samedi 28 janvier 2012

Rien ne s'oppose à la nuit.


J'ai des a priori stupides, je ne voulais pas lire ce livre de Delphine de Vigan  à cause du nom de l'auteur! Allez  savoir pourquoi j'avais ce préjugé? Avec un nom pareil, selon moi, on ne pouvait écrire que des romans à l'eau de rose ou des histoires d'anorexie et de boulimie. L'auteur viderait son sac, expliquerait à qui veut l'entendre que les psys sont des nuls et que seule, elle, pouvait se guérir haut la main.
Toujours à la recherche du bouquin qui ne me tombera pas des mains au bout de 50 pages, je musardais dans la bibliothèque de mon lieu de travail, quand, interloquée de voir ce livre en exposition, la tenancière m'a affirmé que "oui c'était bien" .... Rien à perdre, au pire le je rendrai le lendemain et je n'aurais pas à regretter mes 20 euros! 
Je viens de le finir, je dois avouer que c'est vraiment bien, à lire. Certes, la première partie emporte davantage l'adhésion  que la fin du bouquin, plus hâchée, plus angoissée. L'auteur écrit bien, avec juste ce qu'il faut de pathos, sans dénoncer, en menant une analyse de la maladie de sa mère qui nous fait basculer aisément dans la folie, nous permet de vivre ce qu'elle a vécu.
Il est probable que le sujet familial ne soit pas encore épuisé et que Delphine de Vigan nous offrira de nouveaux ouvrages dans un avenir proche! 

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