C'est le si joli chemin côtier d'Agon-Coutainville, j'en vois un seul avantage, courir sans risque de se prendre les pieds dans une racine (sauf à marcher dans une merde de chien). C'est donc le nez en l'air que j'ai pu admirer les villas qui s'alignent fièrement face à la mer! C'est moche, vieux, inélégant, rouillé, inharmonieux, grillageux, bref, aujourd'hui, j'ai pas aimé! Les maisons égrainent tristement, derrière leur façade usée par les embruns, leurs vieux noms début de siècle ou de jeunes filles en fleur: Rose-Marie, les glycines, les mimosas, les mouettes.
La mer était haute, les tracteurs étaient déjà prêts à partir sur les bouchots, quelques stagiaires faisaient des galipettes avec leur catamaran, deux ou trois vieux se baignaient.
Le bistrot, la cale avait sans doute fermé boutique très tard laissant à l'abandon son parasol jaune canari, des effluves de cheminée et des mégots de clope.
Il faisait bon se baigner, je l'ai fait, là ! A poil parce que quand on court on ne s'embarrasse pas d'un maillot. Je pensais être seule mais la sueur devait m'aveugler quand, me jetant dans l'eau, un vieux beau a émergé, ultra-bronzé, huilé, stylé......"Bon je me suis dit, je fais quoi, je continue", l'inconvénient c'est qu'il faut marcher avant d'avoir de l'eau jusqu'à la taille, et le vieux beau de mater, j'étais un poil gênée. Mais je ne suis pas du coin et je me suis dit, "fuck, j'ai envie, je me baigne!"...
Attention, il a dû y avoir un problème, il manque la fin de ton billet, après que le vieux beau se soit approché, tout ça.
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