il paraît que la série a fait un carton? Tant mieux, vendons-là aux Américains!
Il paraît que la série a fait un carton? Tant mieux, vendons-là aux Américains!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire