jeudi 14 juin 2012

Ecureuil déchaîné.


On pensait avoir un écureuil, on en a quatre. Quelle ne fut pas notre surprise le jour où l'on a vu les quatre ensemble batifolant autour de la mare...Pas moyen toutefois de deviner lequel grimpe comme un dératé le long du cyprès, ils se ressemblent tous.
Le renard est revenu, même plus entre chien et loup, non, au grand jour vers les 21h ; il traverse en diagonale, musardant entre les bruyères. Je me demande bien ce qu'il cherche, sans doute des écureuils à dévorer. Quoique le prédateur de l'écureuil est la martre.
Il y a aussi des chats, ceux des voisins au delà de la ruelle. Les voisins proches,  ceux dont le grillage jouxte notre jardin,  ont un chien, une sale bête qui ne cesse d'aboyer dès qu'il n'est plus appareillé avec une boîte à ultrasons qui lui coupe la chique dès qu'il l'ouvre. Ils ne risquent pas d'avoir un chat, la sale bête lui ouvrirait le ventre ou la saignerait à la carotide, les fox terriers sont des tueurs.
Nos visiteurs félins sont des matous un peu gras, bien nourris qui aiment s'amuser avec les oiseaux, dénicher les petits et n'en faire qu'une bouchée.
Ils me font bien envie, ayant eu, petite, deux chats, prénommés, minette, en réalité deux mâles sévèrement burnés que nous n'avons jamais identifié comme tel. 
Nos enfants ont  eu un chat, il s'appelait Gato (clin d'oeil) offert pour les deux ans de notre fille (qui était asthmatique et donc probablement allergique aux poils du matou)... La bestiole, gavée, chassait les souris et les oiseaux et nous les déposait délicatement sur le rebord de la fenêtre. C'était cadeau. Un jour, il a déposé une dizaine de carmagnoles que mon fils a trouvé judicieux d'attacher par la queue,  le long d'une ficelle  afin de poursuivre les passantes avec le trophée!!! Notre réputation en a pris un coup, vous imaginez! Lui qui ne supportait pas de s'asseoir dans l'herbe, pouvait tripoter des souris grises et faire peur au voisinage.
Le chat  malheureusement n'a pas suivi le déménagement. Nous avons bien tenté de l'habituer à la nouvelle maison. Il a d'abord fallu le récupérer, en le maintenant sur le siège de la bagnole, d'une poigne de fer, par la peau du cou, il a labouré de ses griffes, les mains et la banquette du tortionnaire. La règle est ensuite de le tenir enfermé au moins quinze jours afin qu'il s'habitue aux odeurs et laisse quelques pissettes par ci-par là afin de marquer son territoire. Pour cela, tous les soirs on lui filait des calmants afin qu'il reste bien tranquille, mais une nuit, n'en tenant plus, puisqu'il miaulait à fendre l'âme, S. s'est levé et l'a libéré. Nous ne l'avons jamais revu dans le quartier, il avait dû retourner hanter son ancien "home sweet home" . J'avoue aussi que nous l'avons lâchement abandonné aux propriétaires.

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