La pointe du Raz, c'est top! Je n'y étais pas allée depuis au moins ...au moins tout ça, (ben oui, ma bonne dame ça ne nous rajeunit pas...) et la pointe n'a pas bougé. Enfin, la route qui y mène, et Plogoff que l'on traverse, aux fenêtres et volets fermés sur de jolis jardinets que l'on imagine fleuris pour l'été. Morts ils sont ou quasi, il en émanait pourtant une atmosphère paisible.
On voyait Sein et c'est bien connu:
Qui voit Ouessant voit son sang,
Qui voit Sein, voit sa fin», silhouette blanche se découpant sur le bleu du ciel ombrageux.
La nouvelle conception du site est classe en plein hiver mais on imagine aisément les hordes de la très haute saison. La canalisation du flux touristique garde cependant un côté naturel bien pensé et le toute pointe incite encore les courageux à ne pas franchir un poteau fatidique qui signale le risque. Tout encourage donc le valeureux touriste à aller au delà afin afin de goûter un reste d'aventure et de sauvagerie.
Bref, c'était beau mais il y a toujours le sémaphore et une sculpture à la con plantée là par les curés, d'une mocheté peu commune qui fait un poil tâche dans le paysage. Si les marchands du temple ont dû se faire discrets, eux sont restés maître du lieu, en pure perte puisqu'ils n'ont jamais empêché les naufrages, juste consolé la veuve éplorée.
Bref, c'était beau mais il y a toujours le sémaphore et une sculpture à la con plantée là par les curés, d'une mocheté peu commune qui fait un poil tâche dans le paysage. Si les marchands du temple ont dû se faire discrets, eux sont restés maître du lieu, en pure perte puisqu'ils n'ont jamais empêché les naufrages, juste consolé la veuve éplorée.
Bref, la nature par ailleurs a repris ses droits, de l'herbe, des ajoncs, du cailloux mais plus cette terre battue dont la fine poussière noircissait les pieds nus dans leur sandalette au retour de la randonnée. Le site est sauvé! Hors saison, le parking est gratuit, une petite marche salutaire vous conduit à cette merveille de la nature mais bientôt je reste persuadée que la caisse sera installée bien en amont pour faire vivre le terroir. On se demande bien, à part du tourisme, de quoi vit l'indigène ?
De quoi veux-tu qu'ils vivent ? De rapines et de malhonnêtetés, comme tous les bretons (c'est une idée que j'ai eue pour augmenter la fréquentation de ce blog, ne me remercie pas).
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