mardi 21 février 2012

Jardinage .


Pendant longtemps je me suis contentée de courir derrière la tondeuse, éprouvant à chaque tonte, le plaisir du travail bien fait.... Transformer la pelouse en green de golf me satisfaisait pleinement. Puis l'année dernière, j'ai découvert la joie de travailler au jardin, sarcler, biner, tailler, ramasser, balayer, piocher, racler, benner, récurer, brouetter, actions aussi violentes qu'un footing rondement mené. De temps en temps, je prenais les ciseaux et, à grands coups de cisailles, j'éradiquais les jeunes pousses, je dégageais la vue. Le bon dieu a puni le plaisir malin que j'éprouvais à castrer, depuis je traîne  une tendinite du coude gauche (enfin quelque part par là) et  j'hésite à arpenter les parterres armée de mes grands ciseaux.
Sauf que ce matin, je suis passée à l'étape moderne, j'ai branché le taille-haie! 
Oh joie, Noël, Pâques, bonheur de la coupe rapide sans effort dans un geste ample: je ratiboise façon crane tondu. Ahhh, je jubile! Enfin, je peaufine la vue à mon goût, je fais des bosses végétales, j'étage les buissons, j'égalise les orangers du Mexique, (ça pousse comme du chiendent) et je ratisse pour faire propre. Le danger est de couper le fil électrique, voire de se mettre un grand coup dans le mollet, il me vient parfois des idées bizarres! En voiture pareil, je m'imagine mettant la véhicule dans le fossé, ou par un grand coup de volant, plonger dans la rivière ou le ravin, c'est idiot! Mais ce n'est pas le sujet.... J'éradique. Demain je fais pause, pour m'attaquer à des nourritures plus spirituelles et moins traumatisantes pour mon petit corps.

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