Faut vraiment avoir bon moral afin de supporter autant de gris, de plafond bas et d'absence de vue. On ne voit pas à 100m, mais il fait doux, 17,5° enfin pour qui s'active, parce que, pour le clampin coincé à corriger dans une salle, en "loge" comme on dit, ça caille: les pieds, d'abord, refroidissent lentement jusqu'à se transformer en glaçons, sans espoir de les réchauffer, puis le reste du corps et là, ce qui est bien, c'est qu'au ressenti s'ajoute l'odeur.... Ben, oui, je ne sais pas pour vous, mais moi quand j'ai froid, je produis de la mauvaise sueur qui, dans le tissu où le plus souvent le concepteur a cru bon rajouter un poil d'élastane, je sue et je pue.
Beurk...ça sent l'aigre, la fringue pas propre, le dessous de bras négligé, le relâché, le douteux. Et comble j'avais une tâche sur le tee-shirt!
Et évidement je ne sens que moi, j'importune, c'est ce que je crois, je contribue à la puanteur collective, ça fouette, ça puire.
Et évidement je ne sens que moi, j'importune, c'est ce que je crois, je contribue à la puanteur collective, ça fouette, ça puire.
Dans ces cas-là, tu as généralement l'impression que tout le monde sait que c'est toi qui empuantis l'atmosphère, qu'il n'y a pas d'échappatoire, que l'odeur te marque à la culotte comme une traînée d'arc en ciel...Je pense immanquablement aux histoires que l'on nous racontait petit, afin qu'on ne fasse pas pipi dans la piscine: une traînée multicolore nous aurait suivis à la trace signalant immédiatement l'impétrant fauteur de pisse. Je me suis toujours demandée quel effet aurait pu faire la traînée....
Bref! Je suis donc rentrée chez moi, (26kmx2) afin de me changer, de mettre des chaussures fermées et des chaussettes, me laver sous les bras et enfiler un tee-shirt coton qui sent bon la fleur de lessive.
Retour au turbin ...
Quelques perles dont je vous reparlerai mais rien de transcendant....
Il paraît que mercredi c'est l'été ... On peut vivre d'espoir !
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