J'adore les ouvrages de Michel del Castillo, d'une part parce qu'il a une écriture magnifique, d'autre part parce que le roman de sa vie est passionnant.
J'ai lu les étoiles froides, de père français, la nuit du décret et récemment rue des Archives. Trouvé chez un bouquiniste en version poche pour la modique somme de 3 euros, le titre et l'auteur m'ont tout de suite attirée: le titre car j'aime me promener dans cette rue du Marais, l'auteur, pour ce qu'il écrit de l'Espagne, de sa vie, de sa mère.
Une fois encore, je ne suis pas déçue, l'écriture est puissante lorsqu'il évoque le cloaque où sa génétrice passe ses dernières années, le tri des lettres, la fin. J'ai envie de me ruer sur un de ses premiers ouvrages, Tanguy et et l'un de ses derniers Mamita. Point trop n'en faut cependant, je pourrais me lasser.
L'auteur m'a réconciliée avec la littérature et je suis en train de faire un tri entre les livres. Je souhaite me débarrasser de ceux que j'ai trouvés médiocres, ceux sur lesquels on s'endort dès la troisième page. La bibliothèque de mon usine refuse de jouer les poubelles sous couvert de générosité et sa responsable ne veut pas voir les rayons encombrés. Elle a raison mais cela ne fait pas mes affaires. Je vais donc les brader chez le bouquiniste... Mais c'est comme les fringues, je sors tout, fait des tas puis je reprends un par un les ouvrages, les consulte, une petite voix intérieure me dit qu'après tout, cela pourrait intéresser, et je finis par le ranger à nouveau dans les étagères.
J'ai soulevé la poussière et les moutons s'accumulent sur le sol.
J'ai soulevé la poussière et les moutons s'accumulent sur le sol.
Intéressant. J'avais lu pas mal de ses livres il y a des années, à commencer par le Sortilège Espagnol qui m'avait totalement enthousiasmé. Ce livre était d'actualité dans les années 70, mais n'a peut-être pas très bien vieilli. A voir. Il se trouve qu'il y a deux mois, je suis tombé sur son blog. Du coup, sans grande envie de lire des romans interminables qui parlent encore et encore de son mal être, de sa mère infernale, etc, etc, etc... j'ai lu Tanguy. Je n'ai pas été déçu. C'est un texte un peu maladroit par moment mais, quoi qu'il raconte une histoire assez épouvantable, il ne dégage rien de rance ni de misérabiliste. Dis-moi ce que tu en penses à l'occasion :-)
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