J'ai joué à la Parisienne en goguette, musardant dans le Marais en me rendant à la Maison Européenne de la photographie où l'on peut voir une magnifique exposition de René Burri. Cette dernière dont le thème général est le mouvement permet d'avoir un aperçu de l'oeuvre de ce reporter, membre de l'agence Magnum. Ses photographies d'Afrique sont superbes!
J'ai déjeuné chez Allo sushis entre un couple qui a débiné pendant une heure une collègue de travail couchant avec le patron de leur boîte (voir avec tout ce qui bouge et porte une quéquette). Le type, la quarantaine bien tassée, se sentait trahi tandis que sa consoeur tentait en vain de le persuader de passer à autre chose. A ma gauche, des salariés d'une boîte immobilière faisaient de concert le point sur leur vie professionnelle: " et toi à Toulouse? Et maintenant? As tu entendu parlé de ?" Je me sentais privilégiée à n'être que touriste. Pas la seule, notez bien, Paris en cette saison racole encore beaucoup!
J'ai pris mon café et mangé une pastéi de nata, rue du roi de Sicile (4ème) chez comme à Lisbonne! Divin! La boutique s'est agrandie, j'ai peur qu'elle ne perde son âme.
Puis, une amie mienne et moi avons poussé jusqu'à Gaîté-Montaparnasse, quartier que je découvre peu à peu, afin de visiter la fondation Cartier-Bresson, pour l'exposition Eggleston, superbe et passionnante, dans un lieu à l'architecture claire et accueillante.
La déambulation dans les rues du 14ème puis du 6ème nous a menées jusqu'au jardin du Luxembourg, sur les chaises de la gargote, pour prendre le soleil!
William Eggleston |
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