Malgré la campagne musclée menée par la mairie, après un mois sans pluie ou presque, Paris sent l'urine, la pisse, le fauve, le cracra! Beurk! Vive la Bretagne et son grand air!
Le pire du pire consiste à courir de bon matin à travers le marais avant de monter la montagne Sainte-Genevièvre, d'un pas alerte, derrière le toit du Panthéon capoté, en slalomant entre les bouteilles cassées, les papiers gras et les dégoulinures en tout genre! On se surprend à espérer la pluie, torrentielle si possible, afin de liquider les odeurs! Quoique!
Le pire du pire consiste à courir de bon matin à travers le marais avant de monter la montagne Sainte-Genevièvre, d'un pas alerte, derrière le toit du Panthéon capoté, en slalomant entre les bouteilles cassées, les papiers gras et les dégoulinures en tout genre! On se surprend à espérer la pluie, torrentielle si possible, afin de liquider les odeurs! Quoique!
Néanmoins, Paris sera toujours Paris, et la magie opère à tous les coups!
Je conseille la visite de l'exposition Niki de Saint-Phalle au Grand-Palais en prenant ses précautions afin de ne pas devenir le dindon de la farce! La meilleure solution serait d'être V.I.P.: venir avec d'une carte de presse, un laisser-passer gracieusement offert et passer en troupeau. L'entrée réservée à ces privilégiés n'a pas d'attente, tous passent et plombent les heureux détenteurs de billets coupe-file qui ont payé plus cher le précieux sésame mais qui sont obligés d'attendre plus que de coutume. Qu'on autorise les nantis à passer devant tout le monde, pourquoi pas, mais ils pourraient aussi partager un peu l'attente! La manipulation frise le passe-droit d'ancien régime ou des états autoritaires. C'est détestable!
Revenons à nos moutons qui ont bien raison d'aller voir l'exposition de Niki de Saint-Phalle!
Cette femme, exceptionnelle par sa vivacité et son intelligence est une grande artiste, son oeuvre est joyeuse, d'une grande continuité et pourtant chaque période est novatrice! Elle glorifie la femme, toutes les femmes. Cette visite entrait en résonance avec le spectacle vu le soir même au cirque d'hiver, le cabaret new burlesque. Toutes les danseuses gambadaient sur scène à la manière des nanas de Niki. Ignorant ce qu'est le burlesque, vous risquez d'être choqués, la présence d'Arthur H (inaudible) ou d'Arielle Dombasle, prestigieux invités du festival d'Ile de France, ne garantit aucunement le bon goût: striptease, gros nénés, beaux culs, belles nanas, sourires éblouissants pour un spectacle très péchu, snobé par quelques mauvais coucheurs égarés dans la salle. A noter un groupe extra de rock français, musicalement impeccable, Poni Hoax dont le chanteur Nicolas Ker à l'organe puissant est totalement déjanté.
Par contre, vous pouvez manquer sans problème, Borgia au musée Maillol, petite exposition sur les beaux jours de la sulfureuse famille papale, les quelques oeuvres, certes majeures, qui sont présentées ne suffisent pas à justifier la cherté de l'entrée et à contenter ma curiosité. J'ai connu le musée Maillol plus inspiré notamment par les Etrusques!
Enfin, il est toujours aussi agréable de musarder, même le samedi, dans les rues noires de monde et surtout de boire une bière sur les dernières terrasses du Marais qui disparaissent les unes après les autres au profit des chaînes de fringues : l'étoile manquante est une de celles-ci. Profitez-en avant que le quartier perde définitivement son âme, les vieilles boutiques multi-marques spécialisées en chapeaux, ou en gants, les dernières épiceries fines du Gers ou du Périgord, et même les pros du falafel ferment les unes après les autres et laissent la place à ce que l'on trouve partout ailleurs et même à Quimper: de la marque! Autrefois il y avait la rue de Rennes, maintenant c'est partout.
Je conseille la visite de l'exposition Niki de Saint-Phalle au Grand-Palais en prenant ses précautions afin de ne pas devenir le dindon de la farce! La meilleure solution serait d'être V.I.P.: venir avec d'une carte de presse, un laisser-passer gracieusement offert et passer en troupeau. L'entrée réservée à ces privilégiés n'a pas d'attente, tous passent et plombent les heureux détenteurs de billets coupe-file qui ont payé plus cher le précieux sésame mais qui sont obligés d'attendre plus que de coutume. Qu'on autorise les nantis à passer devant tout le monde, pourquoi pas, mais ils pourraient aussi partager un peu l'attente! La manipulation frise le passe-droit d'ancien régime ou des états autoritaires. C'est détestable!
Revenons à nos moutons qui ont bien raison d'aller voir l'exposition de Niki de Saint-Phalle!
Cette femme, exceptionnelle par sa vivacité et son intelligence est une grande artiste, son oeuvre est joyeuse, d'une grande continuité et pourtant chaque période est novatrice! Elle glorifie la femme, toutes les femmes. Cette visite entrait en résonance avec le spectacle vu le soir même au cirque d'hiver, le cabaret new burlesque. Toutes les danseuses gambadaient sur scène à la manière des nanas de Niki. Ignorant ce qu'est le burlesque, vous risquez d'être choqués, la présence d'Arthur H (inaudible) ou d'Arielle Dombasle, prestigieux invités du festival d'Ile de France, ne garantit aucunement le bon goût: striptease, gros nénés, beaux culs, belles nanas, sourires éblouissants pour un spectacle très péchu, snobé par quelques mauvais coucheurs égarés dans la salle. A noter un groupe extra de rock français, musicalement impeccable, Poni Hoax dont le chanteur Nicolas Ker à l'organe puissant est totalement déjanté.
Par contre, vous pouvez manquer sans problème, Borgia au musée Maillol, petite exposition sur les beaux jours de la sulfureuse famille papale, les quelques oeuvres, certes majeures, qui sont présentées ne suffisent pas à justifier la cherté de l'entrée et à contenter ma curiosité. J'ai connu le musée Maillol plus inspiré notamment par les Etrusques!
Enfin, il est toujours aussi agréable de musarder, même le samedi, dans les rues noires de monde et surtout de boire une bière sur les dernières terrasses du Marais qui disparaissent les unes après les autres au profit des chaînes de fringues : l'étoile manquante est une de celles-ci. Profitez-en avant que le quartier perde définitivement son âme, les vieilles boutiques multi-marques spécialisées en chapeaux, ou en gants, les dernières épiceries fines du Gers ou du Périgord, et même les pros du falafel ferment les unes après les autres et laissent la place à ce que l'on trouve partout ailleurs et même à Quimper: de la marque! Autrefois il y avait la rue de Rennes, maintenant c'est partout.
Ben si tu viens à Paris quand je suis en Bretagne...
RépondreSupprimer(je découvre ton blog aujourd'hui, un peu par hasard, honte sur moi).
Les vases communicants!!!
SupprimerLa province qui monte à la capitale ...
Pour conclure qu'en fait elle est bien chez elle...