Certains ont rallumé le chauffage, moi j'ai remis des chaussettes et des chaussures fermées! Une de mes collègues avait même ses bottes et de chauds collants opaques. Il a plu des cordes toute la journée et je n'ai pas pu jardiner, nous avons de toute façon utilement oeuvré en réunion, cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas connu de moments de travail aussi positifs: stratégie de rentrée, désirs, voyages. Pour ma part j'ai vraiment eu l'impression de faire équipe et d'être dans un navire dirigé, chacun a pu s'exprimer et ce qui fut le plus important, avec le sentiment d'avoir été entendu. Mais ce n'est pas le sujet....
Cette photographie a été prise à Saint-Jean de Luz, en 1953, en plein été. La ville semble encore préservée des constructions balnéaires, il y a des arbres le long du remblai. Il s'agit d'une photographie parmi toute une série: femmes, enfants, amies, dans les années 50, sur la plage, dans les vagues, en pose sur les rochers, touristes urbains en exil estival, souriants, rayonnants, heureux de vivre.
La jeune femme est habillée à la dernière mode, ainsi que les enfants. J'aime beaucoup ses nus-pieds. J'aime imaginer qu'ils remontent de la plage que l'on voit en arrière plan. Elle est bondée, un peu comme celle, ci-dessous, mais j'en ignore le lieu. (si quelqu'un connaît, je suis intéressée).
Je dirais qu'elle date des années 60 alors que les vacances à la mer se sont démocratisées. Quoiqu'il semble bien que ce soit une plage privée où il faut payer pour se mettre à l'abri des parasols, tous identiques. Les moins riches allongent leur serviette sur un treillis de bois, tandis quel les plus pauvres se contentent de la laisse de mer, entre écume et sable sec, si tant est, que l'accès soit libre.
La plage grouille, c'est le moins qu'on puisse dire!
La plage grouille, c'est le moins qu'on puisse dire!
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