jeudi 19 juillet 2012

De l'art de la taille ....


C'est avec tristesse que j'ai constaté depuis quelques semaines, la mort d'un buisson que j'aimais beaucoup: son tronc ligneux comme un cep de vigne, ses fleurs roses, magnifiques. Je l'ai trop taillé, or il ne se taille pas, il s'effleure. C'est malin! J'attends le sms du jardinier qui me donnera le nom de la plante afin que vous ne fassiez pas la même erreur que moi! Il s'agit de la sauge de Jérusalem pourpre: phlomis purpurea.
Certes de tout ce que j'ai coupé avec un bonheur évident, c'est le seul dégât collatéral. Peu au final, et qui ne fait rien, ne risque rien. 
Le spécialiste, en l'arrachant, m'a dit qu'en plus les racines avaient tourné sur elles-mêmes au lieu de piquer profond dans la terre, inconvénient qui tôt ou tard aurait probablement conduit à la mort de la plante.
Entre le plaisir que l'on prend à tailler une fois que l'on a commencé et le danger que l'opération peut représenter pour certains végétaux, je sens que maintenant je vais marcher sur des oeufs, caresser la plante, passer en douceur le taille haie, faire usage de la cisaille au risque de me faire une tendinite. Bref, tailler comporte des dangers, outre le fait que de temps en temps je m'imagine lâchant l'engin qui me coupe la jambe! 
Les pins meurent également victimes de la cochenille, la résine coule le long du tronc d'un pin noir exprimant toute la souffrance de ne plus pouvoir faire monter la sève jusqu'aux aiguilles compte tenu du fait que ces bestioles puis les pissottes qui les remplacent,  bouchent les canaux. Il est foutu, de chez foutu, y a plus qu'à le débiter et brûler son cadavre. Puis, ça sera le tour des coralines, atteintes d'un virus, on en a trois, elles sont en train de vivre leur dernier été.
Par contre, les papyrus profitent et une seule solution afin de ralentir la prolifération, le round-up.. Damned !
Je découvre avec passion la vie du jardin, y a du boulot ...

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